La revue du projet

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Bandeau 12 avril suite suite

le 01 avril 2014

Bandeau 12 avril suite suite

Bandeau 12 avril

le 01 avril 2014

Bandeau 12 avril

20140329-CP-Ribécourt-Dreslincourt-Tout ce qu'il faut savoir pour devenir éco-citoyen

le 31 mars 2014

20140329-CP-Ribécourt-Dreslincourt-Tout ce qu'il faut savoir pour devenir éco-citoyen

Martigues - Gaby Charroux: "Les Martégaux sont satisfaits de notre politique"

le 28 mars 2014

Martigues - Gaby Charroux:

GABY CHARROUX.

 

Entretien avec le maire qui conduit une liste de rassemblement à gauche qui a été tout près dimanche de l’emporter dès le premier tour. La mobilisation est de mise.

 

Il aura manqué 0,1% à Gaby Charroux maire (Front de gauche) conduisant une liste de rassemblement à Martigues pour l’emporter dès le premier tour. Dimanche, il sera opposé au FN (2e) et à la droite (3e). Du haut de ses 49,9% et reléguant ses adversaires à plus de 30 points, la liste entend ne pas baisser la garde pour autant. Pour que le projet de ville défendu soit porté par le plus de Martégaux possible. Comme marque de confiance pour les six années à venir.

Quel a été votre sentiment à l’officialisation des résultats du 1er tour dimanche dernier ?

J’ai eu une toute petite déception, je l’avoue, mais de courte durée. Etre sous la barre des 50% peut se comprendre au vu de l’offre de candidats plus large faite aux électeurs à Martigues : UMP, FN, apolitique de droite et Paul Lombard. Ce dernier a d’ailleurs obtenu en majorité des voix de gens aux valeurs de gauche qui devraient se retrouver dans ma candidature au second tour puisque son camp c’est la gauche. Et moi je m’inscris dans la continuité de l’action des maires de gauche qui ont dirigé cette ville depuis des décennies.

C’est surtout la distance qui existe entre ma candidature, donc mon projet, et les autres qui me satisfait.

Dans tout le pays, la gauche a connu globalement un vote sanction. Pourquoi pas à Martigues ?

On a en effet moins souffert. On subit pour une petite part le contexte national. Pendant longtemps, je n’étais pas au courant des résultats des villes alentours. Quand je l’ai appris, j’ai vu que certains collègues maires avaient beaucoup plus souffert.

Ici, on est sur les chiffres globaux de 2008 quand Paul Lombard s’était présenté.

Le contexte local a donc pondéré le contexte national ?

Je le pense fortement. Notre score est le reflet de la satisfaction des Martégaux envers notre politique municipale. Il y a aussi la manière dont la campagne a été menée par de nombreux habitants avec beaucoup de proximité, qui a joué.

Et ce malgré les paroles d’un candidat arrogant qui a voulu nous discréditer. Mais les Martégaux n’ont pas été dupes.

Avez-vous marqué plus de points par rapport à votre bilan ou vos propositions pour l’avenir ?

J’entends beaucoup dire de la part d’autres candidats qu’ils seraient le maire de tous les Martégaux, comme si moi je ne le serais pas ! Sauf que eux le disent et moi je le suis ! Je suis le maire de tous les Martégaux et j’en ai fait la preuve.

Quand mon équipe rénove le centre-ville, construit du logement social, réaménage les places, développe les services publics ou l’accès à la culture... c’est pour tous les Martégaux et pas pour un clan. Dans nos villages également, Carro, La Couronne, notre politique a été axée sur la protection de notre patrimoine et les riverains s’y sont retrouvés car leur propre patrimoine a pris de la valeur.

Sinon, comment expliquer que la liste que je conduis soit arrivée en tête dans l’ensemble des bureaux de la ville ?

Comment se gère une campagne d’entre-deux-tours, alors que vous êtes quasiment à 50% ? N’y a-t-il pas un risque de démobilisation ?

