La revue du projet

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Notre Dame de Paris

le 16 April 2019

Notre Dame de Paris

Ce sont des images stupéfiantes et d'une grande tristesse. Voir ce monument bâti entre le XII et XIVe siècle, inscrit au patrimoine mondial de l'Humanité depuis 1991, qui incarne Paris et la France, brûlée comme un feu de paille sans que l'on n'y puisse rien, c'est je crois une émotion pour tous les Français et un sentiment d'impuissance terrible.

Que l'on soit croyant ou pas, cet édifice avec quelques autres, le Louvre, la Tour Eiffel, le Palais Bourbon… c'est Paris, la capitale, la ville lumière.

Comment ne pas penser au Notre-Dame de Paris de Victor Hugo, comment ne pas penser à ces images de la foule sur la place de la cathédrale devenues dans notre mémoire collective des images symboliques de la Libération de Paris en août 1944 ?

Comment ne pas penser enfin à cette charpente qui était une forêt du Moyen-Age partie en fumée en quelques minutes, à cette flèche de 96 mètres de haut qui s'embrasse comme un fétu et s’effondre ?

Paris brûle-t-il ? Oui ce soir à travers à travers de l'un de ses plus beaux symboles.

Comment ne pas penser enfin à ceux qui vivent en ce lieu leur croyance et qui sont meurtris.

Nous le sommes tous. Quand le temps sera venu, la République saura répondre à cet incendie outrageant.

Sébastien Jumel

Je forme le voeu que demain nous nous retroussions les manches tous ensemble pour sauver et rebâtir Notre Dame de Paris.

« Celui qui croyait au ciel, celui qui n'y croyait pas, quand les blés sont sous la grêle, fou qui fait le délicat, fou qui songe à ses querelles, au coeur du commun combat ».

Ian Brossat

Reconstruire Notre-Dame de Paris.

Hier encore, Notre-Dame de Paris, se dressait superbement sur les bords de la Seine, au coeur de Paris.

Son grand chantier fut une oeuvre collective persévérante, réunissant  architectes, ouvriers, artisans, bâtisseurs, pour ciseler un joyau. Héritée du temps des cathédrales, elle constitue un lien important pour les chrétiens. Plus généralement, elle occupe une place singulière dans nos imaginaires, magnifiés par Victor Hugo, qui en faisait un lien d'asile au centre d'un Paris populaire. Elle fut le témoin emblématique de long siècles d'histoire.

Aujourd'hui la voici dévastée par les flammes, nous laissant profondément tristes et affligés.

Si son incendie provoque autant d'émotion dans le monde entier, c'est parce qu'elle émergeait au patrimoine de toute l'humanité.

De nombreuses questions demeurent posées. Ce drame vient rappeler l'importance de protéger notre patrimoine, qui constitue une part de nous-mêmes, en tant que personnes comme en tant que peuple et en tant qu'humanité.

Sans tarder, il faut mettre à l'ordre du jour la reconstruction de Notre-Dame de Paris. Des appels aux dons se manifestent. Ils seront nécessaires à s'en donner les moyens. Quelle que soit leur obole, il y aura des donatrices et des donateurs nombreuses et nombreux.

Aujourd'hui comme hier, ce chantier sera une oeuvre collective, sous la responsabilité de l'État et des collectivités. Car il s'agit d'une propriété publique inalèable.

Pierre Dharrréville
Député
Responsable à la culture du Parti Communiste Français

Prades. Hommage à Jean Monestier, le « professeur Boum Boum »

le 11 April 2019

Prades. Hommage à Jean Monestier, le « professeur Boum Boum »

L’homme aux multiples casquettes qu’est Jean Monestier, personnage du paysage pradéen, s’est éteint il y a presque un an. Un hommage lui sera rendu demain au cinéma Le Lido par ses proches. L’occasion de revenir sur ses combats.

