le 18 juillet 2019
Roger Roquefort, jeune FTPF du maquis Henri Barbusse.
Cérémonie organisée par le Comité Départemental des Pyrénées-Orientale de l’Association Départementale des Anciens Combattants et Ami(e)s de la Résistance ANACR et l’Amicales des Guérilleros AAGEF-FFI.
le 18 juillet 2019
Roger Roquefort, jeune FTPF du maquis Henri Barbusse.
Cérémonie organisée par le Comité Départemental des Pyrénées-Orientale de l’Association Départementale des Anciens Combattants et Ami(e)s de la Résistance ANACR et l’Amicales des Guérilleros AAGEF-FFI.
le 17 juillet 2019
Les communistes des Pyrénées-Orientales vous invitent à participer à l’hommage à Jean Jaurès avec dépôt de gerbe et prise de parole.
le 13 juillet 2019
L’Indépendant, le 13 juillet 2019
le 21 juin 2019
À l’invitation des Amis des Combattants en Espagne républicaine, Georges Sentis évoquera l’action méconnue de cette organisation qui regroupa jusqu’à 45 comités locaux.
Dans ce comité, on retrouve des noms connus comme Rose Blanc ou Francine Sabaté, d’autres injustement oubliés comme Bordet ou Joseh Baurès. Ces antifascistes œuvrèrent au grand jour pour aider matériellement la population en convoyant vivres et vêtements collectés tant dans le département que dans toutes la France et ce malgré l’attitude hostile des libertaires qui contrôlèrent la frontière jusqu’en mai 1937.
Cette hostilité gêna également le passage semi-légal des volontaires des brigades internationales dont près de 20.000 transitèrent par l’ancien hôpital militaire de Perpignan jusqu’à la mise en place rigoureuse de la politique de non intervention en février 1937.
Commença alors le franchissement clandestin de la frontière. Puis, conséquence de la violence des combats, le Comité fut chargé du rapatriement par Cerbère des volontaires blessés. C’est dire la tâche immense effectuée jusqu’à la Retirada par les 28 permanents et les nombreux bénévoles, tous animés par un fort sentiment de solidarité prolétarienne.
le 16 juin 2019
Il y a deux cent trente ans, le monde entier entrait avec fracas dans une ère nouvelle. De Paris aux provinces paysannes, tout un pays, devenant nation, proclamait des principes appelés à hanter les temps modernes, nourrissant dans leurs sillons autant de nouvelles révolutions que de contre-révolutions.
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le 15 juin 2019
3 500 projets ont été présentés à la « Mission patrimoine en péril » pilotée par Stéphane Bern. 103 d'entre eux ont été retenus, un par département. Dans les Pyrénées-Orientales c'est la « colonie minière de la Pinosa » qui devrait voir des financements lui être attribués. Le Conflent savoure.
C'est un site des plus particuliers. Accessible uniquement par les randonneurs après plusieurs heures de marche, la « colonie » est endormie depuis le début des années 30 dans une clairière sur un flanc du Canigó à 1.300 mètres d'altitude. Pourtant durant plusieurs décennies ce petit village, construit de toutes pièces, accueillait plus de 200 mineurs.
C'est d'ici qu'on extrayait le fameux minerai de fer du Canigó. Sorti de terre, il rejoignait ensuite Amélie-les-Bains puis Port-Vendres en empruntant des plans inclinés, des wagonnets, des câbles aériens, des wagons spéciaux sur voie étroite. Il reste encore, ça et là, dans la montagne des vestiges de cette industrialisation du début du siècle.
« À la Pinosa, tout s'est arrêté brusquement en 1931 », explique Jean-Marc Monserrat, le maire de Valmanya, commune sur laquelle est située le site. « Du jour au lendemain cela s'est vidé. C'est ici aussi que, durant le mois d'août 1944, les maquis du secteur s'étaient regroupés avant d'être attaqués par les nazis qui ont ensuite détruit en grande partie le village. Julien Panchot a été fusillé devant la cantine de la Pinosa. »
Sauvé de la disparition
Le site, à l’abandon et très fragilisé, a failli être rasé pour des raisons de sécurité. Mais le projet de le valoriser, à travers la création d'une route du fer mené par le Syndicat mixte Canigó grand site, a sauvé la Pinosa.
