le 25 mars 2016
le 12 janvier 2016
Présentation par l'auteur
En remontant la piste de Yu Bin, mon grand père, je redécouvre l'histoire de la Chine au cours du 20e siècle. Entre espoirs et désespoirs. Je mélange mon imaginaire d'enfant fasciné par la Chine révolutionnaire aux réalités moins héroïques. J'apprends le sort des jeunes étudiants chinois en Europe au cours des années ‘20.
De l’écrivain Malraux révélant les « Interdits aux chiens et aux Chinois » aux clichés dénoncés par les jeunes Chinois d’Europe, je jette une lumière sur un pan d’histoire mal connu en occident : la prise de conscience puis la lutte du peuple chinois, pour le respect de sa dignité.
Ce combat fut aussi celui de Yu Bin dont je retrouve les traces, en France ou en Belgique.
Au fil des nombreuses lettres que celui-ci écrit à son fils Georges, au fil de mon enquête, s'élabore ainsi une histoire singulière aux prises avec les soubresauts de l’histoire des années d’avant 2e guerre mondiale puis avec celle de la Chine après la révolution de 1949.
Mêlé à la grande histoire humaine, le destin de Yu Bin et celui de son fils s’élabore ainsi en une aventure épique, émouvante, poétique, humoristique parfois, dont je retrace le cours.
Jean-Christophe Yu Bin
Mardi 26 janvier 2016 à 19h30
à l'Espace Oscar Niemeyer
2 place du Colonel Fabien 75019 Paris
En savoir plus et partager l'événement : https://www.facebook.com/events/904396972942406/
le 04 novembre 2015
le 20 mars 2015
Dans le cadre de l'exposition "Grandir après la shoah" présentée jusqu'au 27 mars à l'Espace Niemeyer ( siège du Parti communiste ) projection du film de Mourad Laffitte et Laurence Karsznia "Les FTP-MOI dans la Résistance" en présence des réalisateurs.
Bande annonce du documentaire "Les FTP MOI dans la résistance" from Laffitte Mourad on Vimeo.
Projection / Rencontre
Jeudi 26 mars 2015 à 18h30
Espace Niemeyer - Siège du PCF
2 place du Colonel Fabien 75019 Paris
Métro Colonel Fabien
Grandir après la Shoah - Exposition jusqu'au 27 mars. Pour en savoir plus : c'est ICI
Par Frédéric Genevée, le 01 octobre 2013
La Mission du centenaire présidée par l’historien Antoine Prost vient de rendre son rapport au ministre des Anciens combattants sur « les fusillés pour l’exemple ». Si ce rapport est une bonne synthèse historique et évoque l’ensemble des possibilités en affirmant qu’il faut faire quelque chose, il semble écarter toute réhabilitation collective au nom de « la défense nationale » sans parler de la caricature qui consiste à identifier les soldats qui subirent les tranchées à … Mata Hari.
Cent ans après les faits, après les discours de Lionel Jospin et de Nicolas Sarkozy, à l’instar du Royaume-Uni, du Canada et de la Nouvelle-Zélande, il faut maintenant franchir un pas vers la réhabilitation collective et l’inscription sur les monuments aux Morts. Sans cela, il n’y aura pas de véritable réintégration de ces soldats dans notre mémoire collective. Il existe une majorité au Parlement pour cela. Monsieur le Président, encore un effort vous qui avez voté en tant que Président du Conseil général un vœu qui le demandait !
Frédérick Genevée, responsable des archives et de la mémoire au PCF
le 08 avril 2013
Pour certains elle aura mis fin au « monopole » syndical, elle a combattu l'IRA, elle a été ferme pour défendre les poussières d'empire aux Malouines par exemple, elle a refusé l'accélération de l'intégration européenne, elle a privatisé comme personne avant elle... Pour d'autres les plus nombreux en Grande Bretagne c'est l'arrogance, la certitude d'avoir toujours raison, même seule, c'est son inhumanité à l'égard des mineurs grévistes gallois ou des grévistes de la faim de l'IRA.
Peu de femmes politiques ont déchaîné autant de passions. Si la frange rétrograde et conservatrice de la population anglaise en a fait son héroïne pendant plus d'une dizaine d'années, l'immense majorité des britanniques a souffert de sa politique économique et sociale. Le miracle d'une Grande Bretagne prospère et isolée a vécu. C'est Thatcher qui a transformé ce pays en place boursière et en pôle de service sacrifiant un à un les pans de l'économie traditionnelle. S'il n'y a plus d'industries de transformation, si tous les « bijoux » du royaume ont été un à un vendus aux capitaux étrangers, c'est grâce à madame Thatcher. A l'image de Reagan elle a inventé une droite décomplexée qui a aussi inspiré Nicolas Sarkozy. Après avoir été poussée dehors par les siens au début des années 90, elle n'est désormais plus une référence politique pour le parti de David Cameron. Ne serait-ce que par ses positions ultra-réactionnaires sur les questions de société comme sa vision de l'homosexualité. Paradoxe elle a aussi permis à toute une génération d'artistes de créer en se positionnant contre elle.
