La revue du projet

La revue du projet
Accueil

«99%» Le livre de Pierre Laurent

le 29 mars 2016

«99%» Le livre de Pierre Laurent
Le 7 avril prochain, mon livre «99%» sort en librairie. J’en entends déjà certains dire: «quoi encore un livre d’un responsable politique? Encore des «Je…bla bla bla» et des «moi, moi, moi... bla bla bla», des «J’ai changé, je suis meilleur, je suis l’homme ou la femme de la situation»...! Et bien non! Avec ce livre j’ai choisi de parler de NOUS. Nous, les 99%, nous qui formons la masse, le peuple, à qui les «1%» veulent dicter leur loi. Nous qui, organisés, mobilisés, disposons du pouvoir de faire changer les choses. Ce livre est un appel à la prise de conscience. Je l’ai écrit en découvrant le dernier rapport de l’ONG Oxfam international dévoilant que les 1% les plus riches possèdent autant que les 99% restant. Ces 1% dont je dévoile le système (économique, politique, institutionnel et médiatique) sur lequel repose leur pouvoir, pour mieux l’affronter et le dépasser. Encore faut-il que nous ayons confiance en nous et en notre capacité à reprendre le pouvoir.
 
La Section du 14e du PCF vous propose de réserver votre exemplaire par SMS: 06 58 10 21 82 ou par e-mail: Jean.Louis.Olivier75014@gmail.com

LE COMBAT ANTI-RACISTE : UN DEFI A RELEVER !

le 21 mars 2016

LE COMBAT ANTI-RACISTE : UN DEFI A RELEVER !

► A l'occasion du 21 mars, journée internationale de lutte contre le racisme, le Parti communiste entend relever avec plus de force ce combat pour recréer de l’unité et gagner la bataille de l’égalité réelle.

 

► Mener le combat antiraciste c’est sortir de l’ambiguïté politique et prendre des mesures concrètes

 

 

Le 21 mars 1960, la répression de la manifestation pacifique contre la loi sur les « laissez-passer » à Sharpville, en Afrique du Sud se termina par la mort de 69 manifestants. Ce massacre fut un moment décisif dans la lutte contre l'apartheid. Il amena l'Assemblée générale de l’ONU à faire du 21 mars une journée mondiale de lutte contre le racisme.

Le combat est rude. Ce n’est qu’en 2001, lors de la Conférence mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l'intolérance que les États ont enfin reconnu que l'esclavage et le commerce de l'esclavage avaient été « un crime contre l’humanité ». Malgré une législation qui condamne mieux les pratiques et idéologies racistes, il est inquiétant de constater une recrudescence du racisme en France, eu Europe et dans le monde. En témoigne la honteuse campagne de Donald Trump aux USA et les campagnes xénophobes contre les migrants.

 

La France est montrée du doigt !

La commission européenne contre le racisme et l'intolérance (ECRI) vient de publier un rapport sur le racisme en France de 2010 à 2015. On y pointe la croissance des actes xénophobes, antisémites et islamophobes ; des attentats meurtriers motivés par l’antisémitisme ; un traitement inhumain des roms et une conception restrictive de la laïcité source potentielle de discriminations.

La France, pays de la déclaration des droits de l’homme est une nouvelle fois montrée du doigt : « Le discours de haine, de par sa banalisation dans la sphère publique, demeure un sujet de préoccupation ».

On sait le rôle détestable que peuvent jouer des discours politiques et médiatiques dans la libération de la parole raciste ou dans l’instrumentalisation de la laïcité pour exclure !

Cela se traduit par un racisme ordinaire non répertorié par les statistiques. L’étude du phénomène de sous-déclaration des plaintes pour propos racistes  conclut que 92% des injures ne sont pas déclarées et qu’il en est de même pour 76% des menaces. Des centaines de milliers de citoyens sont, donc, en France victimes d’injures à caractère raciste et atteints dans leur dignité.

30 ans après la marche pour l’égalité, 10 ans après la révolte des banlieues, la situation des descendant-e-s de l’immigration post coloniale et originaires des DOM-TOM, malgré quelques progrès, reste marquée par les inégalités, les discriminations et la stigmatisation

Des études pointent que l’origine « ethno-raciale » réelle ou supposée entraîne des discriminations à l’embauche, dans l’accès au logement, aux loisirs.

Le racisme a une fonction utile: désigner un bouc émissaire comme dérivatif aux politiques libérales génératrices d’inégalités. On s’en prend au concurrent potentiel, à l’Autre.

