le 20 April 2015
le 14 April 2015
Le Conseil de Paris a voté hier son soutien à la décision d’engager pleinement la ville de Paris dans une candidature à l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024. Le PCF salue cette décision.
Le PCF se réjouit de l’orientation que prend cette candidature, tenant compte des exigences des communistes parisiens quant à une conception nouvelle de ce que doivent être les Jeux Olympiques au 21e siècle. Ils doivent être portés par les parisiens mais ils doivent surtout répondre aux besoins des populations.
Le groupe PCF- Front de gauche au Conseil de Paris a ainsi émit le souhait d’une concertation populaire sur le projet olympique. Les communistes proposent que les parisiens puissent s'investir tout au long du processus depuis la candidature jusqu’à l’organisation avec la création « des comités populaires pour la réussite des Jeux Olympiques et Paralympiques ». Leur rôle sera de porter les exigences et les recommandations des citoyens.
Les communistes ont également proposé un programme pluriannuel national, soutenu par un budget sport à hauteur de 1% du budget de l’État. C'est un programme que nous inscrivons dans un cadre, que nous appelons « Loi Olympique », bâtie sur une conception du service public des sports moderne et de qualité.
Nous devons reconquérir l’idéal olympique sur des valeurs de solidarité, de paix et d’éducation entre les peuples, et d’appréhender les Jeux Olympiques et Paralympiques sous l’angle de l’héritage, matériel et immatériel, laissé aux populations.
Si nous voulons des jeux durables qui mettent le sport au service de l'être humain et de son émancipation, il faut s'attacher à libérer le sport de sa marchandisation et reconquérir l'idéal humaniste.
Le PCF se réjouit que Paris puisse être la capitale de Jeux Olympiques éthiques et être un souffle nouveau pour l’olympisme.
le 13 April 2015
Hier, l’Assemblée nationale a débuté l’examen du projet de loi relatif au renseignement.
Avec ce dispositif, l’atteinte à la liberté devient la règle, la protection l’exception.
« Pas de moyens d’exception » et « Pas de surveillance généralisée des citoyens » ? Sonoriser des espaces privés, capter des images, accéder en temps réel aux données de connexion Internet ou installer des dispositifs de recueil des communications couvrant de larges périmètres de l’espace public, voilà donc les dispositifs qui ne constituent pas « des moyens d’exception » !
Prévoir que les pouvoirs spéciaux de renseignement pourront être mis en œuvre pour assurer, notamment, « la prévention des violences collectives de nature à porter atteinte à la sécurité nationale». Au nom de la lutte contre le terrorisme, ce sont donc aussi les mouvements de contestation sociale qui pourront faire l’objet de cette surveillance accrue. L’ensemble des citoyens constituera ainsi la cible potentielle du contrôle, à rebours de ce qui est affirmé.
La détection par traitement automatique des comportements suspects à partir du « big data » va exercer un contrôle social totalitaire sur la population à partir de la mise en corrélation systématique de tous les données et traces numériques produites par chacun : vidéo surveillance, comptes bancaires, dossiers médicaux, scolaires, professionnels, réseautages sociaux, consultations sur le web, achats, géo-localisation. Ce projet de loi s’intègre en outre au projet européen INDECT ( Intelligent Information System Supporting Observation, Searching and Detection for Security of Citizens in Urban Environment ).
Plus grave, tout le dispositif d’autorisation est placé entre les mains de l’exécutif évitant le contrôle par le juge judiciaire de mesures pourtant gravement attentatoires aux libertés individuelles qu’il est constitutionnellement chargé de protéger.
Ce projet de loi installe un dispositif pérenne de contrôle occulte des citoyens dont il confie au pouvoir exécutif un usage quasi illimité. Il est à ce titre inacceptable et le Parti Communiste Français ne peut que s’y opposer dans l'état.
le 01 April 2015
le 01 April 2015
le 28 March 2015
La trêve hivernale prend fin dans quelques jours, avec elle la possibilité pour de nombreuses familles dans le besoin de se retrouver à la rue, sans toit.
Le 31 mars, les bailleurs pourront mettre à la rue en toute légalité des locataires en dette de loyer parce que trop pauvres pour payer. Il faut en finir avec cette pratique inhumaine qui touche les plus précaires.
Dans le contexte de crise que nous connaissons, les difficultés à se loger et à payer un loyer sont de plus en plus grandes pour de plus en plus de monde. Le gouvernement doit se saisir de cette question et doit mener une politique sociale volontariste en matière de logement.
Le PCF propose :
L’arrêt des expulsions,
La création d'un service public national du logement,
La réquisition des logements vides,
La baisse des loyers par un encadrement de la loi,
La construction massive de vrais logements sociaux (PLAI, logements étudiants, foyers logements) et application de la loi dans toutes les communes,
L’accès pour tous à un logement digne,
Le PCF appelle à manifester aujourd'hui, samedi 28 mars, pour le respect du droit au logement et contre la reprise des expulsions.
le 26 March 2015
Austérité, évasion fiscale, spéculation, pressions des marchés et des banques cette Europe libérale n'en finit plus de nier la démocratie, les besoins sociaux et le développement écologique, provoquant à juste titre un fort rejet populaire contre elle. L'Europe doit changer ou elle sera détruite par les nationalismes.
Il existe une issue positive. Avec la victoire de Syriza et la formation d'un gouvernement de gauche en Grèce, un cap a été franchi pour la gauche politique, le mouvement social et syndical, pour les peuples, tout simplement. Nous devons maintenant construire les alliances contre l'austérité que la situation impose. Les mobilisations européennes sont désormais indispensables pour aider les Grecs à redresser leur pays, pour rendre leur dignité à tous les peuples européens, pour porter des solutions nouvelles.
Euromanifs, Altersummit, réseaux thématiques, solidarités concrètes, alliances contre l'austérité se développent dans toute l'Europe. Les axes de convergences entre les forces progressistes se précisent, les coopérations avancent pas à pas. Nous avons besoin de nouvelles initiatives.
C'est dans cette optique que se tiendra à Paris, les 30 et 31 mai prochains, le premier Forum européen des alternatives. Initité par la gauche européenne, le FEA sera une initiative d'une ampleur inédite depuis les forums sociaux européens, ouvert depuis sa conception jusqu'à sa mise en oeuvre, à toutes les forces et citoyens intéressés. Déambuleront à Paris au moins 2000 personnes, dont une grande partie d'européens, des invités de haut niveau, des militants politiques, syndicaux, des mouvements sociaux, pour participer à 30 ateliers thématiques décentralisés, 3 grandes plénières et un grand “concert de l'espoir” le samedi soir, Place de la République.
Pour en savoir plus et s'inscrire (dès le 7 avril)
www.forum4alternatives.eu www.forum-des-alternatives.eu
le 10 March 2015