La revue du projet

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Une loi contre les licenciements boursiers: c'est possible!!

le 06 February 2013

Une loi contre les licenciements boursiers: c'est possible!!

Pierre Laurent "DIRECT MATIN": Nous ne sommes pas condamnés à la résignation!!

le 05 February 2013

Pierre Laurent

Repas républicain de la section de Suresnes & Saint-Cloud, le 16 février

le 05 February 2013

Retrouvons-nous le samedi 16 février 2013 autour d'un repas convivial et festif.

  • 18h30 : échange politique (avec Elsa Faucillon, secrétaire fédérale des Hauts-de-Seine)
  • 19h : apéritif
  • 20h : repas

Au menu : poulet colombo.

La participation est fixée à 5€ (gratuit pour les enfants, les étudiants et les privés d'emploi).

Si vous comptez venir, merci de nous faire parvenir vos noms, prénoms et numéros de téléphone sur la page de contact.

Vente directe producteur consommateur 12/02/2013

le 04 February 2013

Vente directe producteur consommateur 12/02/2013

A  l'heure où l'on voudrait nous faire croire qu'il n'est plus possible de s'alimenter correctement alors que la société ne cesse de faire des progrès dans tous les domaines, A l'heure ou nous sommes cantonnés à faire nos courses dans les discounts car le niveau de vie baisse continuellement et le poids des charges qui pèse sur notre dos est de plus en plus lourd ....

Nous refusons cet état de fait et proposons aux Gennevillois comme alternative d'acheter directement aux producteurs.

C'est l'occasion d'avoir des produits régionaux de qualité sans l'intermédiaire des grandes surfaces qui tire toujours la qualité vers le bas pour s'assurer de bons rendements financiers et d'être solidaire avec les petits producteurs indépendants qui sont de plus en plus en difficulté.

Le Parti rajeunit et se renouvelle!!!

le 04 February 2013

Le Parti rajeunit et se renouvelle!!!
Ce week end le Parti Communiste du Loiret a élu lors de son Congrès , son nouveau secrétaire départemental, le successeur de Marc Brynhole est donc Mathieu Mathieu Gallois (25ans) .Je remercie Marc pour le travail qu'il a accompli au cours de presque deux décennies à ce poste, qui plus est deux décennies compliquées pour notre parti,et je le remercie personnellement pour ce qu'il m'a appris c'est ...3 dernières années, pour lui le temps de la retraite N'est PAS venu, il continuera d'enrichir notre parti de ses compétences et expériences et il continuera la lutte au conseil régional où il est élu. Je souhaite un bon courage à mon ami et camarade Mathieu et je lui accorde mon entière confiance car je connais ses valeurs, sa dévotion à la lutte pour l'égalité et la justice sociale et son attachement à notre parti.
Julien Peron

Les années 70 à la mode ou le besoin de rouvrir la plaie, Gérard Streiff

le 03 February 2013

Les années 70 à la mode ou le besoin de rouvrir la plaie, Gérard Streiff

Le dernier film d'Olivier Assayas, Après mai, en est un signe parmi d'autres : il est volontiers question aujourd'hui de la décennie 70 dans la presse, les arts, les spectacles, la littérature. Nostalgie d'un « âge d'or » de la contestation ou convergence d'aspirations ? Une chose est sûre : il existe une forte envie de (re-)connaître cette époque.
               
La chose se dit et se répète : les années 70 seraient à la mode. Briscard du journalisme, directeur adjoint du Monde, Didier Pourquery est de ces mentors qui sentent (et font) l’air du temps ; il écrivait le 12 novembre dernier : « On me dit que les décennies 1970 (et 1980) reviennent à la mode, qu’une certaine nostalgie de ces années-là flotte dans l’air. » On ne sait pas très bien si le bonhomme s’en félicite ou le regrette mais il en prend acte. Autre gourou, Serge July signait fin novembre une longue tribune, dans le même journal, intitulée « 1973, matrice de notre modernité ». Tout ce qui constitue notre quotidien (politique, économie, technologie, international) serait né, à l’entendre, cette année-là… Autre exemple encore : Le Figaro proposait dernièrement une enquête, en pages culture, sur : « Années 1970, la nouvelle nostalgie ». Le chapeau précisait : « Cet âge d’or de la liberté d’expression connaît actuellement un regain d’intérêt » ; et le même organe publiait un sondage : « Êtes-vous nostalgique des années 70 ? ». Le résultat (les sondés étant les lecteurs internautes) donnait 61,36 % de oui, 38,64 % de non ! Bref, l’affaire est entendue, les seventies ont la cote.
Cela se manifeste de diverses manières. Parfois, on repasse tout simplement le programme de ces années-là. On réécoute, en boîte ou au spectacle, Abba, les Bee Gees ou Joe Dassin. On « biographise » des figures de l’époque, tel Jean Yanne, raconté par Bertrand Dicale (« À rebrousse-poil », chez First) ou Carlos ou Mesrine ou Spaggiari ou Baader ou Angela Davis… On re-visionne des films cultes de la décennie. La 23e édition du festival international du film d’Histoire de Pessac vient de porter sur « les années 70, le grand tournant » et on a pu y voir ou revoir Forman, Kazan, Scorsese, etc. (voir encadré). Dans certaines galeries, on expose et on vend du mobilier de ce temps (comme la galerie XXO de Romainville).