Nourri par les frustrations, les souffrances, les inégalités et les déchirures que provoque notre société en crise, par la multiplication des conflits dans le monde, le racisme gangrène la République, lui fait perdre ses valeurs et les faiseurs de haine exacerbent la concurrence entre les victimes du racisme.

Le PCF considère urgent d'amplifier la lutte contre tous les racismes

Il est positif de renforcer de la législation pour condamner la haine sur les réseaux sociaux, les actions en milieu scolaire ou de mettre en place des comités opérationnels contre le racisme (CORA) dans les départements.

Mais mener le combat antiraciste c’est sortir de l’ambiguïté politique :

Le Gouvernement Valls Hollande ne peut pas déclarer l’année 2015 Grande Cause Nationale de la lutte contre le racisme et prôner la déchéance de nationalité ou encore refuser la mise en place du récépissé contre le contrôle au faciès

Quand on est 1er Ministre on ne combat pas l’observatoire de la laïcité présidé par Jean Louis Bianco dont l’action est reconnue par toutes celles et tous ceux qui agissent contre les discriminations

Quand on est 1er Ministre, on cesse d’assimiler l’antisionisme et la critique d’Israël à de l’antisémitisme, au risque de diffuser le poison antisémite Le rôle d’un délégué interministériel à la lutte contre le racisme n’est pas de combattre les organisations antiracistes qui ne partagent pas ses vues mais de travailler avec toutes pour combattre toutes les formes de racismes sans les hiérarchiser.

Mener le combat antiraciste c’est aussi prendre des mesures comme :

►La mise en place du récépissé contre le contrôle au faciès,

►Le droit de vote accordé tous les résidents étrangers non européens

►L’abrogation de la circulaire Chatel relative aux sorties scolaires

►Un plan d’urgence pour un accueil digne des populations roms

►Un vrai plan de lutte contre l’ensemble des discriminations

Le combat antiraciste, un vrai défi politique que le Parti Communiste entend relever avec plus de force pour recréer de l’unité et gagner la bataille de l’égalité réelle !

Marinaleda: un village en utopie

le 18 mars 2016

Marinaleda: un village en utopie
Le 32! Café politique du vendredi 18 mars 2016 18h30:
 
Marinaleda: un village en utopie
 
À Marinaleda, depuis 1978, les luttes sociales et la détermination de la population autour de son maire, J.M Sanchez Gordillo ont réussi à instaurer un modèle d'autogestion unique en Europe. Une politique de la ville ancrée véritablement à gauche avec des programmes d'auto-construction d'habitations financés par la Mairie et la région d'Andalousie permet à la population de Marinaleda de mieux vivre aujourd'hui que les autres habitants de la région. Le travail de la terre y est aussi dur qu'ailleurs, mais organisés dans la coopérative «El Humoso», les ouvriers agricoles sont mieux rémunérés et leurs horaires quotidiens de travail sont respectés.
Le SAT-SOC (Syndicat des travailleurs andalous), malgré la répression qui s'accentue, continue d'organiser de nouvelles occupations de terres pour créer d'autres coopératives dans la province de Séville.
 
Après la diffusion d'un documentaire, nous en parlerons avec:
Bernard Rondeau, Photographe de l'agence PHOTOSOCIALE, qui a fait un travail photographique de fond d'un an sur les ouvriers agricoles d'Andalousie.
 
Entrée libre
 

Mobilisation pour nos libertés ! Non à l’état d’exception permanent et à la déchéance de nationalité, pour une levée de l’état d’urgence.

le 10 mars 2016

Mobilisation pour nos libertés ! Non à l’état d’exception permanent et à la déchéance de nationalité, pour une levée de l’état d’urgence.

Samedi 12 mars, défendons nos libertés ! Non à l’état d’exception permanent et à la déchéance de nationalité, pour une levée de l’état d’urgence.

Mobilisation nationale le 12 mars à l’appel des collectifs « Nous ne cèderons pas ! » et « Stop état d’urgence »

A Paris : rendez-vous à 14h00 à Saint-Michel et départ vers un rassemblement festif à Luxembourg

Plus d'infos sur https://etatdurgence.fr/

Loi travail : Valls doit aller "au bout" avec le retrait du projet de loi (Olivier Dartigolles)

le 29 février 2016

Loi travail : Valls doit aller

En annonçant le report de l'examen en conseil des ministres du projet de loi El Khomri, Manuel Valls, à sa manière, vient de contribuer au premier succès de la mobilisation contre le dynamitage du droit du travail. Ce recul gouvernemental est en effet à mettre au crédit de la cyber-mobilisation, des convergences sur le front syndical, des organisations de la jeunesse, de l'évolution du débat à gauche pour une indispensable "clarification". Plus profondément, ce qui est en train de s’installer dans le pays, au cœur la société française, est bien plus qu'une exaspération passagère. A la France défigurée que veulent imposer de force Hollande, Valls et son équipe, le plus grand nombre répond aujourd'hui : ça suffit.

