le 09 avril 2019
le 01 avril 2019
C’est cette histoire que retrace le film documentaire « Les niños d’Ivry » qui sera projeté, à la fin de l’AG du Comité Côte Vermeille de L’ANACR. Projection suivie d’un débat présenté par l’historien Georges Sentis.
Fin 1938, des milliers d’enfants espagnols réfugiés de Madrid, du Pays basque, de Malaga… vivaient dans des « colonies » basées en Catalogne. Lors de la Retirada, ils franchirent la frontière et, après avoir été hébergés dans notre département, ils furent évacués dans toute la France et même en Belgique.
Mais, dès janvier 1937, des groupes d’enfants espagnols transitèrent par notre département. C’était le résultat d’un des tournants de la guerre au XX° Siècle : celui où la population devint un objectif militaire majeur. Dès le début du coup d’état militaire en Espagne, lors de la bataille de Madrid, les civils furent une cible pour l’aviation franquiste. Ces bombardements culminèrent avec la destruction de Guernica. Aussi, le gouvernement républicain décida-t-il d’évacuer les non-combattants loin des zones de combat et à ouvrir des « colonies » pour accueillir les enfants.
Devant le nombre croissant des enfants à prendre en charge, le gouvernement républicain fit appel à la solidarité internationale. En France, la CGT et la Ligue des Droits de l’Homme créèrent, fin 1936, le Comité d’Accueil aux Enfants d’Espagne. Dès janvier 1937, des groupes d’enfants passèrent la frontière et après avoir séjourné dans les centres de Port-Vendres et de Prats-de-Mollo, furent hébergés soit dans des familles soit dans divers « colonies » dont celles du Centro Espagnol et de la municipalité d’Ivry.
le 01 avril 2019
Dans le cadre de la commémoration des 80 ans de La Retirada, la municipalité de Thuir et l’ANACR, vous proposent la projection des documentaires relatant divers aspects de la guerre d’Espagne, du coup d’état militaire à l’exil des Républicains espagnols. Ce cycle qui a commencé le 22 mars par la projection du film « Les ninos d’Ivry » continuera par celle de « Barcelone 36, l'Olympiade oubliée ».
Ce documentaire relate comment, dans le cadre de la campagne de boycott des Jeux Olympiques de Berlin de 1936, les forces progressistes organisèrent des Jeux Olympiques alternatifs à Barcelone. Jeux dont l’ouverture prévue le 19 juillet 1936 fut reportée à cause du coup d’État militaire du général Franco. Malgré la victoire des forces républicaines à Barcelone et en Catalogne, l’Olimpiada populaire fut annulée et la majorité des athlètes étrangers fut rapatriée. Toutefois, 200 athlètes s’engagèrent dans les milices antifascistes et partirent combattre sur le front d’Aragon.
le 01 avril 2019
Conférence-débat histogriaphique sur les raisons de l’échec du « rétablissement » de Port-Vendres animé par Georges Sentis, Docteur de l’Universirté.
A la fin du du XVIII°, le commerce maritime à partir des côtes de la province du Roussillon se résumait à l’exportation de vin par les plages de Saint-Laurent-de-la Salanque et Collioure ainsi qu’à l’importation d’« épicerie » de la la foire de Beaucaire, de tabac et de sel (monopoles royaux) par celle de Canet. Ces marchandises étaient transportées par des tartanes, petits voiliers proies faciles pour les corsaires « anglais » des Baléares et pour les coups de vent.
Pour developper l’économie du Roussillon, le comte de Mailly, gouverneur militaire de la province, proposa aux bureaux de Versailles un ambitieux projet de « rétablissement » de Port-Vendres prévoyant la création d’installations portuaires et d’une ville nouvelle reliées à Perpignan par une route royale franchissant le Tech par un pont. Les travaux débutèrent par le curement de la rade, la construction du quai et de la place de l’obélisque. Mais, malgré l’octroi d’avantages fiscaux et de privilèges, à la fin de l’Ancien Régime, Port-Vendres dont l’activité portuaire n’avait pas décolé, n’était qu’un hameau de quelques maisons.