Après l’annonce des résultats dimanche soir, je suis très vite passé à autre chose. On s’est réunis et on a tout de suite pensé à repartir en campagne. Dès le lendemain, notre équipe était devant les écoles, les usines, les services publics... Nous clôturerons cette magnifique campagne ce vendredi* par une grande réunion publique. Notre campagne aura été très active. C’est le meilleur moyen d’éviter la démobilisation.

Vous êtes un des fers de lance de la bataille contre la Métropole. Pensez-vous que cela a joué dans le résultat ?

Oui. Je suis également député et je me suis aussi opposé à ce projet à l’Assemblée nationale. D’ailleurs, plusieurs de mes collègues socialistes ont été sanctionnés dans les urnes. Ce n’est peut-être pas pour rien. Nous, nous avons tenu nos positions, de mieux en mieux. On a dénoncé ce cap gouvernemental, alors que localement notre rassemblement de gauche a lui gardé son cap, bien à gauche. C’est pour cela que nous n’avons pas été sanctionnés.

Propos recueillis par Sébastien Madau

La Marseillaise, le 28 Mars 2014

5 avril, Beauvais - Ligue des Droits de l'Homme-Rencontre-débats avec Stéphane Nitkowski

le 27 mars 2014

5 avril, Beauvais - Ligue des Droits de l'Homme-Rencontre-débats avec Stéphane Nitkowski

12 avril : Marchons contre l'austérité pour l'égalité et le partgage des richesses

le 27 mars 2014

12 avril : Marchons contre l'austérité pour l'égalité et le partgage des richesses

Appel à la marche unitaire du 12 avril à Paris

Nous n’en pouvons plus de voir la droite et l’extrême-droite battre le pavé avec leurs cortèges de haine de l’autre, d’intolérance, de racisme, de sexisme, d’homophobie et d’intégrisme.

En France, comme dans toute l’Europe, la rigueur budgétaire et l’austérité imposées par la Commission européenne, François Hollande et le gouvernement pour satisfaire les marchés financiers nourrissent ce climat malsain. Les conséquences sont là : services publics démantelés, acquis sociaux mis à mal… Le chômage monte, la précarité s’étend, les jeunes galèrent, les salaires et les retraites sont en berne. Les inégalités se creusent tandis que les grandes entreprises versent aux actionnaires des dividendes insolents. Partout ces politiques provoquent indignations, colères et désespoirs. Elles nous révoltent.

Elles s’accompagnent du recul général des droits : à l’éducation, à l’emploi, à un revenu correct, à la santé, à un logement stable et décent.. Les inégalités d’emploi et de rémunération attaquent plus durement les droits des femmes et des migrant-e-s. La répression s’abat sur les sans papiers, les roms, les plus précaires, et celles et ceux qui les défendent. Alors que des choix politiques résolument à gauche devraient s’imposer face à la crise, les renoncements du gouvernement devant les exigences du Medef et de la droite en matière sociale, environnementale, familiale, et sur le droit de vote des étrangers… scandalisent.

Avec l’assentiment enthousiaste du Medef, le président de la République veut désormais faire du « pacte de responsabilité » le cœur de sa politique. Au patronat, il octroie 35 milliards d’allègement de cotisations. Qui peut croire que ce nouveau cadeau permettra de lutter contre le chômage ? Devant un Medef qui refuse de s’engager sur des créations d’emplois, le gouvernement Ayrault s’engage, lui, à réduire les dépenses publiques de 50 milliards d’euros. Dans la ligne de mire, la sécurité sociale et les services publics. Mais ce sont aussi les collectivités territoriales asphyxiées, les associations étouffées, la culture sacrifiée. Ce n’est décidément pas cela que nous voulions, nous qui, par millions, avons contribué à chasser Sarkozy.

Personnalités morales, acteurs et actrices du monde de la culture et des arts, du monde du sport, responsables syndicaux, associatifs, politiques, nous sommes divers par nos engagements. Mais ensemble, nous voulons construire une dynamique pour une alternative sociale, démocratique, écologique et féministe, fondée sur la solidarité. Nous appelons le samedi 12 avril à Paris à une marche nationale d’espoir à gauche, contre l’extrême droite, pour l’abandon du « pacte de responsabilité », pour une juste distribution des richesses. Cette marche ne restera pas sans lendemain.

