La revue du projet

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La fête du vin doux avec le Front de gauche!!

le 12 septembre 2012

La fête du vin doux avec le Front de gauche!!

Fête de l'Humanité 2012-Flyer sur l'exposition « Les convois des 45000 et des 31000

le 12 septembre 2012

Fête de l'Humanité 2012-Flyer sur l'exposition « Les convois des 45000 et des 31000

PSA:le gouvernement lâche, le Front de gauche lutte!!

le 12 septembre 2012

PSA:le gouvernement lâche, le Front de gauche lutte!!

PSA, le gouvernement lâche, le Front de gauche lutte !

Quand il sagit de laustérité le gouvernement sait garder sa ligne fermement, pas de référendum sur le Pacte Budgétaire Européen malgré les 72% de français exigeant dêtre consultés.

Malheureusement cette fermeté gouvernementale nest plus quand il sagit de sauver les emplois.

Inacceptable avant lété, la suppression de 8 000 emplois et la fermeture du site dAulnay programmées par le groupe PSA, sont devenues des mesures de restructuration nécessaires pour Arnaud Montebourg. Quel choque !

En 2009 PSA a obtenu un prêt de létat de 3 milliards deuros, en contrepartie dun maintien de lemploi, en 2011 PSA a réalisé des bénéfices, comment peut-on accepté dans ces conditions les suppressions demplois ?

Le Front de Gauche refuse quune fois de plus les mauvais choix stratégiques des patrons préférant verser des dividendes aux actionnaires plutôt quinvestir dans linnovation, se répercutent sur les travailleurs. Dans ce conflit social, nous porterons les valeurs de la gauche, la vraie, celle qui propose linterdiction des licenciements boursiers, la nationalisation des usines que laissent tomber des actionnaires trop rapaces et la création de nouveaux droits pour les salariés trop souvent désarmés face au patronat.

Localement, des usines sous-traitantes telles que TRW à Orléans La Source, risque dêtre prises dans un effet domino, cest une inquiétude des militants et élus communistes orléanais qui ne lâcherons rien dans la lutte pour l’emploi.

Nous sommes au soutien des syndicats qui appellent à une journée daction pour le sauvetage de lindustrie le 9 octobre, dici là, nous travaillerons sans relâche à la mobilisation de la population et nous lutterons contre le dogme libéral de la compétitivité.

En tant que membre minoritaire de la majorité, nous ne laisserons pas le gouvernement socialoécologiste décrédibiliser la gauche. Nous maintenons la pression, au nom des 4 millions de français qui ont voté JL Mélenchon au printemps et qui attendent de nous une lutte ferme face aux crimes sociaux en vue.

Pour le PCF d'Orléans

Julien Peron

Courrier d'Alain Blanchard au maire de Compiègne Philippe Marini après les incidents de la commémoration du 7 juillet - 10 juillet 2012

le 11 septembre 2012

Courrier d'Alain Blanchard au maire de Compiègne Philippe Marini après les incidents de la commémoration du 7 juillet - 10 juillet 2012

Sur le stand du PCF 45 à la Fête de l’Humanité :

le 10 septembre 2012

Sur le stand du PCF 45 à la Fête de l’Humanité :

 

Fête de l’Humanité - Le rendez-vous politique de la rentrée !

            Quatre mois après la défaite de Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle ouvrant une nouvelle période politique dans le pays, les forces de progrès ont rendez-vous à la Fête de l’Humanité les 14, 15 et 16 septembre prochains.

Les défis pour la gauche, qui dispose désormais de tous les leviers du pouvoir, sont en effet immenses, à la mesure de la profondeur de la crise qui secoue l’Europe et le monde. Les dizaines de débats publics, de forums, universités populaires, qui mêleront responsables politiques, syndicalistes, salariés en lutte, intellectuels et acteurs engagés de la société, seront l’occasion de tirer les premiers enseignements des mesures prises par la gauche au pouvoir, mais surtout de mesurer les chantiers qui sont devant elle et qu’elle devra mener à bien pour ne pas décevoir.