Comme expliquer l’échec du projet de « rétablissement » de Port-Vendres et l’activité médiocre du commerce maritime du Roussillon au XVIII° siècle, médiocrité tranchant sur la prospérité du négoce médiéval ? Certains y voient la conséquence du Traité des Pyrénées et du statut de « province étrangère » du comté du Roussillon dans le royaume de France. Plus fondamentalement, cette médiocrité du commerce maritime et la léthargie de l’activité économique, ne reflètent-elle pas la volonté des bourgeois perpiganais de vivre en rentiers et de s’agréger ainsi à la noblesse. Objectif atteint en 1789 : lors des élections de délégués aux États généraux, les « bourgeois honorés de Perpignan » votèrent avec la noblesse. Mais, lors de la nuit du 4 Août, le système de production féodal fut détruit, permettant aux rares bourgeois « éclairés » de Perpignan de se lancer dans des entreprises capitalistes, germes de l’essor de Port-Vendres au XIX° siècle.
le 25 mars 2019
Fin 1938, des milliers d’enfants espagnols réfugiés de Madrid, du Pays basque, de Malaga… vivaient dans des « colonies » basées en Catalogne. Lors de la Retirada, ils franchirent la frontière et, après avoir été hébergés dans notre département, ils furent évacués dans toute la France et même en Belgique.
Mais, dès janvier 1937, des groupes d’enfants espagnols transitèrent par notre département. C’était le résultat d’un des tournants de la guerre au XX° Siècle : celui où la population devint un objectif militaire majeur. Dès le début du coup d’état militaire en Espagne, lors de la bataille de Madrid, les civils furent une cible pour l’aviation franquiste. Ces bombardements culminèrent avec la destruction de Guernica. Aussi, le gouvernement républicain décida-t-il d’évacuer les non-combattants loin des zones de combat et à ouvrir des « colonies » pour accueillir les enfants.
Devant le nombre croissant des enfants à prendre en charge, le gouvernement républicain fit appel à la solidarité internationale. En France, la CGT et la Ligue des Droits de l’Homme créèrent, fin 1936, le Comité d’Accueil aux Enfants d’Espagne. Dès janvier 1937, des groupes d’enfants passèrent la frontière et après avoir séjourné dans les centres de Port-Vendres et de Prats-de-Mollo, furent hébergés soit dans des familles soit dans divers « colonies » dont celles du Centro Espagnol et de la municipalité d’Ivry.
C’est cette histoire que retrace le film documentaire « Les niños d’Ivry » qui sera projeté. Projection suivie d’un débat présenté par l’historien Georges Sentis, président de l’ANACR.
le 25 mars 2019
Il y a 80 ans, lors de la Retirada, les communistes des Pyrénées-Orientales se trouvèrent confrontés à challenge sans précédente : accueillir 450.000 réfugiés. Ils y étaient en partie préparés, ayant participé activement au soutien de l’Espagne républicaine depuis 1936. En effet, dès l’annonce du coup d’état, des dizaines de communistes roussillonnais, tant Français qu’Espagnols gagnèrent Barcelone pour s’engager dans les milices patriotiques et l’un d’eux, le cérétan Jean Darné fut tué à le 1er septembre 1936 à Majorque. Par la suite, de nombreux autres franchirent les Pyrénées pour combattre au sein des Brigades Internationales ou de l’Armée populaire.
Alors que des communistes s’investissaient dans le passage clandestin de volontaires pour les Brigades internationales ou de matériel militaire, d’autres acheminaient vivres et vêtements collectés par le Secours populaire, les cellules communistes, les cercles de la Jeunesse communiste et les syndicats. Certains militants, eux, œuvrèrent pour accueillir les enfants que le gouvernement républicain avait décidé de mettre à l’abri en France. Enfin, par la diffusion du Travailleur catalan (son n°1 est daté du 25 juillet 1936) et l’organisation de meetings et de manifestations, ils dénoncèrent la politique de non-intervention et appelèrent à la solidarité avec la République espagnole.