L’Indépendant, le 11 avril 2019

Train Jaune. Hommage à Jean Monestier

le 09 April 2019

Train Jaune. Hommage à Jean Monestier

La Retirada. Les premiers réfugiés étaient des enfants

le 01 April 2019

La Retirada. Les premiers réfugiés étaient des enfants
Salle Bolte
rue du Dr Bolte
Elne

Samedi 13 avril à 17h30

C’est cette histoire que retrace le film documentaire « Les niños d’Ivry » qui sera projeté, à la fin de l’AG du Comité Côte Vermeille de L’ANACR. Projection suivie d’un débat présenté par l’historien Georges Sentis.

Fin 1938, des milliers d’enfants espagnols réfugiés de Madrid, du Pays basque, de Malaga… vivaient dans des « colonies » basées en Catalogne. Lors de la Retirada, ils franchirent la frontière et, après avoir été hébergés dans notre département, ils furent évacués dans toute la France et même en Belgique.

Mais, dès janvier 1937, des groupes d’enfants espagnols transitèrent par notre département. C’était le résultat d’un des tournants de la guerre au XX° Siècle : celui où la population devint un objectif militaire majeur. Dès le début du coup d’état militaire en Espagne, lors de la bataille de Madrid, les civils furent une cible pour l’aviation franquiste. Ces bombardements culminèrent avec la destruction de Guernica. Aussi, le gouvernement républicain décida-t-il d’évacuer les non-combattants loin des zones de combat et à ouvrir des « colonies » pour accueillir les enfants.

Devant le nombre croissant des enfants à prendre en charge, le gouvernement républicain fit appel à la solidarité internationale. En France, la CGT et la Ligue des Droits de l’Homme créèrent, fin 1936, le Comité d’Accueil aux Enfants d’Espagne. Dès janvier 1937, des groupes d’enfants passèrent la frontière et après avoir séjourné dans les centres de Port-Vendres et de Prats-de-Mollo, furent hébergés soit dans des familles soit dans divers « colonies » dont celles du Centro Espagnol et de la municipalité d’Ivry.

Barcelone 36, l’Olympiade oubliée

le 01 April 2019

Barcelone 36, l’Olympiade oubliée
Maison des Jeunes(salle Léon Grégory)
3, avenue Dr Ecoiffier
Thuir

Vendredi 12 avril à 18h30

Dans le cadre de la commémoration des 80 ans de La Retirada, la municipalité de Thuir et l’ANACR, vous proposent la projection des documentaires relatant divers aspects de la guerre d’Espagne, du coup d’état militaire à l’exil des Républicains espagnols. Ce cycle qui a commencé le 22 mars  par la projection du film « Les ninos d’Ivry » continuera  par celle de « Barcelone 36, l'Olympiade oubliée ».

Ce documentaire relate comment, dans le cadre de la campagne de boycott des Jeux Olympiques de Berlin de 1936, les forces progressistes organisèrent des Jeux Olympiques alternatifs à Barcelone. Jeux dont l’ouverture  prévue le 19 juillet 1936 fut reportée à cause du  coup d’État militaire du général Franco. Malgré la victoire des forces républicaines à Barcelone et en Catalogne, l’Olimpiada populaire fut annulée et la majorité des athlètes étrangers fut rapatriée. Toutefois, 200 athlètes s’engagèrent dans les milices antifascistes et partirent combattre sur le front d’Aragon.

Le « rétablissement » de Port-Vendres à la fin du XVIII° siècle, un fiasco ?

le 01 April 2019

Le « rétablissement » de Port-Vendres à la fin du XVIII° siècle, un fiasco ?
Archives départementales
74, avenue Paul Alduy
Perpignan

Jeudi 11 avril à 18h

Conférence-débat histogriaphique sur les raisons de l’échec du « rétablissement » de Port-Vendres animé par Georges Sentis, Docteur de l’Universirté.

A la fin du du XVIII°, le commerce maritime à partir des côtes de la province du Roussillon se résumait à l’exportation de vin par les plages de Saint-Laurent-de-la Salanque et Collioure ainsi qu’à l’importation d’« épicerie » de la la foire de Beaucaire, de tabac et de sel (monopoles royaux) par celle de Canet. Ces marchandises étaient transportées par des tartanes, petits voiliers proies faciles pour les  corsaires « anglais » des Baléares et pour les coups de vent.

