le 11 octobre 2013
Le vendredi 11 octobre à 11 heures, des camarades du Beauvaisis - dont les deux élus de Beauvais du groupe Front de gauche citoyen Thierry Aury et Fatima Lefranc - se sont retrouvés pour déposer à la préfecture du département les pétitions signées par 2 500 personnes, fruit du travail des communistes depuis l'été. Ce qui fut fait après lecture d'un échantillon de quelques mots inscrits par les pétitionnaires adressés à Hollande.
La première pétition dit « On veut que ça change aujourd'hui, pas en 2025 » (suite aux travaux laborieux d'été des ministres du gouvernement sur leur vision de la France en 2025). Elle demande :
Parmi les signataires, les participants à la Journée à la mer organisée pas le PCF Oise en août.
La seconde se présente sous la forme d'une carte-pétition interpellant le président de la République : « la retraite à 60 ans à taux plein pour toutes et tous, c'est possible ! » Elle était disponible sur la Fête de l'Humanité et les communistes la font signer depuis et continueront encore à récolter les signatures contre cette réforme injuste et inutile.
Alors que le projet de loi est examiné à l'Assemblée nationale cette semaine, le rejet de l'article 4 qui reporte du 1er avril au 1er novembre la revalorisation des pensions - provoquant de façon mécanique une baisse du pouvoir d'achat de 15 millions de retraités ! - avec des votes de députés PS montre le désarroi régnant chez les socialistes. La fable de l'erreur technique a fait long feu.
Pour l'Oise, 6 députés (le député PCF Front de gauche Patrice Carvalho mène la bataille contre ce projet de loi avec les camarades de son groupe) et 4 sénateurs
le 10 octobre 2013
le 10 octobre 2013
La CGT, FSU et Solidaires appellent à une
Manifestation contre la réforme des retraitesmardi 15 octobre à 12 h 30au départ de Saint-Augustinvers le Pont de la Concorde (face à l'Assemblée nationale) |
où le cortège rejoindra le rassemblement unitaire initié par FO.
Communiqué de la CGT du 30 septembre 2013
La mobilisation reste nécessaire, indispensable sur le projet gouvernemental de Contre-Réforme des retraites.
En effet, malgré, les fortes manifestations unitaires du 10 septembre dernier, le gouvernement persiste dans sa volonté d’allonger une nouvelle fois la durée de cotisation pour avoir accès à la retraite (43 ans pour les salariés nés à partir de 1973) ! C’est le prolongement et l’aggravation des contres réformes précédentes.
Ce projet est injuste, inacceptable, il conduirait à un appauvrissement des futurs retraités (notamment les femmes) et interdirait l’accès au système de retraite pour les jeunes !! Les organisations syndicales prendront contact avec les organisations syndicales lycéennes et étudiantes, pour leur proposer de participer à ces rendez-vous et poursuivre la mobilisation …..
Une autre réforme des retraites est possible. La retraite à 60 ans, les départs anticipés pour travaux pénibles dès 55 ans, tels que cela existe dans de nombreux statuts et Conventions Collectives : voilà des propositions qui vont dans le bon sens !
Le financement des retraites nécessite de construire des alternatives par l’apport de ressources nouvelles, tout particulièrement en améliorant le pouvoir d’achat des salariés et en créant des emplois. Il est urgent d’augmenter l’ensemble des salaires, du privé comme du public, ce qui impose d’en finir avec le gel du point d’indice et de revaloriser l’ensemble des salaires.
Pour changer de cap et faire face à la situation, il faut rompre avec les politiques d’austérité imposées par le TSCG et s’attaquer efficacement au coût du capital.
Le débat parlementaire qui s’ouvre le 7 octobre sur le dossier retraite doit être l’occasion pour les salariés de se faire entendre.
Déjà des appels unitaires à se mobiliser existent dans les départements.
Les organisations syndicales CGT, FO, FSU et SOLIDAIRES d’Île-de-France appellent :
Montreuil, le 30 septembre 2013
le 10 octobre 2013
le 08 octobre 2013
le 08 octobre 2013
le 08 octobre 2013
le 07 octobre 2013
Par CARRIOL Martine, le 07 octobre 2013
Nous attendions une rentrée plus revendicative en particulier sur la question des retraites.
Pourtant la condamnation de cette réforme qui ressemble comme une sœur à celle du règne de Sarkozy, est réelle.
La défiance à l’égard du pouvoir PS- EELV est forte sur de nombreux sujets. Les citoyens sont conscients du fossé entre les promesses de changement exprimées par le candidat Hollande et les mesures sociales et économiques néfastes, finalement pas si éloignées que ça de celles du gouvernement précédent.
Pour les chômeurs, les sans logements ou les mal logés, les précaires, les pauvres, les roms, tous les déshérités, la situation est dramatique. Elle est aussi scandaleuse dans un pays riche où les profits continuent de croître.
Le renoncement au changement promis est intolérable. Il confirme le glissement du PS vers les thèses libérales. Or les électeurs, dont nous sommes, ont chassé Sarkozy parce qu’il n’était que le représentant du grand capital. On constate d’ailleurs que l’UMP ne profite pas de la déroute du pouvoir actuel.
Le problème majeur réside dans le fait que les citoyens sont pour le moment paralysés par la déception, écoeurés par la politique, les politiques, tout le monde est mis dans le même sac sans le mériter. Certains se fourvoient sur les pistes du FN, ignorant son vrai visage, notamment son côté anti-social. Les votes des conseillers régionaux FN confirment ce trait à chaque plénière.
Dans ce marécage nauséabond présent, il est complexe d’envisager l’avenir.
Pour le Conseil régional, l’échéance immédiate et majeure est celle des orientations budgétaires et le vote du budget. Il me semble que l’on ne peut entonner le même refrain que l’Etat. L’austérité nationale c’est déjà mauvais, la Région ne doit pas en rajouter. Nous attendons des choix courageux et bénéfiques à l’ensemble des habitants de notre Région.
Le groupe FDG comme chaque année ira échanger sur les questions budgétaires dans chaque département et en débattra avec les citoyens présents à ces réunions. Comme chaque année aussi, il souhaite que les autres groupes de la majorité participent à ces rencontres sur le terrain. N’a-t-on pas défendu ensemble la démarche de la « démocratie participative » lors des scrutins régionaux ? Cet engagement serait-il aussi passé aux oubliettes ?
Quoi qu’il en soit le groupe FDG restera fidèle à sa conception avancée de la démocratie et fera sa tournée départementale pour informer et écouter.