La revue du projet

Les Saisons du Cinéma et ATTAC Oise, en partenariat, vous invitent à assister au film de Ken Loach « L’esprit de 45 »

À la suite de la projection, un débat avec la salle sera organisé en présence d’animateurs nationaux du Réseau d’éducation Populaire et de « 0 de conduite »

Trois projections avec débat étaient programmées :

• cinema Le Domino de Méru • lundi 30 septembre à 20 h 30
• cinéma Le Palace de Pont-Sainte-Maxence • jeudi 3 octobre à 20 h 30
• cinéma P. Lebrun de Clermont • samedi 5 octobre à 17 heures

Ce film de Ken Loach sur « l’esprit de 45 » est à rapprocher du film de Gilles Perret « Les jours heureux », dont la sortie nationale est prévue le mercredi 6 novembre 2013.

Entre mai 1943 et mars 1944, sur le territoire français encore occupé, seize hommes appartenant à tous les partis politiques, tous les syndicats et tous les mouvements de résistance vont changer durablement le visage de la France. Ils vont rédiger le programme du Conseil national de la Résistance intitulé magnifiquement : « Les jours heureux ».

Ce programme est encore au cœur du système social français puisqu’il a donné naissance à la sécurité sociale, aux retraites par répartition, aux comités d’entreprises, etc.

Comprendre comment les idées progressistes de « l’esprit de 45 » en Angleterre, le programme du C.N.R. en France, la mise en place d’institutions favorables au développement humain (la Banque Mondiale, le F.M.I. – Fond Monétaire International) ont pu être transformées et récupérées par le capitalisme mondialisé que nous connaissons aujourd’hui.

Voir aussi l'article de l'Humanité :

http://www.humanite.fr/culture/en-ce-temps-la-la-classe-ouvriere-allait-...

Le mois d’août en France est le mois des commémorations  de la libération.

Nous avons commémoré la libération de Verdun par les Alliés. Comme chaque année hommage a été rendu par les officiels ainsi que par la C.G.T. et le Parti Communiste au résistant Fernand LEGAY ainsi qu’à ses camarades.  Ceux-ci, au péril de leur vie, en neutralisant les explosifs posés par les allemands sur le pont devenu pont LEGAY ont  permis aux alliés de libérer Verdun avec un minimum de pertes pour nos soldats et la vile elle-même.

Nous avons salué la mémoire d’André Jannot  résistant FTP fusillé par les allemands le 17 août 1944 pour qui une stèle a été érigée par le Souvenir Français au cimetière de LINY devant DUN

La visite du Président Allemand  à Oradour sur Glane a permis de rappeler à tous la barbarie des nazis et des troupes SS. Un village anéanti,  642 victimes  civiles femmes et enfants. Un témoin raconte « dans l’église brulée la plupart des corps étaient calcinés quelques 350 femmes et enfants  étaient carbonisés méconnaissables,  dans la sacristie deux petits garçons se tenaient enlacés »….  les SS vont ensuite passer la nuit dans une maison où ils videront plusieurs centaine de bouteilles.  Ils partiront au son d’un accordéon dont joue un nazi perché sur un camion emportant les fruits du pillage.  http://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_d'Oradour-sur-Glane - Le massacre

Aujourd’hui,  dans un village meusien,  au cours d’une petite fête,  un individu rendait hommage au chef SS Rudolf HESS dauphin d’Hitler. Il portait un tee short  avec photo sur la poitrine et  hommage au dos. Il faisait l’article. Il commentait,  admiratif,  le parcours de ce monstre ; Il faisait le spectacle, prenait des contacts pour d’obscurs rendez vous.

Ces individus prospèrent dans le sillage du  front national qui montre la voie. IL est vrai que la plupart des dirigeants de ce parti ont  eu mail à partir avec la justice pour négation des crimes de guerre :  Pour LE PEN les fours crématoires qui ont exterminés les juifs et d’autres  peuples,  comme les tziganes, sont un détail de l’histoire. C’est ainsi qu’aujourd’hui des groupes néo nazi font l’apologie de telles horreurs.