Parmi les grandes thématiques au cœur des débats du week-end, l’Europe occupera une place de choix, quelques semaines après le lancement de la pétition, dans les colonnes de l’Humanité, pour un référendum sur le futur traité européen, véritable corset budgétaire. La lutte contre le chômage, l’emploi, l’interdiction des licenciements boursiers, la jeunesse… seront également au cœur des différents débats.

La Fête de l’Humanité c’est aussi la culture pour tous au concret avec des dizaines de concerts, du cinéma, du théâtre et des expositions fêtant le 50ème anniversaire de l’indépendance de l’Algérie.

Sur le stand du PCF 45 à la Fête de l’Humanité : Expo photos sur la prise de la Bastille par le Front de Gauche le 18 mars 2012, concerts de groupes locaux : WAKOS MUSIC (rap), MAJNUN (reggae), PALETTE EUROPE (chanson française) et peut-être une surprise nationale, démonstration de Graff par des artistes locaux, théâtre de rue, table politique, stand des Jeunes Communistes, restauration, buvette, petits déjeuners tous les matins. Et bien-sûr nos autres stands : Stand de la section de Briare (Avenue Salvador Allende) : buvette, spécialités portugaises et régionales. Une affiche réalisée spécialement pour la Fête de l’Humanité sera vendue sur le Stand. Stand de la section de Châlette (Avenue Paul Vaillant Couturier) : restauration rapide, buvette. Rencontre avec SALAH HAMOURI le Samedi à 12h30 sur le stand.

 

 

GIENNOIS - Réservations section de Gien du PCF
Samedi 15/09 uniquement :

  • 7h Les Bordes Garage Rogaume
  • 7h30 ancien Intermarché de Gien
  • 7h35 Carrefour Market à Gien
  • 7h50 place du marché à Briare

MONTARGOIS - Réservations Section de Montargis du PCF 02 38 98 89 72
Vendredi 14/09 :

  • co-voiturage - départ en soirée

Samedi 15/09 et Dimanche 16/09 :

  • 7h office de tourisme de Montargis
  • 7h15 place Jean Jaurès à Châlette

 

 

 

 



 

Voici la liste des départs organisés :

AGGLO ORLEANAISE

Réservations Fédération du PCF 02 38 77 80 50
Vendredi 14/09 :

  • Car de la Jeunesse : 18h départ de la Fédération du PCF

(5, rue Marcel Proust 45000 Orléans)

 

Samedi 15/09 uniquement :

  • 7h mairie de Saran

 

Samedi 15/09 et Dimanche 16/09 :

  • 6h15 centre commercial 2002 Orléans La Source
  • 6h30 parking de la prison d'Orléans
  • 6h45 centre commercial Lamballe à Fleury

 

La casse du service public!!!

le 10 septembre 2012

La casse du service public!!!

Prétexter la mise en place d’un tarif progressif pour lutter contre la précarité énergétique est un leurre. Celui présenté n’a aucun objectif social. D’ailleurs, la tranche minimale concernera l’ensemble des consommateurs, les riches comme les pauvres. C’est un projet dangereux car il cantonne les plus pauvres au minimum vital. La facture s’alourdirait dès lors que la puissance souscrite serait dépassée ; c’est donc la restriction par l’argent. Alors qu'il est possible de faire autrement à l'exemple de la proposition de loi des parlementaires communistes et du Parti de gauche instituant un dispositif national de solidarité visant à garantir de manière préventive et simple l'accès au droit fondamental à l'eau.

Si nous partageons l’idée de faire attention aux dépenses d’énergies, nous sommes persuadés que le premier chantier à régler est celui de la rénovation thermique, premières sources d’économies d’énergie possibles. Il est donc nécessaire de donner à tous les moyens pour réaliser les travaux de rénovation thermique et de performance énergétique. Ce sont le plus souvent les familles modestes qui occupent des passoires thermiques et ce sont encore ces mêmes familles qui possèdent des équipements électriques à moindre performance énergétique car moins chers à l’achat.