L’historien Georges Sentis retracera cet engagement multiple. Cette évocation historique sera suivie par un concert du guitariste Francisco Ortiz dont le père, républicain espagnol, fut déporté au camp de Mauthausen.
le 24 mars 2019
L’Indépendant, le 24 mars 2019
le 18 mars 2019
Dans le cadre de la commémoration du 80° anniversaire de la Retirada, il est paru opportun à l’ANACR de replacer l’accueil d’enfants espagnols lors de la Retirada dans le cadre plus vaste de l’action du Comité d’Accueil aux Enfants Espagnols de1936 à 1939.
Aussi avons-nous décidé de projeter le film « Les niños d’Ivry ». Ce film raconte un des tournants de la guerre au XX° Siècle : celui où la population devint un objectif militaire majeur. Dès le début du coup d’état militaire en Espagne, lors de la bataille de Madrid, les civils furent une cible pour l’aviation franquiste. Ces bombardements culminèrent avec la destruction de Guernica. Aussi, dès les premières semaines, les familles de Saint Sébastien, mirent leurs enfants à l’abri en France. La violence des combats à Madrid mais aussi à Tolède, amena le gouvernement républicain à évacuer les non-combattants loin des zones de combat et à ouvrir des « colonies » pour accueillir les enfants.
Devant le nombre croissant des enfants à prendre en charge, le gouvernement républicain fit appel à la solidarité internationale. En France, la CGT et la Ligue des Droits de l’Homme créèrent, fin 1936, le Comité d’Accueil aux Enfants d’Espagne. Dès janvier 1937, des groupes d’enfants passèrent la frontière et après séjournés dans les centres de Port-Vendres et de Prats-de-Mollo, furent hébergés, soit dans des familles, soit dans diverses « colonies » dont celles du Centro Espagnol de Perpignan et de la municipalité d’Ivry.
Lors de la Retirada, les enfants des « colonies » basées en Catalogne passèrent la frontière. Les enfants de l’une d’entre elles furent hébergés quelque temps à Ille-sur-Têt avant d’être dirigés vers le Centre de la France.
L’ANACR avec l’appui de la municipalité d’Ille-sur-Têt, projettera ce film, l’historien Georges Sentis, évoquera l’élan de solidarité de nombre d’habitants de notre département face à la détresse de ces enfants.
le 13 mars 2019
À l’occasion du 75ème anniversaire de sa mort à Auschwitz.
Hommage organisé par Femmes Solidaires 66.
le 11 mars 2019
Dans le cadre de la commémoration du 80° anniversaire de la Retirada, l’ANACR et la municipalité de Thuir organisent un cycle de projection de documentaires relatant divers aspects de la guerre d’Espagne, du coup d’état militaire à l’exil des Républicains espagnols. Nous débuterons ce cycle par la projection du film « Les niños d’Ivry ».
Si l’on veut comprendre comment des « colonies » d’enfants réfugiés basées en Catalogne, ont été accueillies lors de la Retirada à Ille-sur-Têt, à Saint-Paul-de-Fenouillet…, il faut remonter aux bombardements aériens de Madrid, de Guernica… qui ont amené le gouvernement à évacuer les enfants et à ouvrir des « colonies » pour les accueillir.
Devant le nombre croissant des enfants à prendre en charge, il fit appel à la solidarité internationale. En France, la CGT et la Ligue des Droits de l’Homme créèrent, fin 1936, le Comité d’Accueil aux Enfants d’Espagne. Dès janvier 1937, des groupes d’enfants passèrent la frontière et après séjournés dans les centres de Port-Vendres et de Prats-de-Mollo, furent hébergés soit dans des familles soit dans divers « colonies » dont celles du Centro Espagnol de Perpignan et de la municipalité d’Ivry.
Ce cycle sur la guerre d’Espagne se poursuivra par la projection de :