Plus significatif peut-être, des créateurs retravaillent aujourd’hui ces années-là. C’est vrai en littérature. Il y a eu plu­sieurs romans, superbes, signés par d’an­­ciens militants d’extrême gauche comme Maos de Morgan Sportes, L’organisation de Jean Rollin, Tigre de papier d’Olivier Rollin, La rage au cœur de Gérard Guégan, Déclassés de Jean-François Bizot. Ces derniers mois, deux femmes (enfin !) reviennent sur les seventies avec talent. La grande bleue de Nathalie Démoulin (La brune) est un roman mélancolique sur la vie d’une ouvrière, Marie, entre 1967 et 1978, du côté de Besançon. Belle occasion de revisiter les grèves de Rhodiaceta (1967) puis le mouvement des Lip. C’est un livre, dit l’éditeur en quatrième de couverture, sur « le passage de l’utopie à la crise ». À la fois un point de vue de femme et un récit vu de l’usine, la chose est rare. Autre auteure remarquée, Claudie Hunzinger : dans La survivance, elle raconte l’errance d’aujourd’hui d’un couple de libraires en faillite qui reprennent le chemin de la ferme, une expérience déjà tentée par eux dans les années 70.
C’est vrai au cinéma. On a pu voir ces derniers mois Tous au Larzac de C. Rouaud ; un polar sur le gang des Lyonnais d’Olivier Marchal ; Après mai, déjà cité, d’Olivier Assayas. Dans L’Humanité, le critique Jean Roy dit très justement de ce dernier film : « Il nous a paru totalement désabusé dans sa reconstitution de la perte des illusions mais nous a semblé simultanément fascinant dans le besoin qu’a l’auteur de rouvrir la plaie des causes perdues ».

Mais quel est ce besoin de rouvrir la plaie ? Car il s’est produit, ces années-là, le pire et le meilleur, Pinochet au Chili et la Révolution des Œillets au Portugal, la victoire du Vietnam sur l’ogre américain et le « goulag », le génocide au Cambodge et le programme commun, la mort de Franco et les dictatures d’Amérique latine, la mise en musique du Canto General de Neruda par Theodorakis et Mike Brant, la crise qui pointe son nez (les fameux chocs pétroliers) et l’IVG enfin autorisée. Délégué général du Festival de Pessac, Pierre-Henri Deleau écrit : « Partout le monde, diversement et parfois contradictoirement, craquait. Lentement mais sûrement, l’histoire changeait : le temps du doute et de l’incertitude s’installait. » Dans l’imaginaire collectif, en France singulièrement, reste vivace le souvenir d’un temps d’esprit critique, de contestation, de rêve et d’utopie. On peut y voir quelques passerelles avec la situation d’aujourd’hui : un monde qui craque de partout ; le sentiment que les choses ne peuvent rester en l’état ; une envie (contrariée) de remise en cause.
 