Concernant l’électricité, il existe 8 millions de personnes en précarité énergétique, c’est-à-dire que leurs dépenses énergétiques sont supérieures à 10 % de leurs revenus. Aussi, nous partageons l’idée que le Tarif de première nécessité (TPN) et le Tarif social solidarité (TSS) soient élargis à tous les minima sociaux. Par contre, vouloir réduire son financement à travers la seule Contribution du service public de l’électricité (CSPE) ne nous convient pas : celle-ci est essentiellement financée par l’ensemble des consommateurs via leur facture, y compris par ceux qui bénéficient des tarifs sociaux, alors que les gros consommateurs professionnels en sont exonérés. Il est nécessaire d’avoir une réflexion plus approfondie sur le financement des mesures sociales et plus largement sur l’ensemble des taxes qui composent les factures. Pour la seule CSPE, c’est 133 % d’augmentation en 18 mois, mais seulement 2% de son volume sert au soutien des plus démunis !

Le chantier de la tarification progressive est vaste et il mérite fortement que le gouvernement l’inscrive dans le débat énergétique qui s’ouvrira à partir de la conférence environnementale des 14 et 15 septembre prochain.

Le Parti communiste rappelle ses propositions essentielles :

  • Interdiction des coupures pour cause de précarité énergétique en hiver comme en été.
  • Mise en place d’une commission pluraliste (élus, salariés, usagers, entreprises, organisations syndicales, associations, partis politiques) pour fixer en toute transparence les tarifs du gaz et de l’électricité.
  • Gel des tarifs le temps de la révision de la formule tarifaire : décision que peut prendre le Premier ministre.
  • Garantir un vrai service public de l’énergie avec une égalité de traitement et un accès pour tous à une énergie la moins chère possible sur tout le territoire français.

Mercredi 12 Septembre Place d'Arc

le 10 septembre 2012

Mercredi 12 Septembre Place d'Arc

Une initiative pour promouvoir la fête de l'Humanité est prévue le
Mercredi 12 Septembre à Place d'Arc, rdv 14h à la Fédé
Si nous sommes assez nombreux nous ferons aussi signer la pétition pour un référendum sur le Pacte Budgétaire Européen.

Fraternellement
Julien
 

Les âges de la grève en France, Stéphane Sirot*

le 08 septembre 2012

Les âges de la grève en France, Stéphane Sirot*

La pratique et le statut de la grève ont traversé plusieurs périodes qui suivent l’évolution de l’histoire du salariat. Trois âges avérés et un quatrième qui semble se profiler peuvent être distingués.

De la Révolution française à la loi de 1864 : un fait coupable et marginal

 

Les débuts de l’industrialisation sont marqués par une certaine méfiance à l’égard de l’univers ouvrier, perçu par l’ordre dominant comme un corps singulier, sinon étranger. À un moment où règne la « condition prolétarienne », l’action revendicative est illicite. La Révolution ouvre la voie avec la loi Le Chapelier (juin 1791) : la « coalition », soit l’acte de cesser le labeur ou de s’organiser, est interdite. Le Premier Empire parachève le dispositif : la loi du 22 Germinal an XI (12 avril 1803) qualifie de « délit » la participation à une « coalition », infraction reprise en 1810 par le Code pénal qui prévoit des peines d’amende et de prison.
La grève est donc une prise de risques et un ultime recours. Le monde du travail, lui, privilégie, dans les premières décennies du XIXe siècle, des protestations silencieuses (absentéisme, freinage de la production, départ de l’entreprise...). Malgré tout, elle se répand prudemment à partir des années 1840.
L’action gréviste a alors les traits de caractère de son statut de fait coupable. Plus souvent que par la suite, elle connaît un déclenchement éruptif, sans avertissement. La présence d’organisations structurées est encore très aléatoire, les syndicats n’ayant pas encore eux-mêmes un caractère légal. Quant au patronat et aux pouvoirs publics, ils réagissent volontiers de manière brutale à ce qu’ils voient comme un acte de sédition. Les employeurs peuvent renvoyer librement des ouvriers récalcitrants et la loi les autorise à en appeler à la puissance publique pour faire respecter l’interdiction des « coalitions ». Celle-ci n’hésite d’ailleurs pas à user de la menace ou, moins fréquemment, de la force pour y mettre un terme.
Dans un contexte où radicalité et déséquilibre des rapports sociaux sont la règle, les actes de violence sont plus que jamais susceptibles d’éclater. Surtout dirigés contre les non grévistes, ils opposent aussi les ouvriers aux forces de l’ordre, avec parfois des morts. Enfin, les compromis sont rares et la revendication essuie régulièrement l’échec. Les ouvriers, qui cherchent principalement à protéger le niveau quotidien de leur rémunération, utilisent la grève comme un mode d’action défensif.

