La revue du projet

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20140111-LeP-Clermont-Agnetz-Les bons résultats de Voisins vigilants

le 18 January 2014

20140111-LeP-Clermont-Agnetz-Les bons résultats de Voisins vigilants

La Social-Démocratie attaque de plus en plus fort !

le 17 January 2014

La Social-Démocratie attaque de plus en plus fort !

La situation sociale de la France se dégrade au quotidien. Il suffit de faire quelques portes à portes pour le constater. Le droit à l'énergie, le droit à la santé sont de plus en plus secondaires pour les habitants des quartiers populaires.

Les avertissements au niveau mondial sur l'application de l'austérité sont de plus en plus retentissants et les exemples de la Grèce, l'Espagne, l'Italie et même celui la France nous montrent que cette politique, en défaveur du peuple, ne fait qu'accroître les inégalités entre les riches et les pauvres sans trouver de solutions.

Pendant ce temps-là, Hollande s'obstine à appliquer des vieilles recettes libérales qui ont ruiné plus d'un pays dans les dernières décennies. Il répond ainsi favorablement à toutes les demandes du Medef qui lui se réjouit de la mise en place de mesures pour lesquelles il n'aura même pas eu besoin de se battre.

Lors de ses vœux puis de la conférence de presse de mardi, un nouveau pacte visant à supprimer la cotisation familiale patronale a été présenté.

D'ici 6 mois, d'après les prévisions, c'est une nouvelle économie de 30 milliards d'euros que feront les patrons alors que, rappelons-le, le smic n'a augmenté que de 12€ par mois par personne début janvier.

En contrepartie que donne-t-on aux salariés pour améliorer leur vie ? Strictement rien, si ce ne sont des promesses dans le vent qui n’aboutiront sûrement pas à une vie meilleure pour tous.

Réveillons-nous face à cette accélération du social-libéralisme de ce gouvernement et de ce Président qui renient toujours les raisons pour lesquelles ils ont été élus. Le peuple de gauche doit se réveiller et ne rien lâcher sur leur volonté de mettre « l'humain d'abord » comme projet de société.

Assemblée générale du comité poitevin France Palestine (Poitiers)

le 13 January 2014

Assemblée générale statutaire le Mardi 14 janvier à 18h à Beaulieu.
Ordre du jour :
    compte-rendu d'activités et financier 2013
    rapport d'orientation et projet d'activités 2014
    budget prévisionnel
    élection du bureau
    paiement de la cotisation 2014 (15 € - 7,50 €pour les chômeurs et étudiants)
Suivie d'un repas en commun, chacun apportant un petit quelque chose à partager. N'oubliez pas assiettes, couverts et verres. Après le repas, Jean Claude Guilbert fera un compte-rendu de son récent voyage en Palestine.

Confirmer sa venue auprès de  sylvette.rougier(a)wanadoo.fr

Renseignements sur http://www.poitiers-palestine.org/

A Metz, l’Humain d’abord !

le 10 January 2014

A Metz, l’Humain d’abord !
A Metz, l’Humain d’abord !  C’est  le nom que portera  la liste  construite par le Front de Gauche.  La présentation de ce nom et des objectifs de la liste  a été faite ce samedi  11 janvier  au cœur de la ville  au Pontiffroy. Plus de  120 personnes, candidats, militants et amis ont participé à cette première initiative. De très nombreux jeunes étaient dans l’assistance. Dans son allocution  Jacques Maréchal, tête de Liste,  a décliné les trois orientations  de la liste : citoyenneté,  Ecologie et solidarité.  Nous ne voulons pas faire une campagne de témoignage mais une campagne pour faire jouer les lignes du débat politique et faire avancer des  propositions concrètes pour améliorer la vie des gens. Le candidat a annoncé différentes initiatives autour des questions de transports urbains, de l’école du logement et de la santé. Il a également annoncé une campagne collective et riche de l’apport de l’ensemble des candidats et candidates.   La campagne démarre par une distribution du premier tract de campagne avec un premier tirage de 10 000 tracts.
 
En pièce jointe le texte de l’intervention et l’appel à soutenir la liste.
 

Lutte contre l'extrême droite: semaines du Réseau

le 10 January 2014

Lutte contre l'extrême droite: semaines du Réseau

Année de luttes, 2014 verra s’amplifier notre combat contre l’idéologie d’extrême droite, et notamment celle développée par le FN.

A cette fin, le Réseau vigilance 35 contre le racisme et la xénophobie d’Etat (dont le PCF est partie prenante), organise en janvier deux semaines d’initiatives sur l’extrême droite. Le 1er RDV sera une soirée-débat dont le thème est le suivant :

« Entreprise, syndicalisme et Front National ».

Elle se déroulera mardi 14 janvier - 20h à Carrefour 18, 2 rue d’Espagne (Métro Fréville) à Rennes.

Intervenants : Patrice Forgeau (secrétaire général de l'UD CFDT), Loïc Morel (secrétaire général de l'UD CGT), Noël Daucé de la FSU ainsi qu’un membre de l’Union syndicale Solidaires nationale.

Ci-joint le programme détaillé des semaines en question.

Rappelons que jouant sur toutes les ambiguïtés, Marine Le Pen n’hésite pas, dans ses interventions, à dénoncer les spéculateurs et les marchés financiers. Mais elle se garde bien, dans son programme, de s’attaquer à ces derniers. Bien au contraire, en portant la division entre les opprimés, en dénonçant les syndicats, Marine Le Pen fait le jeu d’un patronat qui n’a de cesse de vouloir rogner sur les droits des salariés.