Sur les réseaux sociaux, le hastag "#OnVautMieuxQueCa" fait la chronique implacable de tout ce qui, au quotidien, blesse les corps et les âmes. Le projet de loi Travail est devenu le symbole des attaques visant la dignité humaine, les droits, les conquêtes sociales et démocratiques.

Valls doit aller "au bout" avec le retrait pur et simple du projet de loi El Khomri. On peut l'y aider en portant dès cette semaine la pétition citoyenne au million de signataires, en faisant converger les luttes et les mobilisation et en écrivant tous ensemble le code du travail du nouveau siècle, celui de l'émancipation et de nouveaux droits et pouvoirs pour les salariés, avec les moyens de son application.

Prostitution: Quelle réalité?

le 26 février 2016

Prostitution: Quelle réalité?
Le 32! Café politique du vendredi 26 février 2016 18h30: Prostitution: Quelle réalité?
 
Pour certains, il s'agit de défendre la prostitution et de lui donner un cadre: la prostitution serait le plus vieux métier du monde. Pour d'autres, ce qui est vieux comme le monde, ce n'est pas la prostitution mais l'asservissement sexuel des femmes par les hommes et le silence infini qui l'entoure.
Quelles mesures prendre dans ce deuxième cas?
Quelle place pour le «client» dans cette machine à exploiter?
 
Pour en parler
Lorraine Questiaux, Chargée de mission des affaires juridiques du Mouvement du Nid
Florian Martinez, membre du conseit d'administration de l'associaton «Zéromacho»
 
Entrée libre

 

Semaine anticoloniale et antiraciste - Soirée inaugurale

le 19 février 2016

Semaine anticoloniale et antiraciste - Soirée inaugurale

Programme de la semaine anticoloniale et antiraciste sur : www.anticolonial.net

Rassemblement devant l'AN - Non à la prolongation de l'état d'urgence !

le 15 février 2016

Rassemblement devant l'AN - Non à la prolongation de l'état d'urgence !

Le Sénat a voté mardi 9 février la prolongation de l'état d'urgence pour un délai de trois mois. Mardi 16 février l'Assemblée Nationale devra se prononcer.

L'état d’urgence permanent affaiblit l'état de droit sans améliorer notre sécurité. Après trois mois d'application, 3.336 perquisitions administratives ont été faîtes, 290 assignations à résidence sont en vigueur mais une seule procédure a donné lieu à une mise en examen pour des faits liés au terrorisme ! Le Ministre de l'Intérieur reconnaît lui-même que "certaines perquisitions n'ont pas été accomplies avec le discernement qui aurait dû pourtant présider à leur mise en œuvre ou même à leur choix". Il est grand temps d'en tirer les conséquences et de mettre un terme à l'état d'urgence !

Rendez-vous le 16 février à 12h30 devant l'Assemblée nationale

à l'angle des rues de Constantine et de l'Université (métro Invalides)

 

Un numéro spécial de l'Humanité Mardi 16 février 2016: OPÉRATION VÉRITÉ SUR LA CASSE DU CODE DU TRAVAIL

le 12 février 2016

Un numéro spécial de l'Humanité Mardi 16 février 2016: OPÉRATION VÉRITÉ SUR LA CASSE DU CODE DU TRAVAIL
Un numéro spécial de l'Humanité Mardi 16 février 2016
 
OPÉRATION VÉRITÉ SUR LA CASSE DU CODE DU TRAVAIL
 
• Le rapport de la commission Badinter publié intégralement et décrypté point par point.
• Temps de travail, démocratie sociale, contrat de travail ... les menaces que fait peser le projet de réforme du Code du travail.
• Les analyses et points de vue de:
  - Fabrice Angéi, membre du bureau confédéral de la CGT,
  - Emmanuel Dockès, professeur de droit à l'université Paris-Ouest Nanterre ,
  - Gérard Filoche, ex-inspecteur du travail, auteur de Vive l'entreprise ? Le Code du travail en danger.

Le parti et les quartiers populaires - Jack Annoot - 80

le 01 février 2016

Le parti et les quartiers populaires - Jack Annoot - 80

Contribution brève et rapide:

Depuis des années reviens constamment la question de comment s'adresser aux quartiers populaires, etc., etc...En apparence aucune solution n'a été trouvée puisque l'on continue de se la poser, et puis ça se serait vu !