De 1864 à la Seconde Guerre mondiale : dépénalisation de la grève et reconnaissance d’un fait social en voie de banalisation

 

Les dernières décennies du XIXe siècle voient la montée en puissance de l'univers ouvrier. La « condition prolétarienne » commence à céder le pas à la « condition ouvrière », celle de l’intégration sociale en marche. Cela s’accompagne de la banalisation des modes de contestation de l’espace de l’usine : la grève devient peu à peu un événement presque normal des sociétés industrielles.
La loi inscrit bientôt dans les textes ces grandes évolutions : le 25 mai 1864, le Second Empire finissant supprime le délit de coalition. Les énergies revendicatives sont libérées et, à partir des années 1880, la grève connaît sa belle époque. Son accession au rang de fait social s’accompagne de modifications en profondeur de certains de ses traits. L’entrée en conflit devient un acte plus réfléchi, sous la direction plus fréquente d’organisations syndicales légalisées en 1884. Les pratiques s’enrichissent, notamment celles destinées à maintenir une participation massive et entraver la reprise de la production. Ainsi le recours aux piquets de grève commence à se développer à la fin du XIXe siècle. Puis les occupations d’usines sont popularisées par la vague de grèves de mai-juin 1936.
La revendication se diversifie et se complexifie. La question salariale demeure prioritaire, mais avec désormais des griefs à dimension régulatoire, telle dans l’entre-deux-guerres l’échelle mobile des salaires. D’autres demandes rejoignent l’avant-scène. En particulier celle de la réduction de la journée de travail qui franchit un palier en 1890, avec les mobilisations du 1er Mai pour les 8 heures.
Les actes de violence s’estompent. La pratique de la négociation devient plus courante. Enfin, lorsque la puissance publique intervient, elle cède moins à l’utilisation de la coercition, pour favoriser davantage l’arbitrage et la prévention.

De l’après-guerre au crépuscule du XXe siècle : l’institutionnalisation de la régulation conflictuelle des rapports sociaux

 

Après la parenthèse de Vichy qui interdit de nouveau les mouvements revendicatifs, le vent du changement qui souffle sur la France de l’après-guerre ouvre un troisième âge de la grève.
Avec les Trente Glorieuses, le salariat s’installe au cœur de la société et bénéficie de droits protecteurs. Dans cet environnement de légitimation accrue de la « condition salariale », les syndicats sont associés à l’administration du social et leurs modes d’action sont institutionnalisés. En 1946, le droit de grève est inscrit dans le préambule de la constitution de la IVe République, repris en 1958 par celle de la Ve. La suspension du labeur devient un instrument légitime de régulation conflictuelle des relations sociales : le rapport de forces contribue à dénouer l’écheveau des tensions accumulées et précède volontiers la recherche de solutions négociées.
Les protagonistes de ce nouvel âge gréviste se diversifient : le monde ouvrier est rejoint par l’ensemble du salariat (employés, secteur public, mais aussi dans une moindre mesure les cadres). Le contenu des demandes évolue. Si les grèves concernant les salaires restent majoritaires, la revendication s’élargit davantage à des griefs soulevant notamment le degré de légitimité du pouvoir patronal : on proteste contre les licenciements, contre le recrutement de salariés n’appartenant pas à un syndicat ou contre le sens de la politique de la direction à l’égard du personnel.
Quoi qu’il en soit, au cours des Trente Glorieuses, la régulation conflictuelle fonctionne plutôt bien, dans le cadre du compromis fordiste : les contraintes de productivité trouvent une forme d’exutoire dans la revendication salariale.