Premiers signataires

Personnalités

Alévêque Christophe, humoriste
Pudal Romain, sociologue, CNRS
Amable Bruno , économiste, université Paris 1
Amara Jean Claude, créateur Droits Devant
Andersson Niels,  Sortir du colonialisme
André Tosel, philosophie
Aries Paul, rédacteur en chef mensuel les Z'indigné(e)s.
Beauvois Delphine, Front de gauche féministe
Ben Ayed Choukri, chercheur
Bernier Aurélien, essayiste
Bidet Jacques, philosophe
Bloch Bernard, comédien metteur en scène
Bonnery Stéphane, chercheur sciences de l’éducation
Brom Jean-Marie, chercheur au Laboratoire mixte CNRS/Université Louis Pasteur (Strasbourg)
Cassen Bernard, secrétaire général de Mémoire des Luttes
Caveng Rémy, sociologue, université de Picardie
Churin Samuel, comédien
Comolli Jean Louis, cinéaste
Cours-Salies Pierre, Sociologue, Professeur émérite Paris 8
Demoule Jean Paul, Professeur à Paris1, ex président de l'INRA P
Ernest Pignon-Ernest, artiste plasticien
Ethuin Nathalie, sociologue, université Lille 2.
Fernandez Nilda, chanteur
Gadrey Jean, économiste
Gaillot Jacques, évêque
Généreux Jacques, économiste
George Suzanne, écrivain
Gérard Mordillat, écrivain cinéaste
Gori Roland, professeur émérite, Appel des appels
Guillaume Pigeard de Gurbert, professeur de philosophie
Harribey Jean Marie, économiste
Husson Michel, économiste
Jounin Nicolas, sociologue, université Paris VIII
Lacroix Bernard, politiste, Institut Universitaire de France
Lagrave Rose-Marie, sociologue, EHESS
Landini Léon, président de l’amicale Carmagnole-Liberté FTP-MOI
Laurens Sylvain, sociologue, EHESS
Le Pors Anicet, ancien ministre de la Fonction publique
Lebaron Frederic, sociologue, université Versailles-Saint Quentin
Lerichomme Jacques, Conseiller régional PACA
Lhomme Stéphane, observatoire du nucléaire
Mangenot Marc, économiste
Marty Christiane, Féministe et Chercheuse
Masclet Olivier, sociologue, université Paris Descartes
Mathieu Grégoire maitre de conférence en sociologie
Mauger Gerard, sociologue, CNRS
Naessens Muriel, Féminisme Enjeux, théâtre de l'opprimé
Naszalyi Philippe, universitaire
Neyrat Frederic, sociologue, université de Limoges
Nicolas Frize, compositeur
Palheta Ugo, sociologue, université Lille 3
Pelletier Willy, sociologue, université de Picardie
Pena Ruiz Henri, philosophe
Pépin Josée, membre du collectif Tenon
Petit Jean Claude, compositeur chef d’orchestre
Pinçon Michel, Sociologue
Pinçon-Charlot Monique, Sociologue
Pinto Louis, sociologue, CNRS
Poliak Claude, sociologue, CNRS
Pudal Bernard, politiste, université Paris Ouest
Ramaux Christophe, économiste
Ramonet Ignacio, journaliste
Rigaudiat Jacques, économiste
Ristat Jean, poète, directeur des Lettres Françaises
Séguy Georges, résistant déporté ex secrétaire général CGT
Sève Lucien, Philosophe
Trillat Marcel, cinéaste
Willemez Laurent, sociologue, université Versailles-Saint Quentin

