La revue du projet

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Les Allobroges du 13 février 2014

le 17 February 2014

Les Allobroges du 13 février 2014

·  Page 1 ► Ensemble, osons la culture

·  Page 2 ► Le Projet de loi formation professionnelle

·  Page 3 ► Le retour des trains voyageurs en Ardèche/ concurrence des barrages hydrauliques

·  Page 4 ► Mory—Ducros/ KDI merlin

·  Page 5 ► Impôts, taxes, TVA, Baisse du pouvoir d’achat

·  Page 6 ► L’aide à l’autonomie

·  Page 7 ► Prostitution

·  Page 8 ► Assez de morts en Méditerranée

·  Page 9 ► Palestine

·  Page 10 ► Hommage aux combattants du groupe Manouchian

·  Page 11 ► Élections

·  Page 12 ► Agenda

 

LE PAPE FRANÇOIS ET LA TYRANNIE INVISIBLE DES MARCHÉS

le 15 February 2014

LE PAPE FRANÇOIS ET LA  TYRANNIE INVISIBLE DES MARCHÉS

(Présentation au groupe de lecture du PCF18e – 28-1-2014)

 

Peu de pays échappent à l’influence plus ou moins grande de l’Église catholique même si celle-ci est moins forte que jadis. Ce que dit le pape compte non seulement pour les catholiques, pratiquants ou non, mais aussi pour beaucoup de gens. Dans son Exhortation apostolique qui compte 226 pages, le pape François en a consacré quelque 40 aux « défis du monde actuel » Cette Exhortation propose aux catholiques une façon d’annoncer l’Évangile dans le monde d’aujourd’hui. Il ne peut nous être indifférent que le pape les invite pour cela à rejeter le système économique actuel et à « se préoccuper de la construction d’un monde meilleur » en promouvant une économie de la solidarité basée sur le « primat de l’humain » et en considérant que « la politique […] est une des formes les plus précieuses de la charité, parce qu’elle sert le bien commun ». Partant de l’idée que le progrès et le bien-être concernent beaucoup moins de personnes que la précarité quotidienne, la partie du texte qui nous intéresse est

 

Une dénonciation sans précédent dans l’Église officielle d’une « économie qui tue ».

 

Penser que la croissance économique est profitable à tous témoigne selon le pape d’« une confiance grossière et naïve dans la bonté de ceux qui détiennent le pouvoir économique et dans les mécanismes sacralisés du système économique dominant ». Il dénonce 1)- le fétichisme de l’argent qui a entraîné une crise anthropologique profonde à l’origine de la crise financière, 2)- l’instauration d’« une tyrannie invisible, parfois virtuelle qui impose ses lois et ses règles de façon unilatérale et implacable », 3)- « une corruption ramifiée et une évasion fiscale égoïste », 4)- un « système économique et social injuste à sa racine » qui engendre la violence et la guerre.

 

Un appel à promouvoir l’intégration sociale des pauvres …

 

Il faut pour cela résoudre les causes structurelles de la pauvreté par la coopération et la solidarité « qui pense en termes de priorité de la vie de tous sur l’appropriation des biens par quelques-uns », faire servir la propriété privée au bien commun. Il ne s’agit « pas seulement d’assurer à tous la nourriture, ou une “ subsistance décente ” , mais que tous connaissent la “ prospérité dans ses multiples aspects ” . Ceci implique éducation, accès à l’assistance sanitaire, et surtout au travail […] Le salaire juste permet l’accès adéquat aux autres biens qui sont destinés à l’usage commun ».

 

et à construire une autre économie

 

Selon le pape, « La disparité sociale est la racine des maux de la société. »La dignité de chaque personne humaine et le bien commun sont des questions qui devraient structurer toute la politique économique. « Nous ne pouvons plus, écrit-il, avoir confiance dans les forces aveugles et dans la main invisible du marché. » Il convient de prêter attention aux nouvelles formes de pauvreté : les sans-abris, les toxico-dépendants, les réfugiés, les populations indigènes, les personnes âgées toujours plus seules et abandonnées, les migrants. Il ajoute que doublement pauvres sont les femmes. La paix sociale ne peut être obtenue par l’imposition d’un secteur de la société sur les autres, « sous prétexte de construire un consensus de bureau ou une paix éphémère pour une minorité heureuse ». La paix, non plus, ne se réduit pas à une absence de guerres. « Une paix qui n’est pas le fruit du développement intégral de tous n’aura pas d’avenir et sera toujours semence de nouveaux conflits ».

