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La Revue du Projet, N° 15, mars 2012

En ce mois de mars, La Revue du Projet vous invite à réfléchir aux politiques du genre, concept très large qui aide, notamment, à mettre à jour en les questionnant les relations de pouvoir entre hommes et femmes, et bien au-delà à penser la construction de nos sociétés.

À partir de ce numéro, une nouvelle rubrique production de territoires et dès avril l'abonnement papier ! N'oubliez pas de nous envoyer votre bulletin d'abonnement
 

 
 

À lire dans ce numéro

Le grand entretien

 

Le dossier : politiques du genre

Critiques coordonnées par Marine Roussillon

le 06 mars 2012

Il y a actuellement 4 réactions

  • Nice Post

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    Par jkmiller, le 26 février 2013 à 11:50.

  • Concept très large qui aide,

    Concept très large qui aide, notamment, à mettre à jour en les questionnant les relations de pouvoir entre hommes et femmes, et bien au-delà à penser la construction de nos sociétés. http://www.genericviagratab.com/

    Par RichardTiwan, le 14 août 2012 à 12:09.

  • nice post

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    Par lukeangel, le 13 août 2012 à 06:44.

  • J'ai lu attentivement un

    J'ai lu attentivement un édito passé de Patrice qui faisait mention  de la nécessité de l'alliance avec les cadres salariés de production et de gestion (pour simplifier l'édito et le rappeler) pour permettre la transition vers un mode de production communiste.

    j'ai été tout à fait d'accord.

    Sur l'édito présent qui fait appel à la construction du futur et à l'inventivité, de même.

    Je te fais part ci-dessous d'un commentaire sur l'action sur la réalité ressentie par la masse des humains aujourd'hui et vécu, ce qui fait la réalité dans son ensemble :

    Le déplacement mondial, de la production, des zones de forte consommation vers les zones de faible consommation et à taux de profit supérieur porte le fétichisme de la marchandise à un paroxysme qui pose problème au développement des luttes et des solutions à la crise

     

    Je crois que le déplacement mondial relatif mais massif, de la production et des forces productives des « biens matériels » au sens strict, des zones de forte consommation vers les zones de faible consommation et à taux de profit supérieur porte le fétichisme de la marchandise à son paroxysme. (1)

     

    Je pense que c’est un élément important de réflexion pour l’action dans les pays « développés ».

     

    D’autant que l’inconscient collectif dans les zones « pauvres » comme dans les zones « riches » ressurgit dans les consciences en tant qu’effet des dominations militaires, institutionnelles, issues des dominations économiques d’un passé récent d’un capitalisme « en pleine santé ».

    Les zones « pauvres » de zones « riches » et leurs révoltes en témoignent aussi, inconsciemment, mais concrètement.

     

    Et d’autant que les conquêtes sociales des pays développés se sont autant appuyées sur la lutte de classe dans ces pays que dans les possibilités ouvertes par ce développement inégal, d’autant plus inégal qu’il creusait les inégalités à partir du rapport de force créé par le développement inégal.

     

    Et que l’inconscient et le conscient collectif des dominations seraient facteur de repliement sur ces dominations d’autant plus fort que les échecs de développement consécutifs à l’absence de décisions économiques radicales et de leurs corolaires « culturels », après les élections et les « alternances » éventuelles, seraient avérés.

     

    C'est-à-dire seraient facteur d’un fascisme « irréaliste » dans l’état actuel de développement des forces productives après la révolution scientifique et technique, la mondialisation informationnelle de la production la distribution et la gestion, avec ses corolaires dans les institutions nationales et mondiales, mais « réaliste » dans le cours terme de la recherche de profit capitaliste en liaison avec des mesures de marché d’Etat.

     

    La gauche et les organisations politiques et syndicales « ouvrières » butent autant sur leur « programme de Gotha » et le type d’expression et d’action qui en découle, que sur la préhension du fétichisme de la marchandise poussé à son paroxysme dans les pays de vieilles civilisations capitalistes développées. On peut même renverser la proposition analytique, c’est le fétichisme de la marchandise poussé à son paroxysme qui pousse les « programmeS de Gotha » à leur paroxysme et  handicape le développement des luttes sur des bases scientifique et leur conjonction avec les « mécontents de la crise » globale qu’ils subissent.

     

    La révolution qui consiste à poursuivre le processus humain « en santé » repose bien et plus que jamais sur le développement de la conscience de la nature sur elle-même que constitue chaque humain dans et avec l’humanité.

    Courir après une pratique qui ignore cela ne peut, à terme, qu’invalider la pratique et développer toutes les dé-adhérence malsaines de la pensée à la réalité en mouvement, leur « non retour » à la réalité en mouvement,  les idées « folles », les utopies « non opérationnelles », les régressions qui se prennent pour les évolutions nécessaires et qui sont le contraire de l’inventivité, y compris par les forces de progrès à leur corps défendant.

     

    Une révolution de l’organisation du travail qui rende à l’homme producteur sa liberté créatrice, contre une division du travail aliénant et le produit de son travail et l’activité de production,

    Une révolution économique qui donne les moyens d’échanges capables nécessaires à cette organisation du travail.

    Une révolution politique qui rende cette révolution économique possible.

    Ce sont trois mouvements de l’humanité qui ne peuvent qu’aller ensemble et leur résultante c’est bien le mouvement d’élévation continue et qualitative des capacités productives et de la conscience de la nature sur elle-même qui vont de pair.

     

    Rien n’a été plus négatif que la difficulté d’apprendre de l’exploité lorsqu’elle a produit la haine d’apprendre et la haine contre « ceux qui savent ». Le développement inégal n’est pas inné, ni pour l’individu, ni pour une société donnée et ses composantes diverses et infinies. Le développement inégal est entretenu et multiplié par la partie dominante de la société et l’accaparement des richesses par cette partie de la société.

    La haine contre ceux qui savent disparaît dès lors que le savoir est mis au service de tous, et que les savoirs de tous, tous ces savoirs-faire-et-être que tous avons souvent sans en avoir conscience, entrent en conjonction dans les luttes et le développement des solidarités objectives et subjectives.

     

    Ethique, esthétique, révolution anthropologique tiennent aux capacités d’agir « en santé » de l’individu et de l’espèce, de l’espèce dans son « cosmos » et de guérir les maladies qui menacent ces santés.

     

    Pierre Assante, 5 mars 2012

     

    (1) Il s'agit d'agir sur la réalité telle qu'elle est et telle qu'elle est perçue et vécue par la masse des êtres humains à un moment de leur histoire et en l'occurrence de la notre aujourd'hui. Il ne s'agit pas là de deux réalités mais de la réalité tout court, et de la capacité de se constituer "l'interprète conscient du processus inconscient" dans toute la mesure des limites humaines.

    http://pierre.assante.over-blog.com/

    Par Pierre Assante, le 06 mars 2012 à 16:02.