Syndicalistes

Achaintre Thierry, secrétaire CGT Euriware
Amiel Frédéric, syndicat ASSO Solidaires
Angot Michel, FSU territoriaux
Bonnard Jérome, Sud BPCE Solidaires
Borras Stéphane, Solidaires 31
Bressan Eugénio, ex-secrétaire national SNES-FSU
Bubakhti Ahmed,  Sud PSA Poissy Solidaires
Camara Mamadou, secrétaire Sud -TICE Solidaires
Canon Jean-Marc, secrétaire général de l'UGFF CGT
Chauveau Raymond, syndicaliste CGT
Chessa Mireille, syndicaliste CGT
Cohen Fabien, secrétaire syndicat de dentistes centres de santé
Couderc Christophe, secrétaire général de l'UD CGT 09
Damoiseau Philippe, Fédération Sud Collectivités territoriales Solidaires
Debons Claude, syndicaliste CGT
Degoussée Laurent, Sud Commerce Solidaires
Delecourt Christophe, syndicaliste CGT Finances
Devauchelle Jean, syndicat AP-HP Solidaires
Fayet Catherine, responsable Sud santé au CHSF
Galepides Nicolas, Sud PTT Solidaires
Garcia Patricia, Sud sociaux Solidaires
Ghazi Karl , responsable syndical CGT commerce
Glorian Grégory, secrétaire général de l'UD CGT 62
Gravouil Denis, syndicaliste CGT culture
Harl Françoise, Sud Education Solidaires
Jacquard Jean Pierre, délégué, CGT central CGT Ducros Mory
Joly Pascal, secrétaire général de l'URIF CGT
Juraver Patrick, syndicaliste CGT - Front des luttes
Lafontan Jean, ex secrétaire général SNEP-FSU
Lambert Elie, Solidaires Douane
Larrivée Frédéric, syndicaliste CGT Finances publiques Marseille
Lavaud Marc, Solidaires 45
Le Reste Didier, syndicaliste CGT, Front des luttes
Leberquier Olivier, CGT Fralib
Lemaire Arlette, secrétaire nationale SNASUB-FSU
Lequeau Serge, Solidaires 22
Manciaux Catherine, co/secrétaire générale SNUPDEN-FSU
Mangin Jean, sidérurgiste FO à Florange
May Eric, secrétaire syndicat de médecins
May Oriane, Présidente de l'AGE de l'UNEF
Michel Claude, syndicaliste CGT spectacle
Moreira Carlos, secrétaire général de la Fédération nationale CGT des Industries chimiques
Orhesser Hélène, Solidaires 13
Ossant Hervé, secrétaire général de l'UD CGT 93
Painchan Reza, syndicaliste FO
Périllat Marie Cécile, responsable syndicale FSU
Peyrade Marc, secrétaire général de la FILPAC CGT
Pierre Le Ménahès, ex secrétaire général CGT SBFM
Piron Dominique, responsable départemental CGT 72
Ponvert Véronique, responsable syndicale FSU
Prince Mickael, CGT STEF Chaulnes
Puydebois Jean Louis, syndicaliste FSU 19
Sanchez Daniel, syndicaliste CGT
Schmitt Jerome, secrétaire de la fédération des syndicats Sud Energie
Sergent Nicole, syndicaliste FSU
Sueur Eric, Secrétaire général  FSU Ile de France
Taillandier Christian, secrétaire national SNUITAM-FSU
Talbot Baptiste, secrétaire général de la Fédération CGT des Services publics
Trésallet Guy, syndicaliste FSU - Front des luttes
Van Rensberger Michel, responsable CGT Presstalis
Vaulot Corinne, secrétaire générale CGT Educ 31
Verzeletti Céline, syndicaliste UGFF CGT
Vidallet Gisèle, secrétaire générale de l'UD CGT 31
Vire Emmanuel, SNJ CGT Jean Luc Bindel syndicaliste agro alimentaire CGT
Wallet Nicolas, Secrétaire général FSU 75
Witt syndicaliste étudiante
Ziegelmeyer Laurent, responsable CGT Sanofi Paris