 

Pour le pape, la crise actuelle est avant tout une crise de la pauvreté. Il affirme : « Tant que ne seront pas résolus radicalement les problèmes de la pauvreté, en renonçant à l’autonomie absolue des marchés et de la spéculation financière, et en attaquant les causes structurelles de la disparité sociale, les problèmes du monde ne seront pas résolus, ni en définitive aucun problème. La disparité sociale est la racine des maux de la société. »

 

Quelles sont les raisons de cette prise de position ?

 

Une Église en perte de vitesse, atteinte par divers scandales que Benoît XVI n’a pas pu ou su gérer dans un monde marqué par la crise du néo-libéralisme. Le combat mené par Jean-Paul II et par Benoît XVI contre le communisme et contre la théologie de la libération n’a pas rempli les églises. Dans ce monde noyé par la pauvreté, notamment en Amérique du sud, en Afrique, en Asie, l’Église catholique est fortement concurrencée par les Églises et les sectes d’inspiration étatsunienne qui se coulent parfaitement dans le capitalisme libéral, affirment que la richesse est un signe de la bénédiction divine et animent des programmes d’urgence qui ne portent pas atteinte au système.

Venu du péronisme, mouvement à la fois anticommuniste et attentif aux questions sociales, le pape François a évolué et reconnaît même qu’il a connu beaucoup de marxistes qui étaient « des gens très bien ». Il affirme surtout : « Je sens dans mes épaules le souffle de l’Amérique latine. » Les communautés chrétiennes de base, la théologie de la libération et son option préférentielle pour les pauvres ont marqué les luttes qui ont abouti à des changements importants dans plusieurs pays de la région, malgré les multiples condamnations et même persécutions vaticanes. En son temps Georges Bush père avait déclaré que la théologie de la libération était, en Amérique latine, plus dangereuse que les partis communistes.

François cherche à dynamiser les catholiques en leur montrant que le véritable ennemi de la foi chrétienne est l’idolâtrie de l’argent et que c’est elle qu’il faut combattre. Il les invite à dire « non » à ce système, à renoncer au « pessimisme stérile » et il les met en garde contre « la psychologie de la tombe, qui peu à peu transforme les chrétiens en momies de musée ».

Cela ne plaît pas à tout le monde. Les conservateurs américains l’ont traité de « marxiste ». Les financiers plus ou moins mafieux qu’il entend écarter de la banque du Vatican peuvent se révéler dangereux. Les traditionalistes de tout poil passent sous silence tout ce qui concerne la finance et se focalisent sur la charité. Parallèlement se développe une offensive sur l’IVG qui vise le pape. Son exhortation ne consacre qu’une page à la condamnation doctrinale de l’avortement et elle est suivie de cette remarque très importante : « Il est vrai aussi que nous avons peu fait pour accompagner comme il convient les femmes qui se trouvent dans des situations très dures, où l’avortement se présente comme une solution rapide à leur angoisse profonde, en particulier quand la vie qui croît en elles est la conséquence d’une violence ou dans un contexte d’extrême pauvreté. Qui ne peut pas comprendre ces situations si douloureuses ? »

 

En ce qui nous concerne...

 

L’indifférence serait coupable et l’anticléricalisme ne nous permettrait pas d’être lucides et de mesurer les possibilités de convergence de rassemblement très large qui peuvent s’offrir à nous. La politique de la main tendue aux chrétiens est une donnée fondamentale du communisme français. Il faut cependant être lucides. Les catholiques pratiquants sont fortement marqués à droite. Restent tous les autres plus ou moins croyants et/ou séduits par ce pape d’un nouveau genre. Il y a aussi l’exemple de l’Amérique latine.