A l’orée du XXIe siècle : les métamorphoses et la mise sous contrainte croissante du droit à l’action collective

 

Les années 1980, marquées par la crise, le succès croissant des idées néo-libérales et la revalorisation des particularismes, modifient la donne. La conjoncture ébranle l’intensité et le sens de la conflictualité. D’abord, elle fait vaciller les sociétés salariales et le lien social représenté par le travail : les identités professionnelles se délitent, les droits sociaux sont remis en cause, la précarité et l’insécurité sociale se développent, le chômage de masse s’installe. Certes, la régulation conflictuelle des rapports sociaux ne disparaît pas. Mais un fléchissement de la fréquence du recours à la cessation du travail se fait jour, en particulier dans le privé. Dès lors peut se poser la question de savoir si la grève entre dans une phase de décomposition qui constituerait son quatrième âge.
Sans doute faut-il distinguer ici la pratique du droit. D’une part, il paraît raisonnable de penser que la grève continue de s’acclimater aux conditions de son époque : à l’atomisation des relations sociales répliquent des pratiques plus localisées, ponctuelles, courtes, sous la forme de débrayages centrés sur des griefs circonscrits. La revendication s’adapte : le salaire laisse un espace accentué à la défense de l’emploi. Et si, dans le privé, l’expression du mécontentement passe de façon grandissante par des conflits sourds, larvés ou indirects (grèves du zèle, pétitions, recours aux prud’hommes, refus des heures supplémentaires, absentéisme…), la grève demeure bien souvent l’outil naturel d’expression du mécontentement, comme l’illustrent les mouvements sociaux et autres journées d’action de 2008-2010 sur l’emploi, le pouvoir d’achat et les retraites.
D’autre part, le droit de grève subit des assauts destinés à en rétrécir le périmètre. La loi adoptée par le Parlement en août 2007 est ainsi la première à légitimer le service minimum par une mesure d’ordre général. Ses dispositions, telle l’obligation de se déclarer gréviste au moins 48 heures avant le début de la mobilisation, contradictoire avec le principe selon lequel le droit de grève, d’ordre individuel, laisse à chacun le libre choix de participer ou non à un conflit à tout moment et sans contrainte, ont un objectif évident : empêcher l’arrêt du travail de déployer sa fonction de nuisance. Insidieusement, là est l’essentiel : juridiquement le droit de grève est attaqué par la bande, mais dans les faits il est remis en question.

Depuis deux siècles, la pratique gréviste a démontré sa plasticité. Si elle semble traverser aujourd’hui une phase compliquée, elle n’en reste pas moins un instrument majeur à la disposition du salariat et qu’il lui faut préserver. Comme tout droit social, le droit de grève est une conquête parfois menacée.  

*Stéphane Sirot est historien. Il enseigne à l’université de Cergy-Pontoise.

La Revue du projet, n° 19, septembre 2013

 

L'Europe des peuples nous appelle

le 06 septembre 2012

L'Europe des peuples nous appelle

Patrick Le Hyaric démonte dans cet ouvrage la camisole de force dans laquelle les institutions européennes, de concert avec les marchés financiers, tentent d’enfermer les peuples pour longtemps. C’est l’austérité à perpétuité que prévoit le nouveau traité européen coécrit par M.Sarkozy et Mme Merkel.

Celui-ci a deux frères : le paquet de deux règlements qui fait de la Commission la police budgétaire, économique et sociale et le mécanisme européen de stabilité (MES), ce FMI européen. Ce livre les révèle, les décortique, en montre les conséquences terribles pour les peuples : souffrances sociales aggravées, recul considérable de la démocratie, vol de la souveraineté populaire.

Un système ultralibéral et totalitaire serait constitutionnalisé. Ces textes fracturent les idéaux de la République et conduisent à l’implosion de l’idée européenne. Le moment est sérieux et grave. Ce livre est un appel à la résistance et à lancer un processus unitaire de refondation de l’Europe.

Patrick Le Hyaric est directeur de l’Humanité et del’Humanité-Dimanche. Député au parlement européen, Vice-président du groupe de la Gauche unitaire, Gauche verte nordique.

Exclusif: l'intégralité du traité TSCG, du pacte de croissance et des deux règlements coercitifs votés par le Parlement européen.

Format : 13,5 X 21,5 à la française, dos carré collé, 254 pages - Pour le commander, cliquez ici.

Très gros succès de la 18e journée à la mer ! - Berck-Plage, 26 août 2012

le 06 septembre 2012