Associations / Autres organisations

Antony Michel, ancien président des hôpitaux et maternité de proximité
Azaria Ana, présidente de Femmes Egalité
Bache Marinette, Résistance Sociale
Bonnet-Ouladj Emmanuelle, dirigeante d’une fédération sportive
Brival Marie Laure, Collectif maternité des Lilas
Chailley Jean Claude, Résistance Sociale
Chocteau Guillaume, responsable associatif
Dareau Luc, militant économie solidaire
Deluze Evelyne, secrétaire de la coordination des hôpitaux et maternité de proximité
Derrien Hélène, vice-présidente de la coordination des hôpitaux et maternité de proximité
Dulong Ourdia, Faire Front à gauche, amis de l’usine
Eyraud Jean Baptiste, DAL
Favier Jean Pierre , président d’un club omnisports
Forte Eric, dirigeant économie sociale et solidaire
Franchet Pascal, vice président du CADTM-France (l'organisation est signataire)
Garcia Francisco, président d'Ensemble et solidaires UNRPA
Goldstein Sylvain, MRAP
Guibert Geneviève, Collectif 37 notre santé en danger
Habel Janette, coprésidente de la Fondation Copernic
Hallinger Patrick, secrétaire de la Convergence nationale de défense et développement des services publics
Hernando Michel, Faire Front à Gauche, amis de l’usine
Khalfa Pierre, coprésident de la Fondation Copernic
Le Mignot Renée, co-présidente du MRAP
Longerinas François, Dirigeant économie sociale
Martins-Viana Lydia, dirigeante nationale du sport français
Massiah Gus, membre fondateur de l’IPAM
Mayer Sylvie, dirigeante économie sociale
Milesy Jean Philippe, dirigeant économie sociale et solidaire
Minot Didier, collectif des associations citoyennes
Nay Françoise, présidente pour la coordination des hôpitaux et maternité de proximité
Potavin Jack, dirigeant économie sociale
Robin Philippe, président d’un club omnisports
Rollat Danielle, vice-présidente d'Ensemble et solidaires UNRPA
Rotjman Suzy, CNDF
Surduts Maya, CNDF CADAC
Trouve Gilbert, dirigeant d’une fédération sportive
Villechalane Philippe, Association de luttes contre le chômage et la précarité
Vivien Didier, dirigeant sportif
Zediri Malika, Association de luttes contre le chômage et la précarité

Politiques

Adenot Dominique, ANECR
Amard Gabriel, Président de la Gauche Par l’exemple
Assassi Eliane, PCF
Autain Clémentine, Ensemble
Bakin Benjamin, Alternative Libertaire
Besancenot Olivier, NPA
Billard Martine, PG
Buffet Marie George, PCF
Castex Françoise, députée européenne
Chassaigne André, PCF
Esquerre Laurent, Alternative Libertaire
Hoang Ngoc Liem, député européen
Idir Noredine, MJCF
Jallamion Lucien, République et Socialisme
Laurent Pierre,  PCF
Le Hyaric Patrick, député européen, directeur de l’Humanité
Malaisé Céline, conseillère régionale Ile de France
Martin Myriam, Ensemble
Martin Elisa, membre du BN du PG
Mélenchon  Jean Luc, PG
Pelissier Jean-François, Ensemble
Picquet Christian, GU
Pierrel Christian, porte-parole national du PCOF
Poupin Christine, NPA
Poutou Philippe, NPA
Simonnet Danielle, SN du PG, conseillère de Paris
Soboul Edith, Alternative Libertaire
Toubhans Marie-Pierre, Ensemble
Touly Jean-Luc, conseiller régional apparenté EELV
Vergiat Marie Christine, députée européenne

 

12 avril, Paris - Marche unitaire contre l'austérité, pour l'égalité et le partage des richesses

le 26 mars 2014

12 avril, Paris - Marche unitaire contre l'austérité, pour l'égalité et le partage des richesses

 

Marchons contre l'austérité, pour l'égalité et le partage des richesses

samedi 12 avril 2014 à 14 heures

Paris, de République à Nation

informations sur le site dédié : http://www.marche12avril.org

Nous organisons des trajets en car, des départs groupés et du covoiturage

pour aller à cette grande marche.

INSCRIVEZ-VOUS !