« Le syndicat a racheté l'ensemble en 2012 à son propriétaire privé pour engager un projet patrimonial », poursuit le maire. « Celui-ci est bien avancé, financé en grande partie. Le fait d'être aujourd'hui lauréat de la Mission est un plus qui est bien venu, une sorte de cerise sur le gâteau ».
Le budget est estimé à un million d'euros pour la première tranche de travaux qui se poursuivra jusqu’en 2021. Les financeurs potentiels sont d’ores et déjà contactés parmi lesquels la DRAC et des fonds européens, la région, le département.
« Une souscription est également en cours », assure Jean-Marc Monserrat, « je pense qu'elle sera bien suivie car le site de la Pinosa et de Valmanya, ça parle à beaucoup de monde dans le département et ailleurs ».
En ce qui concerne la dotation du Loto du patrimoine (qui dispose de 28 millions pour tous les projets retenus nationalement), il faudra attendre quelques mois.
« La Fondation du patrimoine, qui est associée au Loto », rappelle encore Paul Estienne le délégué régional, « a aussi la possibilité d'abonder des fonds à hauteur de ceux qui seront reçus par la souscription. Si vous donnez 10 euros, la fondation donnera elle aussi 10 euros. »
Denis Dupont (L’Indépendant, le 15 juin 2019)
le 04 juin 2019
Jeudi 6 juin à 18 heures, à Madrid dans les locaux du Parti Communiste Espagnol, Georges Sentis fera revivre le séjour à Perpignan, de 1940 à 1944, de celui qui allait devenir le responsable du service des faux papiers de l’organisation des passages clandestins du PCE, Domingo Malagon. A l’occasion de cette manifestation, sera présentée l’édition française de son autobiographie.
Ce combattant de l’Armée populaire fut interné au camp de Saint-Cyprien lors de la Retirada. S’en étant évadé, il vécut clandestinement à Perpignan et devint très vite un des responsables de l’organisation locale du PCE. Surtout, à partir de 1942, on lui demanda d’utiliser ses compétences d’artiste peintre pour faire des faux papiers aux militants rentrant en Espagne effectuer des missions politiques ou militaires. Peu après la Libération, il gagna Toulouse puis une commune de la « banlieu rouge » et jusqu’en 1976, il fabriqua des faux papiers comme ce passeport réalisé pour Dolores Ibarruri en 1968.
le 04 juin 2019
Après Bruxelles et de nombreux villages et villes de notre département et de notre région, le film « Les niño d’Ivry » sera projeté à l’Institut français de Madrid le mercredi 5 juin à 19h30. Ce sera l’occasion de rappeler le rôle important des Pyrénées-Orientales comme plaque tournante de l’accueil des enfants espagnols de 1936 à 1939 tant au niveau des « centres de triage » de La Mauresque à Port-Vendres et de La Bernède à Prats-de-Mollo que du centre d’hébergement installé au Centro Espagnol de Perpignan ou de l’accueil dans de nombreuses familles.
Cette initiative sera l’occasion de rencontrer des historiens espagnols afin de voir comment faire avancer les recherches sur une question rendue difficile du fait de la rareté des témoignages et des documents officiels : celle du retour en Espagne de ces enfants.
le 03 juin 2019
Dans le cadre de « la commémoration des 80 ans de La Retirada », l’ANACR et la ville de Thuir ont proposé la projection des documentaires relatant divers aspects de la guerre d’Espagne, du coup d’État militaire à l’exil des Républicains espagnols. Après les films « Barcelone 36, l'Olympiade oubliée », « Les ninos d’Ivry » et « Compañeras » sera projetté le documentaire « La traversée solidaire » de Denis Gauthier et Jean Ortiz.
Ce documentaire relate le voyage du Winnipeg que le poète Pablo Neruda et le gouvernement espagnol en exil affrétèrent pour amener au Chili 2.500 républicains espagnols réfugiés en France et parqués dans des camps. Parti de Bordeaux le 4 août 1939, le Winnipeg accosta à Valparaiso après avoir parcouru en un mois 15.000 km. Accueillis en héros, la plupart des exilés s’installèrent au Chili, apportant à ce pays leurs savoir-faire tout en gardant au cœur leur Espagne républicaine. Une histoire d’exilés, d’« indésirables » et de solidarité racontée autour des témoignages d’Espagnols mais aussi de marins français.