le 28 octobre 2013
le 27 octobre 2013
le 27 octobre 2013
le 25 octobre 2013
le 23 octobre 2013
Repaire de Là-bas si j'y suis : La Révolution, le mercredi 6 novembre à 20 h au bar Le Plan B à Poitiers.
le 22 octobre 2013
La municipalité de Saint-Maximin organise une semaine intitulée :
Devoir de mémoire« Un peuple sans mémoire est un peuple en danger » du 10 au 15 novembre 2013 |
Il y a 70 ans, en mars 1944, le Conseil national de la Résistance publiait son programme, sous le titre « Les jours heureux ».
La grande illusion • Joyeux Noël
Entrée libre • Réservations au service culturel 03 44 61 18 40
à 11 h 30 • Cérémonie aux monuments aux morts, commémorant l’armistice de 1918 mettant fin à la 1re Guerre mondiale avec la participation des enfants de l’école primaire. Rassemblement à l’église
à 12 h • Vernissage de 4 expositions • Il y a 60 ans : 1953
Conseil national de la Résistance
Les grands évènements dans le monde et en France
1953 à Saint-Maximin
1953 : élection de G. Guyot et d’une nouvelle équipe municipale à dominante communiste
à 12h30 • Apéritif offert à tous
à 13 h • Repas traditionnel des sexagénaires
Tout habitant de Saint-Maximin né en 1953, homme ou femme, est invité, gratuitement, à ce banquet des sexagénaires, à condition de s’y inscrire
Inscription au service social
Celui-ci sera également adressé par courrier aux enfants de 6e et 5e
le 22 octobre 2013
le 21 octobre 2013
Bonjour
Pour réagir face à cette situation et à cette « non politique » de l'immigration [voir le communiqué de Resf ci-après] qui, de fait, perpétue les politiques xénophobes de Sarkozy and Co, en particulier localement, nous comptons sur vous pour former avec nous le prochain
cercle de silence du Bassin creillois (ce sera le 58e)jeudi 24 octobre, parvis de la gare de Creil, de 18 h à 19 h |
Venez pour la durée qui vous convient.
Solidairement
Association loi de 1901, membre du « Réseau éducation sans frontières » (RESF), de l'Union contre l'immigration jetable (UCIF) et de « D'ailleurs nous sommes d'ici » (DNSI)
Contact : solidarite.sans.papiers.creil@gmail.com ou cercledesilencecreil@free.fr
Le non-courage politique
Hollande intervient à la télé pour démembrer une famille, celle de Léonarda autorisée à revenir en France sans ses parents et ses frères et soeurs. C’est la seule solution qu’il a trouvé face à l’émotion et à la mobilisation des lycéens devant l’expulsion de deux jeunes scolarisés, Khatchik lycéen de 19 ans, et Léonarda collégienne de 15 ans. Il affirme sa fermeté pour répondre aux attentes, montées en épingle par les sondages, des électeurs de droite, qui pendant plus de 10 ans ont entendu Sarkozy et Le Pen associer « immigration et insécurité ».
« Je conduirai une lutte implacable contre l'immigration illégale » disait Hollande dans sa campagne. C’était son 50e engagement et il s’y tient dans son application la plus stricte. Sauf que depuis des années, des militants PS, des responsables de ce parti, Manuel Valls lui-même à l’occasion n’hésitaient pas à soutenir publiquement, à parrainer, à écrire aux préfets pour demander la régularisation d’une famille, d’un jeune. Ces engagements, multiples et dans tout le pays laissaient croire aux électeurs de gauche que le PS au pouvoir en tiendrait compte dans sa gestion de l’immigration et qu’en particulier, il serait attentif aux situations individuelles des personnes vivant en France depuis des années. Une partie de l’opinion publique attendait très rapidement après la présidentielle quelques gestes forts dans ce domaine.
Mais Hollande applique son programme : il nomme Valls à l’Intérieur et laisse l’immigration à la charge de ce ministère. La législation votée sous les deux précédents gouvernements reste en place sans aucun changement. L’annonce d’une nouvelle loi est sans cesse repoussée aux calendes grecques. Et désormais le PS explique qu’il faut respecter la loi, celle là même dont ses membres ont combattu les effets concrets sur des êtres humains bien concrets eux aussi. La seule modification annoncée par Hollande est une accélération des procédures d’examen des demandes d’asile, pour que les enfants n’aient pas le temps de s’intégrer à l’école. Face aux situations désastreuses, les militants et responsables PS ont longtemps baissé les yeux et laissé faire, même si l’affaire de Léonarda et l'expulsion de Khatchik ont amené certains d’entre eux à se démarquer publiquement de Valls. Un premier pas faut-il espérer. Une circulaire de novembre 2012 est censée permettre quelques régularisations. Elle n’a pas force de loi et laisse la plus grande liberté aux préfets. La famille de Léonarda rentrait presque dans les clous très restrictifs de cette circulaire, le préfet a décidé, en suivant les propos de son ministre de tutelle, que cette famille n’était pas « intégrable ». La scolarisation des enfants, l’avis des enseignants, la naissance d’un enfant en France, la présence de tous depuis cinq ans en France, n’existent pas, pire sont niés, refusés, exclus. Il est indispensable à la bonne marche de ce pays que cette famille soit expulsée vers le Kosovo, un pays pratiquement sans État dont on n’a pas besoin de demander l’autorisation pour accueillir ses prétendus ressortissants et dont le traitement fait aux Roms est reconnu carrément discriminatoire.
C’est la loi, disent Hollande et Valls. Une loi héritée de Sarkozy-Guéant et restée intacte. Et la procédure d’expulsion a été respectée : irruption de la police au domicile aux petites heures du matin, obligation de prendre rapidement quelques affaires et de laisser le reste derrière soi et même aller chercher l’enfant qui n’est pas au domicile. Bien sûr, le style de l’interpellation d’une gamine qu’on va saisir dans le bus au cours d’une sortie scolaire comment si c’était un dangereux criminel pour lequel toutes les forces de police doivent être mobilisées toutes affaires cessantes, est un peu choquant, même Hollande le reconnaît.
Mais ce n’est pas cet aspect, anecdotique, qui l’est. Ce qui est choquant c’est que la loi prescrive l’expulsion d’une famille qui vit ici depuis des années. Et c’est le manque de courage politique de ceux qui justifient ces lois, les font appliquer par leur administration et refusent de les changer.
le 21 octobre 2013
le 20 octobre 2013