20140110-CP-Picardie-« En campagne, le racisme est banal »

le 10 January 2014

20140110-CP-Picardie-« En campagne, le racisme est banal »

Droit à l'avortement : soutien aux Espagnoles !

le 09 January 2014

Droit à l'avortement : soutien aux Espagnoles !

Rassemblement Samedi 11 janvier à 11h, place du marché pour le droit à l'avortement. Soutien aux Espagnoles.

20140108-OH-Creil-Rétro 2013 : Les travailleurs sans papiers tous régularisés

le 08 January 2014

20140108-OH-Creil-Rétro 2013 : Les travailleurs sans papiers tous régularisés

20140108-OH-Oise-Démographie communale [Insee]

le 08 January 2014

20140108-OH-Oise-Démographie communale [Insee]

Du chômage aux demandeurs d’emploi : la mesure statistique du marché du travail, Michaël Orand

le 05 January 2014

Du chômage aux demandeurs d’emploi : la mesure statistique du marché du travail, Michaël Orand

Vu l’importance qu’a prise ce problème depuis le début de la crise, on comprend aisément que les statistiques du chômage soient chaque mois parmi les plus attendues. Au cours de ces derniers mois, la production de ces chiffres n’a pas été des plus aisées pour le système statistique public : problème téléphonique, baisse des taux de réponse, changement de questionnaire. Le plus gros obstacle a surtout été de faire comprendre les implications, pas toujours évidentes, de ces divers événements sur les statistiques publiées. À cette occasion a été rappelée, certes, la difficulté chronique du système statistique à communiquer clairement et efficacement, mais aussi la méconnaissance d’une majorité du public et des média de ces chiffres, de leur signification et de leurs conditions de production.

Deux mesures différentes :
taux de chômage et DEFM

En France, deux chiffres sont publiés à intervalle régulier : le taux de chômage dit « au sens du BIT », tous les trimestres, et le nombre de demandeurs en fin de mois (les « DEFM » dans le jargon statistique), chaque mois. La principale difficulté réside en ce que ces deux statistiques sont indifféremment présentées sous le terme générique de « chiffres du chômage », alors qu’elles mesurent deux choses très différentes. En ce qui concerne les DEFM, on le verra, il est même parfaitement erroné de parler de chômage.

Le taux de chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) est mesuré par l’INSEE, via l’enquête « Emploi ». Cette statistique a une définition très stricte qui permet sa comparabilité entre les différents pays. Un chômeur au sens du BIT est une personne qui est :
- sans emploi : elle n’a pas travaillé la semaine précédant l’enquête (ne serait-ce qu’une heure)
- prête à travailler : elle est disponible pour prendre un emploi sous 15 jours
- et en recherche d’emploi : elle a cherché un emploi dans le mois précédent l’enquête, voire en a trouvé un qui commence dans moins de trois mois.

Pour obtenir le taux de chômage, on rapporte le nombre de chômeurs ainsi identifiés à la population active totale, qui correspond aux chômeurs et aux actifs occupés (cela exclut toutes les personnes qui ne sont pas en âge de travailler, dont les retraités, mais aussi les étudiants qui ne travaillent pas).

Le chiffre des demandeurs d’emploi en fin de mois est quant à lui tiré des fichiers administratifs de Pôle emploi, traités par le service statistique du ministère du Travail et de l’emploi, la DARES. Il s’agit simplement de compter le nombre de personnes inscrites à Pôle emploi, notamment en distinguant les différentes catégories administratives (les fameuses catégories A, B, C, D et E). Par leur définition même, les catégories B et C comptent des personnes qui ne sont pas chômeuses, puisqu’elles occupent un emploi (soit 1 553 500 personnes fin août 2013). De même, les catégories D et E de Pôle emploi regroupent des personnes qui ne sont pas tenues de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ce qui contredit le troisième critère de la définition du chômage au sens du BIT.

Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi inclut donc des personnes qui ne sont pas à strictement parler des chômeurs. Mais le biais ne fonctionne pas que dans un sens, et il est également possible que des chômeurs au sens du BIT ne soient pas comptabilisés dans les fichiers de Pôle emploi, parce qu’ils ont été radiés par exemple, ou bien parce qu’ils n’ont tout simplement jamais effectué les démarches administratives nécessaires. La question du non-recours aux droits, notamment dans les quartiers les plus difficiles, prend de plus en plus d’importance pour le service public de l’emploi.  

 

Enjeux statistiques différents
La nature de ces indicateurs, tant dans leur définition que dans leur mode de collecte, implique des enjeux statistiques très différents : pour le chômage au sens du BIT, mesuré par une enquête non exhaustive, l’enjeu est de garantir la crédibilité des réponses et la représentativité des résultats ; pour les DEFM, l’enjeu est la fiabilité des données administratives, et la bonne prise en compte des modifications de règles, sur les radiations par exemple, dans l’analyse des données brutes.

Quoi qu’il en soit, malgré toutes les différences développées ci-dessus, on constate finalement dans les données des évolutions assez comparables (graphique) du nombre de chômeurs au sens du BIT (2,97 millions au 1er trimestre 2013) et des DEFM (5,29 millions toutes catégories confondues). Dans ces conditions, ce sont plutôt des critères externes qui vont conduire à privilégier l’un ou l’autre : fréquence des données ou comparabilité internationale par exemple.

La Revue du projet, n° 32, décembre 2013