le 22 septembre 2012
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le 22 septembre 2012
Ouverture de la salle à 19 h 45 - Livres et documentation disponibles
le 22 septembre 2012
le 22 septembre 2012
le 22 septembre 2012
le 22 septembre 2012
le 22 septembre 2012
François Hollande veut nous faire avaler le même poison, sans avoir changé un seul ingrédient de la formule, après nous avoir promis un nouvel elixir pendant la campagne présidentielle !
Ne nous laissons endormir par ce philtre mauvais qui va entraîner la régression sociale et solidaire de l'Europe ! C'est le temps des vendanges, nous voulons un autre breuvage !
le 21 septembre 2012
1. Au- dessus de nos têtes, pas de nuages. La nuit, les étoiles, sur scène et dans le ciel. Dans les regards aussi. Des jeunes et des moins jeunes. Ceux qui, par habitude, par expérience, sûrs de leur fait, portaient fièrement ponchos et chaussures de pluie ont, pour une fois, perdu leur pari et récolté quelques ampoules aux pieds. Beaux joueurs, ils en rient encore. Bravo monsieur le monde, pour votre clémence. Les nuages étaient ailleurs.
2. Au rez-de- chaussée, sur le plancher des vaches, à hauteur d’homme et d’ouvriers, dans les espaces ouverts, les allées ou dans les stands, les nuages étaient là, partout présents, affichés, clamés, discutés, contestés.
3. Il y avait bien sûr un très gros nuage, déjà identifié, celui de la menace de ratification en catimini du traité européen d’austérité pour l’éternité, partout affichée et partout contestée. C’était prévu. Nous le savions avant de venir. Partout des signatures, des textes, des livres, des échanges pour faire grandir la contestation et obtenir un débat national. Nuage gris. Les militants, devant leur stand, habillés de rouge et de sourires, n’ont pas cessé, ont fait signer, ont débattu et convaincu, pendant trois jours. Tous différents et tellement semblables. Je m’interroge toujours ainsi : « Combien de débats ont eu lieu ? A quel niveau se situent les progrès réalisés par tous du point de vue de la connaissance des choses, de la compréhension du monde, du fait politique ? Ces milliers de discussions, concomitantes, dans un même lieu, entre personnes qui ne s’étaient encore jamais rencontrées, qui se cultivent mutuellement, peut-on, au bout du compte, en mesurer scientifiquement les effets ? ». Bon. Je n’ai pas de réponse.
4. Il y avait aussi un autre grand nuage, partout présent, noir, destructeur, prégnant. Les fermetures d’entreprises. Les employé(e)s, les ouvrier(es) étaient là, nombreux, identifiables, combatifs, expliquant à ceux qui prêtaient attention, et beaucoup le font sur cette fête, l’enjeu humain de leur combat, les drames, l’injustice. Ils ont aussi dit et démontré qu’il ne s’agissait pas simplement de leur affaire, qu’il ne s’agissait pas simplement de leurs problèmes, qu’ils n’étaient pas là pour entendre de la compassion et des messages d’encouragement, mais que l’intérêt humain général commandait une mobilisation d’un autre niveau. Je n’avais jamais assisté à cela. Des discussions d’un tel niveau politique, philosophique et économique. Ensemble, des salariés, des responsables syndicaux, des économistes, des avocats, des juristes, des élus communistes qui mettent en commun leurs savoirs et compétences, qui cherchent, qui élaborent des stratégies fondamentales, qui reprécisent des objectifs pour les semaines et les mois à venir. Sentiment étrange. Il m’a semblé qu’il s’agissait là du cœur vivant de la fête, avec ses pulsations, où on évoque le droit de préemption pour les salariés, où on amende les projets de loi, où on évoque les contraintes juridiques et les difficultés, les rapport avec les banques, les projets alternatifs dans ces entreprises, les SCOP…J’ai, je crois, un peu mieux compris ce que signifiait l’adjectif : REVOLUTIONNAIRE. J’ai aussi ressenti une certaine fierté d’être là, avec eux…Ils ont tous traversé la fête en une manifestation combative et heureuse.
5. D’autres nuages étaient là. La non régularisation des sans-papiers, la galère des salariés et cotisants, le manque de place dans les lycées, le coût des inscriptions en fac, les emprisonnés en Israël, les atteintes aux libertés dans le monde et en France, les salariés sanctionnés pour leur activité syndicale…Voilà.
6. Et la fête ? Bien présente, les retrouvailles, les accolades, les huîtres au petit matin ensoleillé pour nettoyer les conduits, les apéros entre amis, la jeunesse au visage marquée par les « efforts » de la veille, les costumes, les couleurs, « la balade des gens heureux » dans les allées, les artistes de rue et de scène. Oui, tout cela était bien au rendez-vous. Et puis, le travail pour que la fête vive, le travail inouï des « copains »des PO, infatigables et fatigués, « rénovés » chaque matin, s’activant sans relâche pendant plusieurs jours pour faire plaisir, pour « bien recevoir » chez soi, pour qu’il y ait des sourires sur les visages, jusqu’à la dernière heure. Qu’ils acceptent mon bravo. Bon sang, celle-là, elle était belle !