La revue du projet

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Vite, un nouveau contrat politique pour le pays !

Par Zamichiei Igor , le 14 May 2013

Bande-annonce du film « L'esprit de 45 » de Ken Loach

le 10 May 2013

28 mai, Montataire - Conférence sur le CNR par Annie Lacroix-Riz

le 10 May 2013

28 mai, Montataire - Conférence sur le CNR par Annie Lacroix-Riz

La municipalité de Montataire consacre une semaine d'hommage à l'œuvre du Conseil national de la Résistance :

 

 

  • du 25 au 31 mai • salle de la Libération • EXPOSITION et librairie
  • 28 mai
  • 18 heures • square Jean Moulin • CÉRÉMONIE officielle • INAUGURATION de la « rue du Conseil national de la Résistance »
  • 19 heures • Le Palace • CONFÉRENCE sur le contexte de l'époque et les enjeux du CNR avec l'historienne Annie LACROIX-RIZ 

 

 

Une marche pour l'alternative, pas l'alternance !

le 09 May 2013

Une marche pour l'alternative, pas l'alternance !

 

Quelle semaine militante fabuleuse ! Oui, je fais dans le superlatif, mais il faudrait de "l'hyperlatif" pour décrire ce qu'on peut ressentir lors d'une manifestation de l'ampleur de celle de dimanche...

Vous l'avez donc compris, je faisais donc parti des 30.000 de dimanche, je pense d'ailleurs que le chiffre est bon, c'est juste que la préfecture devait compter les bus, pas les manifestants !

Nous sommes partis à 6h30 pour rejoindre la capitale, mais il y avait déjà un sentiment de réussite avant même le départ puisque la fédération de Moselle s'est échinée pour nous trouver un 4ème bus afin de satisfaire toutes les demandes. Les 4 bus de Moselle étaient combles, et nous avons pu en juger quand nous nous sommes retrouvés sur les aires d’autoroute celles-ci étaient toute de rouge vêtue.

Le peuple de gauche a marché en masse dimanche dernier pour exiger du gouvernement un vrai changement de politique. En somme une politique de gauche, mais soyons logique, la ligne directrice est toujours la même : à droite toute !

Pourtant le peuple a crié sa rage et fait de la place de la Bastille un lieu de revendication plus important encore que l'année dernière. Là où nous pouvions marcher et nous déplacer le 18 mars dernier, nous nous sommes retrouvés figés incapables du moindre mouvement pendant plus de 45 minutes, avant de trouver enfin de la place pour nous déplacer.

Quand enfin nous avons réussi à faire quelques mètres c'était pour mettre encore plus d'ambiance dans la foule.

La section avait amené du matériel pour faire la fête, et celle-ci fut réussie !

Bon alors, oui, on s'est fait un peu disputé parce que ça enfumait les gens derrière, mais on était là pour se faire remarquer, oui ou non ? Bien, alors c'est réussi.

Le départ initialement prévu pour 17h00 à dû être repoussé à 19h00, et nous avons dû courir sur le côté pour être sûr d'arriver à l'heure. 

La marée humaine était incommensurable (encore du superlatif, je vous avais dit que j'aimais bien ça).

Mais l'attitude du gouvernement a été à l'échelle du mouvement : formidablement irrespectueuse ! Et c'est ainsi que nous nous sommes retrouvés 30.000 selon la police...

Peu importe ce que les politiques professionnels se racontent, ils finiront par sentir l'odeur du peuple quand nous les conduiront au tribunal pour haute-trahison des promesses faites au peuple, et en circonstance aggravante : collusion avec la finance afin de saigner le citoyen !

30 mai, Beauvais - ACAT-Ciné-rencontre « Être là »

le 08 May 2013

30 mai, Beauvais - ACAT-Ciné-rencontre « Être là »

14 mai, Beauvais - LDH-Ciné-débat « Mains brunes sur la ville »

le 08 May 2013

14 mai, Beauvais - LDH-Ciné-débat « Mains brunes sur la ville »

20130508-CP-Thourotte-La mise en place des nouveaux rythmes scolaires ne mobilisent pas les parents

le 08 May 2013

20130508-CP-Thourotte-La mise en place des nouveaux rythmes scolaires ne mobilisent pas les parents

20130507-CP-Oise-Une réforme des rythmes scolaires sans enthousiasme

le 08 May 2013

20130507-CP-Oise-Une réforme des rythmes scolaires sans enthousiasme

1er juin, Amiens - Marche citoyenne et populaire du Front de gauche, suivie d'un meeting

le 06 May 2013

1er juin, Amiens - Marche citoyenne et populaire du Front de gauche, suivie d'un meeting

La finance dehors, l'humain d'abord !

Le Front de gauche Picardie appelle l'ensemble des forces vives de la Région, forces politiques, syndicales, associatives, économiques et sociales, à toutes celles et tous ceux qui luttent et résistent aux politiques de casses et de régressions, aux femmes et aux hommes, aux jeunes qui veulent vivre bien en Picardie et y inventer un nouvel avenir, à se retrouver lors d'une

 

 

Marche citoyenne et populaire

rassemblement à 14 heures, parvis de la Maison de la Culture

  • contre l'austérité et le chômage
  • contre les coups portés à nos services publics et à nos territoires
  • pour le bien vivre de chacune et chacun en Picardie
  • pour l'avenir de notre Région

suivie d'un

 

Meeting

à 16 heures, place Gambetta

avec

Martine Billard, co-présidente du Parti de gauche

Jacky Hénin, député européen PCF-Front de gauche

et des acteurs du mouvement social en Picardie

 

L'après-midi se clôturera par des concerts.