Pour developper l’économie du Roussillon, le comte de Mailly, gouverneur militaire de la province, proposa aux bureaux de Versailles un ambitieux projet de « rétablissement » de Port-Vendres prévoyant la création d’installations portuaires et d’une ville nouvelle reliées à Perpignan par une route royale franchissant le Tech par un pont. Les travaux débutèrent par le curement de la rade, la construction du quai et de la place de l’obélisque. Mais, malgré l’octroi d’avantages fiscaux et de privilèges, à la fin de l’Ancien Régime, Port-Vendres dont l’activité portuaire n’avait pas décolé, n’était qu’un hameau de quelques maisons.

Comme expliquer l’échec du projet de « rétablissement » de Port-Vendres et  l’activité médiocre du commerce maritime du Roussillon au XVIII° siècle, médiocrité tranchant sur la prospérité du négoce médiéval ? Certains y voient la conséquence du Traité des Pyrénées et du statut de « province étrangère » du comté du Roussillon dans le royaume de France. Plus fondamentalement, cette médiocrité du commerce maritime et la léthargie de l’activité économique, ne reflètent-elle pas  la volonté des bourgeois perpiganais de vivre en rentiers et de s’agréger ainsi à la noblesse. Objectif atteint en 1789 : lors des élections de délégués aux États généraux, les « bourgeois honorés de Perpignan » votèrent avec la noblesse. Mais, lors de la nuit du 4 Août, le système de production féodal fut détruit, permettant aux rares bourgeois « éclairés » de Perpignan de se lancer dans des entreprises capitalistes, germes de l’essor de Port-Vendres au XIX° siècle.

La Retirada. Les premiers réfugiés étaient des enfants

le 25 March 2019

La Retirada. Les premiers réfugiés étaient des enfants
Salle du foyer
Rue Clémenceau
Saint-Genis-des-Fontaines

Mercredi 3 avril à 18h

Fin 1938, des milliers d’enfants espagnols réfugiés de Madrid, du Pays basque, de Malaga… vivaient dans des « colonies » basées en Catalogne. Lors de la Retirada, ils franchirent la frontière et, après avoir été hébergés dans notre département, ils furent évacués dans toute la France et même en Belgique.

Mais, dès janvier 1937, des groupes d’enfants espagnols transitèrent par notre département. C’était le résultat d’un des tournants de la guerre au XX° Siècle : celui où la population devint un objectif militaire majeur. Dès le début du coup d’état militaire en Espagne, lors de la bataille de Madrid, les civils furent une cible pour l’aviation franquiste. Ces bombardements culminèrent avec la destruction de Guernica. Aussi, le gouvernement républicain décida-t-il d’évacuer les non-combattants loin des zones de combat et à ouvrir des « colonies » pour accueillir les enfants.

Devant le nombre croissant des enfants à prendre en charge, le gouvernement républicain fit appel à la solidarité internationale. En France, la CGT et la Ligue des Droits de l’Homme créèrent, fin 1936, le Comité d’Accueil aux Enfants d’Espagne. Dès janvier 1937, des groupes d’enfants passèrent la frontière et après avoir séjourné dans les centres de Port-Vendres et de Prats-de-Mollo, furent hébergés soit dans des familles soit dans divers « colonies » dont celles du Centro Espagnol et de la municipalité d’Ivry.

C’est cette histoire que retrace le film documentaire « Les niños d’Ivry » qui sera projeté. Projection suivie d’un débat présenté par l’historien Georges Sentis, président de l’ANACR.