Une interprétation disputée

Cette mémoire, qui sent le soufre, est importante. Les zélotes de la pensée unique, déjà, s’affairent, installent des pare-feu, disputent l’interprétation de cette « mode ». Rebondit le débat de 2008 sur l’anniversaire de 1968. Il s’agit d’amoindrir la portée des souvenirs, de rabougrir l’événement, de rapetisser le réel. Serge July, chef trois plumes de la tribu qui passa du col Mao au Rotary (gloire à Guy Hocquenghem !), attaque ainsi son article, déjà cité, sur 1973 : « En France, il y aura deux après-mai. Un après-mai gauchiste et un après-mai socioculturel. Le premier dure jusqu’à la mort en 1972 de Pierre Overney. Ce gauchisme de masse va finir par s’autodissoudre au profit de l’autre. La révolution prolétarienne n’était pas dans les gènes de 68. Ce n’était pas la veille du Grand soir mais le petit matin des amours hier encore interdites. L’autre après-mai, culturel, sociétal, musical, libérateur, féminin, homosexuel et individualiste, triomphe. » Cette vision est partielle, et partiale. Il y a bel et bien eu deux après-mai, deux grands courants d’idées qui ont cohabité durant cette décennie où la droite giscardienne était au pouvoir : un air du temps très attaché au commun, au collectif, à l’intérêt général, aux luttes (que July discrédite en le taxant « gauchisme » et de « Grand soir ») et un air du temps émancipateur et individualiste, hédoniste, égoïste, privilégiant la sphère privée. Ces mentalités n’étaient pas forcément contradictoires, elles auraient très bien pu se compléter. Les choses ne se sont pas passées ainsi. C’est la tendance July, égotiste, qui l’emportera et deviendra l’idéologie dominante sous l’ère Mitterrand, paradoxalement. L’énergie libératrice qu’elle pouvait incarner sera « détournée » pour asseoir un individualisme libéral (les prétendus liberalo-libertaires) de plus en plus décomplexé dont le sarkozysme sera une parfaite expression. Nous ne sommes probablement pas encore sortis de cette vague de fond libérale même si s’affirment des contestations nouvelles, des envies critiques, des remises en cause qui ont l’air de faire un clin d’œil à la décennie 70, de donner à ces deux « temps » une certaine familiarité. Il n’y a jamais de retour en Histoire et un remake seventies est hors sujet mais reste un besoin de rouvrir la plaie et de redécouvrir ce que fut cette époque, pour de vrai.

Quelques films des (ou sur les) années 70

Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon, E. Petri, 1970
Taking off, M. Forman, 1971.
Les Visiteurs, E. Kazan, 1971.
L’an 01, J. Doillon, A. Resnais, J. Rouch, 1972.
César et Rosalie, C. Sautet, 1972.
Le Dernier Tango à Paris, B. Bertolucci, 1972.
Tout va bien, J.L. Godard, 1972.
La Maman et la Putain, J. Eustache, 1973.
1974, une partie de campagne, R. Depardon, 1974.
Emmanuelle, J. Jaeckin, 1974.
Nada, C. Chabrol, 1974.
Les Trois jours du Condor, S. Pollack, 1975.
Maman Kûsters s’en va au ciel, R.W. Fassbinder, 1975.
Taxi Driver, M. Scorsese, 1976.
L’Une chante, l’autre pas, A. Varda, 1977.
Apocalypse now, F.F. Coppola, 1979.
La Grande Bouffe, M. Ferreri, 1979.
La Déchirure, R. Joffé, 1985.
Né un 4 juillet, O. Stone, 1989.
Milou en mai, L. Malle, 1990.
Au nom du père, J. Sheridan, 1993.
Le Péril Jeune, C. Klapisch, 1994.
Générations, P. Rotman, 1998.
Capitaines d’Avril, De Medeiros, 2000.
Escadrons de la mort, MM Robin, 2003.
Buongiorno, notte, M. Bellochio, 2003.
Salvador Allende, P. Guzman, 2004.
Les Années Mao, B. Debord, 2005.
Les LIP, l’imagination au pouvoir, C. Rouaud, 2007.
Nés en 1968, O. Ducastel et J. Martineau, 2008.
(Le lecteur complètera)

La Revue du projet, n° 24, février 2013
 

Jean-Charles Dubart présente les enjeux de l'énergie à l'heure de la transition énergétique - Nogent-sur-Oise, 1er février 2013

le 01 February 2013

Jean-Charles Dubart présente les enjeux de l'énergie à l'heure de la transition énergétique - Nogent-sur-Oise, 1er février 2013

Jean-Charles Dubart, ingénieur des Mines, ancien de Charbonnages de France et du Comité central du PCF, intervenait le 1er février sur le thème « Les grands enjeux de l'énergie en 2013 à l'heure de la transition énergétique », conférence organisée par l'espace Marx-Bernard de La Sala qui inaugurait ainsi son affiliation au réseau Espaces Marx.

 

Education: Où est le changement ?

le 29 January 2013

Education: Où est le changement ?

IL FAUT SE MOBILISER!!!

UNE VIDEO: http://www.dailymotion.com/video/xx3kk1_education-ou-est-le-changement_news#.UQfV6r_uDh4

Deux articles sur la réforme des rythmes

l'humanité des débats
http://www.humanite.fr/societe/rythmes-scolaires-un-vrai-faux-debat-513736

la lettre d'info du CIDEFE, arguments pour les élus, les animateurs et
les enseignants :
http://www.elunet.org/spip.php?article24190
 
 

Rémi Lefebvre - Gauche : victoire électorale, défaite idéologique ?

le 29 January 2013

Rémi Lefebvre - Gauche : victoire électorale, défaite idéologique ?

