La revue du projet

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Les jeunes et la retraite

Par Morin Alain, le 30 septembre 2010

Les jeunes et la retraite

L’entrée massive des jeunes dans le mouvement contre la réforme Sarkozy sur les retraites et pour des alternatives de progrès est décisive pour viser une issue victorieuse à la bataille des retraites.

Leur première angoisse est celle du chômage, de la précarité et du déclassement

23 % des jeunes actifs sont au chômage et le nombre de ceux qui cherchent un emploi depuis plus d’un an a progressé de 72 % en quelques mois, l’exigence de l’heure est donc celle de l’emploi et du recul de la précarité.

Ils veulent être sécurisés à la fois sur leur emploi mais aussi sur la garantie de pouvoir prendre réellement leur retraite

– le recul de l’âge de la retraite à 62 ans va empêcher de libérer un million d’emplois pour les jeunes générations

Or le remplacement des salariés âgés est un objectif moderne et efficace qui contribue à un autre type de progression de la productivité du travail. Cela serait facilité par l’organisation de la transmission du savoir-faire des seniors aux nouveaux embauchés dans les entreprises, avec des formules de tutorat, un essor massif de la formation.

Nous proposons, avec les syndicats, associations et organisations politiques de gauche de la jeunesse : la création d’une allocation autonomie formation pour les jeunes permettant le versement de cotisations, l’intégration dans la durée de cotisation de leurs années d’études, de leurs stages et des périodes d’inactivité forcées, des périodes de formation continue.

– la retraite par répartition, c’est l’emploi

Il est tout à fait possible et indispensable de consolider et de garantir le financement du système de retraite par répartition. Élargir sa base emploi-salaire est impératif. Cela permet de prélever plus de cotisations pour prendre en charge plus de retraités avec des pensions revalorisées.

Deux mesures essentielles de la proposition de loi sur le financement des retraites des députés communistes et du Parti de gauche visent cet objectif de création d’emplois et d’augmentation des salaires.

– Accroître et réformer les cotisations patronales.

Ainsi les entreprises qui suppriment l’emploi, freinent la progression des salaires et préfèrent les placements financiers aux projets créateurs d’emplois verraient leur taux de cotisation patronale augmenter. Cela viserait à imposer un nouveau type de gestion, tandis que celles qui développent l’emploi et les salaires, donc leur masse salariale, verraient leurs taux maintenus, mais l’accroissement de la masse salariale et des emplois ferait rentrer des recettes accrues pour la sécu et sa branche retraite.

Rendre plus efficaces les fonds publics gâchés dans les exonérations de cotisations patronales

Les exonérations de cotisations patronales qui coûtent aujourd’hui 30 milliards à l’État sont  inefficaces. Leur suppression libérerait les ressources financières nécessaires pour mettre en place un Fonds national et des Fonds régionaux pour l’emploi et la formation avec un nouveau crédit et de nouveaux critères d’affectation des crédits et des fonds des entreprises, une responsabilisation des banques et des entreprises, un pôle public du crédit impliquant des nationalisations des banques.

Une réforme de progrès social de la retraite, articulée à d’autres mesures visant à utiliser l’argent autrement, pour promouvoir les capacités humaines et non pour la rentabilité financière des capitaux des grands groupes, contribuerait à l’essor de l’emploi et au recul du chômage et de la précarité.

Vivre plus longtemps pour soi et pas pour son patron

Les jeunes refusent majoritairement d’être condamnés aux emplois précaires et au chômage à un bout, au report de l’âge de la retraite et aux basses retraites à l’autre bout. En effet, en même temps qu’ils aspirent à s’insérer dans l’emploi convenablement rémunéré, avec la reconnaissance de leur qualification et la prise en compte de leurs années d’études et de formation, les jeunes entendent aussi développer les activités hors travail notamment en refusant que l’allongement de la vie soit récupéré par les patrons pour travailler plus.

Jeunes, salariés, seniors, retraités, ensemble pour une nouvelle solidarité intergénérationnelle.

 

 

Déchéance de la nationalité : Réaction de Pierre Laurent

le 30 septembre 2010

Déchéance de la nationalité : Réaction de Pierre Laurent

L'Assemblée nationale a voté la déchéance de nationalité aux Français naturalisés depuis moins de dix ans qui auraient tué un dépositaire de l'autorité publique. Au mépris de la constitution française et de la Déclaration des droits de l'homme, le gouvernement introduit une distinction entre Français, qu'ils soient naturalisés ou non.