 

  • TRAJETS EN CARS
    • NOYON : départ place Saint-Jacques à 11 h 00 • RIBÉCOURT : place de la Mairie à 11 h 10 • THOUROTTE : place de la Mairie à 11 h 20 • COMPIÈGNE : cours Guynemer à 11 h 40
      • inscriptions obligatoires
        • Noyon - Ribécourt - Thourotte : Roger Pereira 06 89 29 57 08  /  Chantal Boyenval 06 60 95 24 27
        • Compiègne : Yves Auger 06 11 33 23 81
    • CLERMONT : départ gare SNCF à 10 h 55 • RANTIGNY : relais de Poste à 11 h 15 • MONTATAIRE : rue Ambroise Croizat (ex-parking Goss) à 11 h 45
      • inscriptions obligatoires
        • Clermont - Rantigny : Derek Carvalho 06 16 14 88 73
        • Montataire : Micheline Bordez 03 44 64 44 04 / Daniel Brochot 03 60 89 00 03

 

  • TRAJETS GROUPÉS EN TRAIN (Tarif réduit « groupe »)
    • ​BEAUVAIS : rendez-vous à la gare SNCF à 12 h 00
      • inscriptions obligatoires au 03 44 02 65 21
    • CREIL : rendez-vous à la gare SNCF à 12 h 15
      • inscriptions obligatoires : Claude Courtin 06 73 67 10 01
    • CRÉPY-EN-VALOIS : rendez-vous à la gare SNCF à 12 h 00

 

  • COVOITURAGE
    • Si aucune des propositions ci-dessus ne vous convient, mettez-vous en relation avec la fédération de l'Oise du PCF pour essayer de trouver une solution par le covoiturage. Contact : 03 44 55 27 96

 

Journée internationale contre le racisme

le 19 mars 2014

Journée internationale contre le racisme

Le 21 mars 1960, une manifestation non violente de protestation contre la loi sur les « laissez-passer », une des institutions les plus honnies de l’apartheid, eut lieu à Sharpeville, en Afrique du Sud. Bilan : 69 morts parmi les manifestants.

Ce massacre de Sharpeville fut un moment décisif dans la lutte contre l’apartheid. Six ans plus tard, l’Assemblée générale de l’ONU instituait ce 21 mars « Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale ».

« Les pratiques racistes, les idéologies racistes et les discours déshumanisants qui nient la dignité et les droits de groupes entiers doivent être condamnés, disait le secrétaire général des Nations unies. La tolérance, le dialogue interculturel et le respect de la diversité sont plus indispensables que jamais dans un monde où les peuples sont plus interconnectés que jamais. »

 

Rapports de domination

Face au racisme, le PCF n’a jamais baissé la garde. Exemples : l’été dernier, lors des Estivales du Front de gauche, Fabienne Haloui, responsable du réseau Droits et libertés du PCF, déclarait : « La Commission nationale consultative des droits de l’homme a conclu que l’année 2012 avait été marquée par un fort développement des actes et des propos racistes, xénophobes, antimusulmans, antisémites, banalisés, légitimés car colportés par une parole publique et officielle. Nous pouvons dire que c’est là le bilan de la mandature Sarkozy qui s’était fixé l’objectif d’unifier les électeurs de droite et d’extrême droite en déplaçant la question sociale sur le terrain identitaire.(...) Mais les rapports « racialisés » ou « ethnicisés », s’ils sont aujourd’hui exacerbés, sur fond de crise, se confondent pourtant avec l’histoire du capitalisme : ce que Marx appelait
« l’accumulation primitive du capital », c’était le travail gratuit des esclaves ; c’est sur des rapports de domination comme l’esclavage puis la colonisation qu’ont émergé et se sont construites les sociétés capitalistes. »

 

Des actes concrets pour l’égalité

Intervenant peu après, lors du 30e anniversaire de la « Marche pour l'égalité et contre le racisme » des enfants d’immigrés, Fabienne Haloui notait : « Trente ans après, sur fond de crise économique, malgré certaines avancées, un constat s’impose : notre société n’a pas traité ses enfants à égalité. A situation sociale égale, les enfants et petits-enfants d’immigrés du Maghreb et d’Afrique subsaharienne sont plus discriminés. La couleur de leur peau et leur patronyme en font des éternels immigrés ! Français à 97 %, ils se sentent pourtant toujours perçus comme des « issus de », et à 67 %, ils pensent que « le regard des autres ne fait pas d’eux des Français ». Rien d’étonnant puisqu’un Français sur trois conteste leur appartenance à la nation. 