Le rôle des communistes des P.-O. dans l’aide à L’Espagne républicaine

le 25 March 2019

Le rôle des communistes des P.-O. dans l’aide à L’Espagne républicaine
Maison des communistes
44, avenue de Prades
Perpignan

Vendredi 5 avril à 18h30

Il y a 80 ans, lors de la Retirada, les communistes des Pyrénées-Orientales se trouvèrent confrontés à challenge sans précédente : accueillir 450.000 réfugiés. Ils y étaient  en partie préparés, ayant participé activement au soutien de l’Espagne républicaine depuis 1936. En effet, dès l’annonce du coup d’état, des dizaines de communistes roussillonnais, tant Français qu’Espagnols gagnèrent Barcelone pour s’engager dans les milices patriotiques et l’un d’eux, le cérétan Jean Darné fut tué à  le 1er septembre 1936 à Majorque. Par la suite, de nombreux autres franchirent les Pyrénées pour combattre au sein des Brigades Internationales ou de l’Armée populaire.

Alors que des communistes s’investissaient dans le passage clandestin de volontaires pour les Brigades internationales ou de matériel militaire, d’autres acheminaient vivres et vêtements collectés par le Secours populaire, les cellules communistes, les cercles de la Jeunesse communiste et les syndicats. Certains militants, eux, œuvrèrent pour accueillir les enfants que le gouvernement républicain avait décidé de mettre à l’abri en France.  Enfin, par la diffusion du Travailleur catalan (son n°1 est daté du 25 juillet 1936) et l’organisation de meetings et de manifestations, ils dénoncèrent la politique de non-intervention et appelèrent à la solidarité avec la République espagnole.

L’historien Georges Sentis retracera cet engagement multiple. Cette évocation historique sera suivie par un concert du guitariste Francisco Ortiz dont le père, républicain espagnol, fut déporté au camp de Mauthausen.

Hommage. Rosette Blanc, martyre de la Déportation

le 24 March 2019

Hommage. Rosette Blanc, martyre de la Déportation

L’Indépendant, le 24 mars 2019

L’accueil d’enfants espagnols à Ille-sur-Têt en janvier-février 1939

le 18 March 2019

L’accueil d’enfants espagnols à Ille-sur-Têt en janvier-février 1939
Médiathèque J-S Pons
5, rue de l’Egalité
Ille-sur-Têt

Mercredi 27 mars à 14h30

Dans le cadre de la commémoration du 80° anniversaire de la Retirada, il est paru opportun à l’ANACR de replacer l’accueil d’enfants espagnols lors de la Retirada dans le cadre plus vaste de l’action du Comité d’Accueil aux Enfants Espagnols de1936 à 1939.

Aussi avons-nous décidé de projeter le film « Les niños d’Ivry ». Ce film raconte un des tournants de la guerre au XX° Siècle : celui où la population devint un objectif militaire majeur. Dès le début du coup d’état militaire en Espagne, lors de la bataille de Madrid, les civils furent une cible pour l’aviation franquiste. Ces bombardements culminèrent avec la destruction de Guernica. Aussi, dès les premières semaines, les familles de Saint Sébastien, mirent leurs enfants à l’abri en France. La violence des combats à Madrid mais aussi à Tolède, amena le gouvernement républicain à évacuer les non-combattants loin des zones de combat et à ouvrir des « colonies » pour accueillir les enfants.

Devant le nombre croissant des enfants à prendre en charge, le gouvernement républicain fit appel à la solidarité internationale. En France, la CGT et la Ligue des Droits de l’Homme créèrent, fin 1936, le Comité d’Accueil aux Enfants d’Espagne. Dès janvier 1937, des groupes d’enfants passèrent la frontière et après séjournés dans  les centres de Port-Vendres et de Prats-de-Mollo, furent hébergés, soit dans des familles, soit dans diverses « colonies » dont celles du Centro Espagnol de Perpignan et de la municipalité d’Ivry.

Lors de la Retirada, les enfants des « colonies » basées en Catalogne passèrent la frontière. Les enfants de l’une d’entre elles furent hébergés quelque temps à Ille-sur-Têt avant d’être dirigés vers le Centre de la France.

L’ANACR avec l’appui de la municipalité d’Ille-sur-Têt, projettera ce film, l’historien Georges Sentis, évoquera l’élan de solidarité de nombre d’habitants de notre département face à la détresse de ces enfants.