C'est grave, indigne et révoltant. L'objectif de cette forfaiture n'est évidemment pas de protéger les détenteurs de l'autorité publique comme fait mine de le présenter le gouvernement. Le raisonnement imbécile de la droite ne tient pas l'épreuve des faits.

Que deviennent ceux que la droite appelle les « Français de souche » qui s'attaquent aux représentants de la loi ? Sont-ils moins coupables que les autres ? Non, l'explication est malheureusement tout autre, il s'agit de draguer de façon la plus vulgaire la frange extrême de son électorat.

Cette semaine Newsweek fait sa couverture sur Sarkozy en chef des extrémistes européens. Le vote au Parlement lui donne raison. Pour notre plus grande honte.

Pierre Laurent, Secrétaire nationale du PCF

Paris le 30 septembre 2010

Roms : « le coup de pied de l'âne » donné par la commission européenne au gouvernement français

le 29 septembre 2010

La Commission européenne vient d'annoncer son intention d'ouvrir une procédure d'infraction contre la France pour non respect de la législation européenne suite aux expulsions de Roms.

Après les nombreuses réactions, au plan international, sur la politique française en matière d'immigration, la commission européenne fait la leçon à Paris. Décidément ce gouvernement touche le fond.

Il est plus que temps d'arrêter les frais pour ce pouvoir ouvertement xénophobe qui n'a de cesse que de donner des gages à son électorat le plus extrême. Le ministre Besson perd définitivement toute crédibilité avec sa énième loi sur l'immigration et ses articles anti-Roms. Cette loi était, selon lui, faite pour adapter à la législation française les directives de la commission européenne.

Voilà ce qu'on appelle de la part de la commission européenne au gouvernement français, « le coup de pied de l'âne ».

Olivier Dartigolles, Porte-parole du PCF, Responsable des questions européennes au PCF

Paris, le 29 septembre 2010.

« Supprimer la machine à souiller la France »

le 29 septembre 2010

On pouvait croire que la déculottée électorale avait mis un point final au sordide débat sur l'identité nationale. Et bien non, le sinistre Besson revient à la charge et en remet une couche en voulant faire de son Ministère une « machine à fabriquer de bons petits Français ». En réalité, il veut bel et bien trier les êtres humains, les bons des mauvais, ceux dignes de vivre en France des autres.

Décidément, le cancre de la République est le bon élève de la droite-extrême. Le PCF, lui, propose de supprimer la « machine à souiller la France » et son chef avec !

Le Ministère de l'identité nationale, de l'intégration, et de l'immigration doit être supprimé. Ce ministère est une honte pour notre pays et ses représentants sont tout autant écœurants.

Eliane Assassi, Responsable des questions d'immigration et de droits des migrants, au PCF

Paris le 28 septembre 2010.

Besson : Un ultime projet de loi qui déshonore notre pays

le 27 septembre 2010

Le projet de loi Besson est la 5ème réforme législative en sept ans stigmatisant les étrangers. Il illustre jusqu'à la caricature, l'acharnement du gouvernement sarkozyste à leur encontre.

Ce projet bafoue les droits les plus élémentaires pour mettre fin à la résistance et au travail des associations. Liberticide, il s'attaque à la protection par un juge des libertés individuelles.

Allongement de la durée de rétention, extension des zones d'attente à tout le territoire... ce texte est l'essence même du projet de la droite ultra libérale. Il s'agit non seulement d'opposer les citoyens entre eux, mais aussi de cibler des sous citoyens avec sous droits. Ce projet de loi entre en opposition frontale avec l'esprit de la Constitution et des valeurs républicaines.

Comme si ça ne suffisait pas encore, comme si la France n'avait pas été condamnée par la communauté internationale, des députés UMP, obéissants vassaux de Sarkozy, ont mis ce texte aux couleurs du discours de Grenoble. Les amendements s'attaquent aux Roms. Français provisoires, européens de seconde zone, refus de soins.... Ce n'est pas la France que nous voulons.