Au nom d’une France mythique mais irréelle, les théoriciens du choc des civilisations identifient la menace, une immigration de masse et un nouvel ennemi intérieur, le musulman. (...) Le gouvernement doit donner l’exemple en déclarant la lutte contre le racisme et les discriminations grande cause nationale, en produisant des actes concrets pour l’égalité, parmi lesquels : le droit de vote des résidents étrangers, la mise en place d’un récépissé contre les contrôles au faciès, la régularisation des sans-papiers. La réalisation d’un travail de mémoire et d’histoire critique sur la colonisation et les migrations est aussi indispensable : vieux pays d’immigration, pluriel, métissé, multiconfessionnel, la France ne se représente pas et ne s’assume pas comme tel. Ouvrons le débat ! »

 

Le danger est palpable

Courant janvier, devant les multiplications d’actes racistes (agressions, tags sur les lieux de culte) et de gestes provocateurs (affaire Dieudonné), Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, et Fabienne Haloui rappelaient.

« Le combat politique, idéologique et juridique contre toutes les formes de racisme doit redoubler. Le danger est là, palpable dans toute la société, nourri par toutes les frustrations, les déstabilisations, les déchirures nées de la crise sociale, politique, culturelle et morale que traverse notre pays.

L’insupportable dérive antisémite de Dieudonné et la banalisation qui l’accompagne en sont un odieux témoignage, comme l’ont été les insultes proférées tout au long de l’année à l’encontre de Christiane Taubira. Plus généralement, de multiples agressions ou discriminations racistes sont vécues au quotidien par nos concitoyens, le plus souvent dans l’anonymat et sans recevoir aucune sanction à la mesure du préjudice subi. Il faut ajouter à cela la dangereuse prolifération de propos et de thèses racistes dans le discours politique, comme on le voit avec la stigmatisation de l’islam ou le rejet des populations roms. La solution n’est évidemment pas dans la hiérarchisation ou la compétition des racismes, on ne combat pas un racisme par un autre, mais elle appelle une lutte résolue contre toutes les formes de racisme et de discrimination.

Cela suppose des paroles mais surtout des actes. Le PCF propose de déclarer la lutte contre le racisme « grande cause nationale » en 2014. »

Gérard Streiff - CommunisteS n°549 ( 17 mars 2014 )

Communiqué de presse : manifestation du 18 mars 2014

le 15 mars 2014

Communiqué de presse : manifestation du 18 mars 2014

Les mauvais coups infligés aux salariés, qu’ils relèvent du secteur public ou privé, ne cessent de pleuvoir. Les décisions gouvernementales, telles que la mise en œuvre du pacte de responsabilité et les coupes franches dans les dépenses publiques, ne peuvent améliorer la donne.

Face à la situation sociale vécue par les salariés, mais aussi les privés d’emploi et les retraités, les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires ont décidé de faire du 18 mars une grande journée de mobilisation et d’action unitaire interprofessionnelle, dont les mots d’ordre sont : défense des salaires, de l’emploi et des services publics et pour changer clairement de cap dans la politique gouvernementale.

 

La section PCF de Rennes Métropole soutient cette mobilisation et appelle à y participer.

RDV à Rennes, le 18 mars 2014 - 11 h 30 place de la Mairie.