Alors si vous voulez vous souvenir de Margaret Thatcher réécoutez Renaud ou allez voir un film de Ken Loach. C'est ainsi que vous comprendrez mieux pourquoi dans les années 80 des enfants accostant un candidat travailliste aux environs de Birmingham, lui disaient « mes parents votent pour vous parce que nous on hait Magie Thatcher ». Le Parti communiste français est du côté de ceux à qui l'outrance libérale de la politique de Thatcher a donné envie de construire une nouvelle Grande Bretagne.
Par Pierre Laurent, le 18 octobre 2012
La reconnaissance officielle par François Hollande des massacres du 17 octobre 1961 réjouit tous ceux qui, comme les communistes, exigeaient la vérité depuis tant d'années. C est une victoire de tous les militants anti-colonialistes et un coup porté à tous ceux qui cherchent aujourd'hui à réhabiliter les prétendus bienfaits de la colonisation.
Je défendrai mardi devant le Sénat la proposition de résolution déposée par le groupe CRC en janvier dernier qui vise à officialiser par un vote au parlement la déclaration de François Hollande et décider la création d un lieu de mémoire officielle.
Le crime d'État enfin reconnu, il doit maintenant s'accompagner de la dé-classification des archives pour que la vérité sur la responsabilité du pouvoir politique et du préfet de police de l'époque, Maurice Papon, puisse être totalement mise en lumière. Je souhaite que la majorité du Sénat se rassemble pour soutenir cette exigence dès mardi prochain.
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, sénateur
Par Pierre Laurent, le 16 octobre 2012
Le 17 octobre 1961 ainsi que d’autres dates de massacres, rappellent à quel point la violence et le crime d’Etat sont indissociables du colonialisme.
Pour le simple fait d’avoir manifesté pacifiquement ce jour-là par dizaines de milliers contre un couvre-feu illégal et scandaleux visant exclusivement les Algériens en région parisienne, 11 000 personnes furent arrêtées et selon les recherches actuelles au moins 200 personnes tuées dans des conditions atroces.
Face à la politique de l’oubli que tentèrent d’imposer les différents pouvoirs de droite, les communistes et leurs élus nationaux et parisiens, avec d’autres, tentèrent dès le départ de faire en sorte que la vérité soit faite au sujet de cette abomination.
Il est temps que la France reconnaisse les faits contribuant ainsi à satisfaire l’exigence de vérité et de souvenir pour toutes les victimes, deux revendications exprimées de plus en plus fortement au cours de ces dernières décennies.
C’est en ce sens que je m’exprimerai le 23 octobre prochain au Sénat avec mon ami Guy Fischer lors de la discussion d’une proposition de résolution que le groupe Communiste Républicain et Citoyen a déposé le 30 janvier dernier et dont je souhaite l’adoption la plus large possible.
En adoptant une telle résolution qui souhaite que la France reconnaisse les faits et réalise un lieu du souvenir à la mémoire des victimes du 17 octobre 1961, le Sénat agirait également en faveur du rapprochement entre le peuple algérien et le peuple français et poserait un acte de concorde entre les deux peuples.
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, sénateur de Paris
Par Pierre Laurent, le 01 octobre 2012
J’apprends avec tristesse le décès d’Eric Hobsbawm. Sa vie épousa le siècle. Elle fut celle d’un intellectuel engagé et libre. Né dans une famille juive d’Egypte qui immigra en Autriche puis en Allemagne où il fut confronté dès son plus jeune âge à l’antisémitisme nazi, il rejoignit en 1933 le Royaume-Uni. C’est là qu’il entreprit ses études d’histoire et adhéra en 1936 au Parti communiste. Ses champs d’étude furent multiples mais toujours à l’intersection de son engagement et de la réflexion sur le devenir du monde: le capitalisme, le nationalisme, les groupes marginaux… S’il quitta le parti communiste, il ne renonça jamais à son idéal et chercha à renouveler le marxisme. Dans les années 1990 alors que triomphaient les thèses sur la fin de l’histoire et la victoire définitive du capitalisme, son livre « l’Age des extrêmes » qu’il eut bien du mal à faire traduire en France fit événement car il permettait à nouveau de penser « le court XXe siècle » en dehors du prêt à penser des thèses sur le totalitarisme. Toute sa vie, toute son œuvre montraient le contraire de cette supposée identité entre communisme et nazisme. Les progressistes perdent un des leurs, tous ceux qui s’intéressent à l’histoire du XXe siècle perdent un grand esprit, une pensée-monde.
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF
Par Pierre Laurent, le 11 avril 2012
C'est avec une immense tristesse que j'apprends la disparition de Raymond Samuel, dit Raymond Aubrac, l'une des plus grandes figures de la Résistance française et des luttes anti-coloniales. Avec son épouse Lucie, Raymond demeurera pour notre peuple et les générations à venir une source inépuisable d'inspiration dans les combats pour l'émancipation, la justice, la liberté, l'égalité et la fraternité.
Une franche et loyale amitié liait les communistes français à Raymond Aubrac. Nous l'aimions pour sa droiture, sa générosité et, surtout, sa douceur et sa foi en l'espèce humaine. Nous pleurons l'un des nôtres.
En cet instant, mes pensées se tournent vers sa famille, son petit-fils Renaud, ses proches pour leur dire que je partage leur peine.