En 2007, on se souvient de Nicolas Sarkozy évoquant Gramsci en disant qu'il avait mené une bataille idéologique et gagné l'hégémonie culturelle, ce qui l'avait mené à la victoire. En 2012, pouvons-nous dire que François Hollande a gagné une bataille idéologique ?

 

On entend beaucoup parler de la droitisation de la société française. Un sondage récent du Cevipof va dans ce sens, montrant que de plus en plus de Français seraient favorables à la peine de mort ou trouveraient qu'il y a trop d'immigrés. Si ces données sont fragiles, car l'opinion publique est volatile, il existe des tendances lourdes : la société française est vieillissante, et le déclassement est une peur et une réalité qui impacte sur les mentalités. Pour notre invité, il y a bien des tendances à la droitisation, mais pas de mouvement univoque. Et il faut rester méfiant vis-à-vis du discours sur la droitisation : il n'est pas neutre et, quand il émane du PS, sert bien souvent de prétexte à un recentrage politique.

 

François Hollande a été mal élu, avec un écart assez faible, alors même que Nicolas Sarkozy semblait gagner des voix à mesure qu'il durcissait son discours. Si l'électorat de Sarkozy en 2007 était inter-classiste, il est bien plus plus structuré et socialement homogène dans les élections de 2012. Globalement, les plus riches votent à droite ; les plus diplômés, eux, votent à gauche. Et l'abstention, grande gagnante chez les classes populaires, nuit surtout à la gauche. Rémi Lefebvre souligne que les réalités ouvrières multiples, la décollectivisation des pratiques populaires, l'éloignement des centres urbains où les partis sont mieux implantés, amoindrissent la conscience de classe. On trouve aujourd'hui chez les classes populaires le sentiment d'être lésés par les plus riches, mais aussi par les plus pauvres que soi.

 

Si l'on retrouve, dans une certaine mesure, un vote de classe, la droite progresse de façon notable sur le plan des valeurs. Que ce soit sur l'immigration, les Roms, le mariage pour tous, l'Islam, on observe une tendance de repli. Cela s'explique notamment par le contexte d'insécurité économique, qui met les citoyens sur la défensive. Cependant, la question du mariage pour tous révèle les limites de la droitisation : une majorité, certes moins forte qu'il y a peu, des Français y reste favorable. Si 80% des Français trouvent qu'il y a trop « d'assistanat », l'opinion est extrêmement favorable à la redistribution... Ce qui souligne à quel point la question posée n'est pas neutre et influe la réponse. Sur le thème du travail et de l'entreprise, les thèses du patronat, relayées par la presse et une partie des acteurs politiques, imprègnent la société, notamment à propos des charges patronales. Selon Rémi Lefebvre, une certaine aspiration au retour à l'ordre, une crispation de l'opinion sont indéniables.

 

Cependant, expliquer la droitisation par la seule crise économique serait restrictif. Là où, toute relative qu'elle soit, il y a droitisation, il y a défaite idéologique. Et donc une responsabilité politique de la gauche, qui laisse le soin à la droite de cliver. Notre invité en donne comme exemple les thèses de Terra Nova : selon lui, elles ne font qu'exprimer clairement ce que beaucoup de socialistes pensent tout bas. Même si nombre d'entre eux ne sont pas prêts à l'affirmer aujourd'hui, certains n'hésitent plus à dire, par exemple, que les classes sociales n'ont jamais existé, chose impensable il y a peu. Et cet abandon du terrain idéologique est largement responsable de la droitisation de la société française.

Le PCF Paris 14 s'engage pour le droit de vote des résidents étrangers

le 28 January 2013

Le PCF Paris 14 s'engage pour le droit de vote des résidents étrangers
Le PCF Paris 14 est investit dans le collectif national "droit de vote 2014" 
qui s'est constitué dans le 14ème, pour le droit de vote des résidents 
étrangers applicable dès les municipales de 2014.
 
Près de deux millions et demi d’étrangers extracommunautaires vivent et 
travaillent dans des communes ou ils participent à la vie locale et paient 
des impôts. Il n’existe aucune raison pour que tous ceux qui résident sur ces 
territoires ne participent pas à la vie démocratique de façon égale.
 
Une première campagne nationale de signatures de la pétition est organisée du 
26 janvier au 10 février 2013. Voici le lien pour signer la pétition Droit de 
vote pour tous les résidents étrangers dès 2014 : pour une République ouverte 
et fraternelle:

www.droitdevote2014.org