Denis KERMEN

Secrétaire de la section PCF de Rennes Métropole

TRANSPORTS, LA MULTIMODALITÉ ÉCOLOGIQUE LA CLASSE ÉCO N’EST PEUT-ÊTRE PAS (ENCORE) AUX COMMANDES, MAIS ELLE TRAVAILLE DÉJÀ AU PLAN DE VOL !, SÉBASTIEN ELKA

le 13 mars 2014

S'il est une caractéristique unanimement prêtée à notre époque, c’est bien celle du mouvement permanent, impératif, omniprésent. Modernité hyper-fluide, liquide, cadencée par les rythmes fous de la chaîne de production, de la pub et de la conso, des injonctions à la mobilité. Les mieux lotis sont les plus mobiles et le Golden Boy « hyper-nomade » prend l’avion comme d’autres prennent le bus: un jour à New York, le lendemain à Kuala-Lumpur. À l’opposé on construit des murs contre les migrants de la faim, et le métro ou le bus desservent bien mal les « quartiers » de nos banlieues. Exclus du mouvement, exclus de la société, ségrégation par les transports. Être immobile, immobilisé, donc ne pas être. Lorsqu’on écrira enfin la constitution de notre Vie République, le droit à la mobilité devra figurer en belles lettres dans le préambule.

Pourtant, ce « toujours plus » atteint une limite. Mettre en mouvement, c’est dépenser de l’énergie, consommer des ressources. Épuisement du pétrole et des matériaux rares, émissions polluantes, occupation des sols, morcellement des aires de biodiversité. Nos réseaux de transport flirtent plus qu’on ne voudrait avec l’écologiquement insoutenable. Un virage est à prendre. D’urgence. C’est sur le transport de marchandises que l’irresponsabilité est la plus criante. De containers en chaînes logistiques intégrées, le moindre pot de yaourt voyage sur des milliers de kilomètres. Et il n’est pas étonnant que personne ne sache suivre la viande de cheval, puisqu’au nom de la fluidification des échanges notre oligarchie libérale voudrait plus que jamais supprimer les garde-fous réglementaires, saper et privatiser les services de contrôle, masquer les coûts réels de la distance pour mieux exacerber la mise en compétition planétaire. La crise de 2008 a ralenti un temps ces projets, le social libéralisme au pouvoir en France montre bien qu’ils sont repartis de plus belle. Or partout où ce sont les financiers qui tiennent le pouvoir, les fesses en première classe et les yeux dans les chiffres, ils font la preuve de leur incapacité à investir l’avenir, de leur manque criant d’imagination (1). Si on laissait les discours vaguement verdis nous endormir, on irait droit dans le mur.

Heureusement, il est des ruses dans l’Histoire. Car oui le capitalisme de notre temps et de nos latitudes – celui du consumérisme, du productivisme et de l’injonction paradoxale – a fait de l’hypermobilité un outil de sa domination. Mais ce faisant il a ouvert à notre partie de l’humanité une fenêtre sur le monde, permis comme jamais le voyage, la rencontre et la prise de conscience d’une unité de destin. Et alors que tout semble se crisper, qui ouvre bien les yeux voit aussi que nous sommes de plus en plus nombreux à penser l’avenir en termes de coopération et à la hauteur des enjeux, à l’échelle universelle.

Les travailleurs des transports – qu’ils soient cheminots, aiguilleurs du ciel, ouvriers de l’automobile, dockers ou camionneurs – sont souvent de ceux-ci, qui ne manquent pas d’idées pour permettre à leur travail de servir le progrès humain sans s’échouer sur l’obstacle écologique ni sur le mur de l’argent roi. Les auteurs de ce dossier nous livrent dans les pages qui suivent quelques-unes de ces réflexions, dont la principale est peut-être que si l’on veut conjuguer le droit de tous à une mobilité digne et sereine avec la préservation de la planète, si l’on veut rendre possible une « écomobilité » pour tous, alors nous avons besoin de l’intégration bien réfléchie de toutes les formes de transport. Nous avons besoin d’une multimodalité écologique.

SÉBASTIEN ELKA

est le coordinateur du dossier « Transports, la multimodalité écologique »

(1) C’est exactement ce que montre plus loin l’article de J.-L. Cailloux, avec l’exemple d’Airbus.