 

Le 5 mai, pour changer la donne

le 05 May 2013

Le 5 mai, pour changer la donne

 

Plus encore qu’au moment où elle a été décidée, la réussite de la marche citoyenne du 5 mai, contre le poison mortifère de l’austérité et pour une sixième République sociale et démocratique, est un enjeu pour toutes celles et ceux qui se réclament d’un changement à gauche. D’abord, rien ne doit conduire les progressistes à sous-estimer la forte mobilisation de la droite qui poursuit une alliance « de terrain » avec l’extrême-droite. Elle fait honte à notre pays, qui, depuis les Lumières a toujours été à l’avant-garde des progrès de société. La tentative de passage en force du prétendu accord sur la flexibilité du travail, le refus de la loi d’amnistie sociale, au moment même où le Président de la République reçois le patronat qui s’est opposé à la taxation des énormes sommes d’argent, issues des plus-values de cession, n’en sont que plus inacceptables.

Une gauche française, digne de son nom, de ses valeurs, de son histoire doit se placer du côté du peuple, des travailleurs et non du côté du capital. Or à rebours des engagements pris, le gouvernement et le Président de la République mènent une politique de deux poids, deux mesures, en privilégiant toujours les puissances d’argent au détriment du monde du travail, des retraités et de la culture:  pacte de compétitivité qui est surtout un cadeau fiscal sans contrepartie aux actionnaires des grands groupes; refus d’une vraie réforme fiscale ; transcription dans la loi du texte du Medef, devenu « l’accord flexibilité » ; refus de l’amnistie sociale, qui a pourtant été votée par la gauche au Sénat. La gauche socialiste de l’Assemblée nationale vote contre la gauche socialiste du Sénat. Incompréhensible !

Pourtant et c’est une seconde raison de la mobilisation du 5 mai, le débat sur l’inefficacité de l’austérité prend une nouvelle ampleur jusqu’au sein du gouvernement lui-même. De fait, depuis plusieurs semaines, plusieurs études sérieuses montrent que tous les critères de déficit, de dette, rapportées aux richesses produites qui ont servi à imposer les traités européens comme la seule politique possible étaient faux. Même des analyses servant à comparer ce que les mandataires du capital désignent du bizarre nom de « coût du travail », entre la France et l’Allemagne ont été truquées. Mieux, voici que le Président de la Commission de Bruxelles a lâché que l’austérité « a atteint ses limites en Europe ». Quel désaveu de sa propre politique ! Quelle validation de nos propres dénonciations et propositions d’un nouveau partage des richesses et d’une autre Europe.

La mobilisation populaire, comme celle du 5 mai, permet de passer des paroles aux actes et d’élargir le débat sur une autre politique possible et nécessaire en France, indissociable d’une action coordonnée pour réorienter profondément la construction européenne, en y respectant  les souverainetés populaires et en y impulsant  le souffle de la démocratie citoyenne.

De ce point de vue, la nouvelle langue de marbre deS élites, interdisant tout débat européen, tout débat sur la nature de l’Europe, sous domination du capital allemand, le rôle d’un euro resté ancré au mark allemand, la protection intransigeante de Mme Merkel, non pas des travailleurs et retraités allemands mais des seules banques allemandes, est totalement insupportable. Au nom de quoi le débat peut-il être interdit ? Il faut au contraire l’avoir au moment où les populations souffrent tant,- celle d’outre-Rhin aussi- sans que les comptes publics ne s’améliorent. Au contraire ! L’austérité creuse aussi le déficit et la dette. Et les actuels choix ne conduisent qu’à une augmentation considérable du chômage et du nombre de travailleurs pauvres dans tous les pays de l’Union européenne.

Les faits et sans doute la protestation populaire ont conduit ces derniers jours, plusieurs ministres et le Président de l’Assemblée nationale à lancer l’idée d’une nouvelle phase du quinquennat. Face aux échecs économiques, à la montée du chômage et de la pauvreté, à la crise politique accélérée par l’affaire Cahuzac, cette proposition ouvre la voie au nécessaire débat à gauche sur la politique à mettre en œuvre dans l’intérêt des salariés, des familles et du pays. Elle donne toute sa force à la question ouverte d’une autre politique à gauche, avec un autre gouvernement pour la justice, la réindustrialisation, l’impulsion de services publics démocratisés en faveur du développement humain et écologique, une action résolue contre les virus de la finance qui rongent et détruisent l’intérêt général, une démarche offensive et déterminée pour changer l’Europe et l’impulsion un grand débat constituant pour réinventer la République sociale et démocratique, s’émancipant de la pression de la loi de l’argent-roi.

Autant de raisons et d’autres encore qui conduisent, aujourd'hui,  à réussir une grande marche unitaire, populaire, jeune, joyeuse, pleine d’espoir. L’exigence de progressisme à la française est dans la rue. Cette dernière en a bien besoin après les slogans nauséabonds déversés ces derniers mois

Patrick Le Hyaric