Comment cette question peut-elle continuer de se poser dans le parti, sans que soit remis en priorité la question de notre organisation ? Certes ces deux questions sont soulevées épisodiquement mais rarement ensembles.

Etre soulevées ensemble et pas seulement dans les paroles, mais concrètement dans les mesures prioritaires que prendra, en 1er lieu, notre direction nationale, pour que l'organisation redevienne ce qu'elle était par le passé! Non pas que je crois que ce soit LA solution miracle, mais recommençons par-là! Les discussions, forums, et conférences, débats, etc... sont importants mais secondaires.

Pense-t-on que le parti puisse être de nouveau efficace dans les quartiers  en ayant de moins en moins d’habitants-tes des quartiers populaires dans ses rangs, que ceux qui y sont, soient abandonnés, plus collectés, plus invités aux réunions locales (quand il y en a)?

C’était parce que notre parti était avant tout riche de communistes des quartiers populaires qu'il était avant tout efficace dans ces quartiers ; pas seulement mais d'abord ! Ce n’est malheureusement plus le cas aujourd’hui, et encore je n’évoquerai même pas les répercussions sur toutes nos instances de décisions, les mandats d’élus…C’est moins de lien qu’il s’agit d’avoir, c’est d’être dedans !

Quoi d'autres de plus efficace (pour répéter volontairement encore le même mot) qu'un ou une communiste d'un immeuble, vivant la même vie que ses voisins, et qui au quotidien, en parle avec eux, parle de l'actualité, des gosses, de l’école, de ce qui s'est passé en bas de l'immeuble, etc...

Pour cela il faut aussi les choyer ces communistes-là, les rencontrer, les aider à participer aux réunions, à les armer comme nous tous, en discutant politique, en les aidant à lire, à se former. Mais pour cela il faut une organisation avec des moyens (donc priorité car on ne peut pas tout, surtout aujourd'hui) et bénéficiant de considération, de respect et de lien! Il ne faut pas qu'elle ait, en bas, l'impression qu'elle ne redevienne importante que lorsqu'il n'y a plus d'élections par exemple, et que pendant celles-ci, elle ne représente plus que les bras et les jambes, voir même parfois même pas consultée, avant, pendant et après les échéances...

Toute notre histoire le démontre, avec "les masses populaires", ça fonctionnait quand notre parti en était partie intégrante! Pas à côté ou en haut, à se demander comment il peut faire pour qu'elles le comprennent! La question ne se posait pas parce que nous étions dedans!

Alors je sais, on me répondra que depuis cette époque beaucoup de choses ont changé, que ce n'est pas aussi simple que ça, etc., etc...Là encore en disant cela, c'est prendre les militants de haut et faire la démonstration que l’on n’est pas "dedans". Nous savons bien que tout ou presque a changé! On ne va pas ici commencer à faire la liste, c'est trop long et on ne la connaît que trop et on en parle depuis déjà assez de congrès! Mais en rester là, c'est continuer au mieux de disserter sur le comment faire et ça continuera de partir en déliquescence, et au pire de se dire, comme de toute façon, se réorganiser comme avant ce n’est pas possible, on jette l'éponge. Dans ce cas, cessons de faire semblant en continuant de s’interroger.

Ou alors, on reprend par un bout, mais sans que ça ne reste que dans le discours, que ça se vérifie réellement dans les faits, que l'on reconsidère hautement que l'organisation du parti redevienne LA question majeure! Avec toutes les implications que j'ai essayé en partie ici d'effleurer. Et on verra ensuite, j'en suis persuadé, les choses commencer à aller mieux avec les quartiers populaires.

Encore une fois, cela ne suffira pas mais je suis persuadé qu'il faut recommencer par-là, ce n'est pas avec une serpette si belle et affûtée qu'elle soit que l'on va labourer un champ aussi lourd (et même si c’est une faucille). Et quand je dis tout cela ce n’est pas pour rejoindre les "qui passent leur temps à critiquer l'outil sur les réseaux sociaux" ; ceux-là et celles-là, régulièrement, je les affronte et je regrette qu'il n'y en ait pas davantage qui le fassent car je considère que cela fait aussi partie du travail de base du militant communiste, même quand il est "en haut", celui de contrer les arguments d'autres quand ils ne lui paraissent pas justes ; comment aller au débat avec les "masses populaires" quand déjà, on ne va pas à celui avec les propres membres du parti; déjà sur les réseaux sociaux, il y a plein de communistes des quartiers populaires !