 Il  faut que cesse cette épouvantable dérive : l’apologie de criminels de guerre doit être sévèrement sanctionnée comme la loi le prévoit.

Le Front de gauche vous incite à participer à l'

Emparez-vous du débat ! Vos avis nous intéressent : construisons ensemble !

Du 4 au 8 septembre s’est déroulée la 65^e foire de Corbeil-Essonnes.

Cet événement, important pour notre commune et sa région, a perdu de son élan depuis plusieurs années. Habituellement placée à la fin des vacances d’été, pour mieux marquer la reprise de l’activité économique, sociale et culturelle, cette manifestation n’a plus la même audience et la même force.

Les raisons de cette désaffection peuvent apparaître multiples : crise économique toujours présente, repli sur soi des familles en raison des nouveaux moyens de communication, perte d’intérêt  des populations pour ce type d’événement. Et pourtant, il existe un besoin de se retrouver, de sortir de chez soi, de participer à des manifestations populaires et collectives : nombreux sont les habitants de notre ville qui regrettent, par exemple, la disparition de la Cavalcade. C’est pourquoi, les véritables raisons sont peut-être ailleurs.

Auparavant événement municipal et régional, la foire de Corbeil-Essonnes devait son succès à l’attachement qu’avait l’ancienne majorité municipale à mettre en valeur cette manifestation.

Ainsi, le nombre de journées de foire a été réduit en 2012 de 8 à 5. On ne retrouve plus aussi marquées les thématiques générales liées à un pays, à un jumelage de villes, à une période de l’histoire ou à tout autre manifestation culturelle significative. Encore une fois, l’organisation a été confiée à une société privée, spécialiste de ce type d’événement, à qui par ailleurs on ne peut rien reprocher, mais cela démontre le désintérêt de la majorité municipale pour le contenu de cette manifestation.

Cette évolution est à l’image de la ville, en perte d’identité, avec des commerces qui désertent le centre-ville et des constructions pléthoriques à la périphérie, l’impression d’être depuis des années en chantier permanent. En ce moment encore, au bout de la rue Champlouis et autour de la place Salvandy, donc à proximité de la foire, des travaux importants se déroulent et cela n’attire pas les passants.

Voilà pourquoi il faut songer à rénover la foire de Corbeil-Essonnes, en faire un événement plus festif et plus populaire, peut-être moins commercial ; d’ailleurs les commerçants y sont de moins en moins nombreux, car cinq jours au lieu d’une semaine entière, ce n’est pas rentable pour eux vu le coût des emplacements.

Par ailleurs, les allées entre les stands sont mal organisées, des tables sont placés au milieu du parcours central, une majorité d’associations est peu connue, sans que cela soit du mépris à leur égard, et une baisse du niveau de la restauration sur place est à constater ; tout cela n’arrange pas la situation. On aurait pu mieux mettre en valeur le tissu associatif de notre ville, en encourageant toutes les associations à participer et en les aidant concrètement. On aurait pu leur confier une partie de l’animation. Cela aurait été plus attrayant pour les habitants.

Certes, la municipalité a fait beaucoup de promotion cette année pour cet événement, panneaux publicitaires accaparés par des affiches promotionnelles, enlèvement des panneaux d’expression libre, publicité à l’extérieur de la ville, mais cela n’a pas suffi. L’inauguration par des personnalités politiques de la ville et quelques élus, dans un endroit peu approprié, au bord de la fête foraine, n’a pas apporté le souffle nécessaire.

Seule la fête foraine continue d’avoir un certain succès, mais cela ne semble pas lié aux manifestations de la foire. On peut en effet organiser de belles fêtes foraines hors foire, d’autres villes le font. Ou on peut mieux lier les deux, c’est une piste à méditer.

Si la municipalité change de majorité au cours des prochaines élections locales, il faudra tenir compte de l’importance de la foire de Corbeil-Essonnes, comme vecteur de solidarité, de développement humain et économique dans cette ville.