Cet ultime projet de loi sur l'immigration n'en finit pas de déshonorer notre pays, il doit être battu, et le gouvernement qui le porte, avec.

Eliane Assassi, Responsable des questions d'immigration et de droits des migrants, au PCF

Paris le 27 septembre 2010

Violences à Thiais : le gouvernement 100% responsable

le 23 septembre 2010

Une rixe s'est produite aujourd'hui devant le lycée Guillaume-Apollinaire de Thiais. Des coups de feu ont retenti. En février 2010, une agression au cutter avait déjà eu lieu dans le même établissement. Les enseignants avaient alors fait valoir leur droit de retrait afin de réclamer des moyens humains supplémentaires.

Cet événement grave met en évidence, une fois de plus, l'échec total du gouvernement en matière de sécurité. La droite est responsable à 100% de cette explosion de violence. C'est elle qui a fait le choix de diminuer de manière drastique la présence d'adultes dans les établissements scolaires, en procédant à des dizaines de milliers de suppressions de postes. Dans ce domaine, comme dans tous les autres, il est temps de changer de politique. La présence humaine et le rétablissement des postes supprimés sont essentiels pour répondre concrètement à cette situation.

Ian Brossat, Chargé des questions de sécurité au PCF

Paris, le 22 septembre 2010.

Pacte pour les droits et la citoyennete

le 21 septembre 2010

Hortefeux/Délinquance : A la recherche du bouc émissaire

le 20 septembre 2010

Dans un entretien au Figaro Magazine, le Ministre de l'Intérieur s'attaque à tout et à tout le monde, outrepassant ses fonctions, confondant droit et justice et jouant sur les émotions et sur les peurs.

Aux abois, le gouvernement égrène une longue liste de boucs émissaires pour éluder ses responsabilités dans la faillite de sa politique ultra-sécuritaire. Après les parents de mineurs délinquants, les « Français d'origine étrangère » et les gens du voyage, Brice Hortefeux stigmatise les magistrats. Sur plusieurs pages, il les accuse de remettre en liberté des criminels et des violeurs, de mettre en danger la population et de manquer de bon sens.

Face à une délinquance qui progresse, notamment à Paris (1,2% en 2010), le Ministre relativise les suppressions de postes de policiers et invoque la vidéo-surveillance. Il nous promet en vérité des lendemains qui déchantent puisque cette dernière ne fait progresser le taux d'élucidation que de moins de 5% sans prévenir les crimes et les délits.

Plus caricaturale que jamais, la politique de sécurité du gouvernement se résume à une politique pénitentiaire. Plutôt que de faire baisser la délinquance, le Ministre de l'Intérieur veut bourrer les prisons. Les Français qui attendent que le droit à la sécurité soit respecté, attendront...

Ian Brossat, chargé des questions de sécurité au PCF

Pari, le 20 septembre 2010.

Roms : « Une attitude indigne d'un chef d'État »

le 17 septembre 2010

Le Président de la République déshonore chaque jour un peu plus notre pays. Malgré la réprobation du monde entier, Nicolas Sarkozy continue dans sa fuite en avant xénophobe en justifiant la poursuite de la chasse aux Roms et aux étrangers.

Après s'en être pris violemment à Viviane Reding, il s'est livré à une féroce altercation avec le Président de la Commission Européenne Barroso, dont il a cherché à nier l'existence quelques heures plus tard devant les journalistes.

Non content de diviser les Français entre eux, il tente maintenant d'opposer les peuples européens. Cette attitude est indigne d'un chef d'état !

Nicolas Sarkozy tente de justifier l'inacceptable, n'hésitant pas à mentir sur sa non-connaissance de la circulaire du ministère de l'intérieur jugée discriminante. Ses accusations contre un obscur fonctionnaire du ministère de l'Intérieur ne trompent personne.

Aujourd'hui, il fait mine de découvrir l'existence de bidonvilles aux portes des grandes villes qu'il juge désormais inacceptables sur le territoire français. Mais le Président se moque du monde, lui qui n'a eu de cesse avec son gouvernement de casser le logement social et l'hébergement d'urgence qui relève pourtant de la seule compétence de l'État.

Pierre Laurent, Secrétaire national du PCF,

Paris, le 16 septembre 2010.

Rock Sans Papiers

le 16 septembre 2010