le 08 December 2013
le 05 December 2013
le 04 December 2013
Le Snes-FSU retraités de l'Oise organise une
Projection-débat du film « Les jours heureux »réalisé par Gilles Perret • La Vaka Productions • 2013 samedi 25 janvier 2014 à 17 heurescinéma Paul Lebrun (en face de la Poste) à Clermont |
Raymond Macherel, membre de l'équipe de réalisation du film, participera au débat avec des militants du SNES.
Entre mai 1943 et mars 1944, sur le territoire français encore occupé, seize hommes appartenant à tous les partis politiques, tous les syndicats et tous les mouvements de résistance vont changer durablement le visage de la France. Ils vont rédiger le programme du Conseil national de la Résistance intitulé magnifiquement : « Les jours heureux ».
Ce programme est encore au cœur du système social français puisqu’il a donné naissance à la sécurité sociale, aux retraites par répartition, aux comités d’entreprises, etc.
le 04 December 2013
le 04 December 2013
le 03 December 2013
le 03 December 2013
le 03 December 2013
le 02 December 2013
Espace Marx Oise a conclu la série 2013 de ses conférences-débats par une soirée de haute volée pendant laquelle Yves Dimicoli, de la commission Économie du PCF, a présenté brillament à plus de cinquante personnes le coût du capital. Ce dernier, dont on n'entend jamais parlé, pèse pourtant bien plus lourdement sur notre économie que le sempiternel « coût du travail » qui lèserait la compétitivité. Il pèse jusqu'à asphyxier toute activité et bloquer tout progrès de société pourtant permis par les nouvelles technologie de l'information et de la communication. Par exemple en choisissant de mettre les personnes hors du travail plutôt que de le partager, alors que les gains de temps issus de la hausse de la productivité pourraient bénificier à chacun.
Le PCF a décidé de mener la bataille idéologique ces prochains mois contre le coût du capital : derrière cette lutte, c'est un projet de société qui est en gestation.
Voici la transcription de l'introduction d'Yves Dimicoli, dans laquelle il montre les enjeux liés au coût du capital.
En 1981, il y a eu une alternance, la droite était battue, la gauche avec François Mitterrand est arrivée à la tête de l’État. Immédiatement, le patron des patrons de l’époque, qui s’appelait Gattaz déjà, a pris le mors aux dents et a commencé à monter sous la forme d’une campagne quotidienne la culpabilisation du coût du travail. En d’autres termes, les gens qui n’ont que leur force de travail pour vivre, dès lors qu’ils la vendent à un patron, ne sont qu’un coût, un coût sur lequel il faudrait sans cesse économiser parce que ce coût grèverait, nous dit-on, la compétitivité des entreprises. Et comme le lien a été fait grâce à cette campagne tenace depuis des années et des années entre la sécurité de l’emploi d’un côté et de l’autre côté la compétitivité des entreprises, hé bien on arrive à des situations comme on l’a vu tout récemment en Bretagne où, parce qu’il n’y a pas d’alternative ou parce qu’on ne voit pas justement à quel point c’est le coût du capital qui est à l’origine des difficultés, et non pas le « coût du travail », on voit des salariés comme chez Gad se taper les uns sur les autres parce que les uns sont gardés dans l’emploi et les autres sont rejetés dans le chômage.
On mesure dans ces conditions le travail de rassemblement pour faire reculer cette idée « le coût du travail est à l’origine de toutes les difficultés » parce que, au contraire, c’est le coût du capital qu’il faudrait faire reculer afin de dépenser plus et mieux pour développer les capacités de chacune et chacun. Cette bataille est au cœur des enjeux de rassemblement d’aujourd’hui et de demain.
le 02 December 2013