La lecture de ce texte est aussi utile à une réflexion menée dans la continuation de la pensée issue de Marx. Témoin ce passage cité dans Le Petit Écho de la Butte : « On considère l’être humain en lui-même comme un bien de consommation, qu’on peut utiliser et ensuite jeter. Nous avons mis en route la culture du “ déchet ”, culture qui est même promue. Il ne s’agit plus simplement du phénomène de l’exploitation et de l’oppression mais de quelque chose de nouveau : avec l’exclusion est touchée, dans sa racine même, l’appartenance à la société dans laquelle on vit – on ne se situe plus alors dans les bas-fonds, ni dans la périphérie, ou sans pouvoir, mais en-dehors. Les exclus ne sont pas des “ exploités ”, mais des déchets, des “ restes ”. Notons que le pape ne récuse pas la notion d’exploitation et qu’il reprend à sa façon celle de lunpenproletariat, que Marx définissait comme « l’armée de réserve du capital », permettant à celui-ci de faire pression sur les salaires. Depuis les années 1980, nous avons souvent tenté, rarement avec succès, de mobiliser les gens contre la pauvreté. Les milieux chrétiens, notamment, ne nous ont guère entendus. Seront-ils désormais plus attentifs ? Le pape François complète la notion de pauvreté par celle de « déchet » qu’il met en rapport avec la divinisation de l’argent. Nous aussi nous parlons de l’homme devenu « jetable ».

Ciné-Club : STELLA

le 15 February 2014

Ciné-Club : STELLA

Pour ce prochain cinéclub communiste du lundi 3 mars 2014 à 20h au 48 rue Duhesme, nous projetterons STELLA de Vanina Vignal. (http://www.stellalefilm.com)

Comme d'habitude, pensez à apporter quelque chose à grignoter ou à boire pour la discussion qui suivra la projection.

Stella est Roumaine, elle a 49 ans, et vit avec son mari Roumain au "Hanul", un bidonville de la plaine Saint-Denis situé sous l’A86, le long des rails du RER. Pour survivre, elle mendie dans le métro parisien, assise en bas des marches de la station Oberkampf. L’hôpital de la Pitié-Salpêtrière est un des rares lieux où elle a un contact direct avec la société française : elle tente de s’y faire soigner les dents, et préserve par là-même sa dignité, malgré tout.

Qui est Stella ? Pourquoi est-elle venue en France ? Qu’a-t-elle laissé en Roumanie ? Comment s’est-elle adaptée à la vie dans un bidonville ? Comment a-t-elle pris la décision d'aller mendier ? Quelles sont ses attentes, ses projets... ses rêves ? C’est parce que je me posais ces questions que j’ai décidé d’en faire un film. Un film sur ces personnes invisibles, auprès desquelles nous passons, jour après jour, dans l’indifférence.

Je me suis immergée dans la réalité de Stella et des siens, prenant le temps nécessaire pour être en mesure de la traduire en images sans céder au folklore ou au sensationnel. J’ai filmé Stella au plus près, sans occulter sa normalité mais sans prétendre non plus à la scientificité de l’étude sociologique. Je n’ai pas voulu expliquer Stella, mais donner une occasion au spectateur de se mettre à sa place l’espace d’une heure et dix-sept minutes.
Avec Stella, Marcel, Gabi, et tous les autres, j’ai enfin compris un paradoxe de taille: pour une majorité de personnes issues de la classe ouvrière roumaine - jadis portée aux nues et assistée par le régime-, le passage brutal à la démocratie fut synonyme d’une chute vertigineuse.
Bien malgré elles, ces personnes sont « entrées en démocratie » sans mode d’emploi, sans accompagnement ni explication. Soudainement confrontées au libéralisme politique et économique, elles ont eu le sentiment d’évoluer dans une société qui n’a plus besoin d’elles, ce qui les a amenées, parfois, à regretter la sécurité du régime d’antan.
Avec Stella, j’ai pu approcher le mythe du mendiant de l'Est, pour mieux le déconstruire. Je lui ai donné la parole, et elle l’a prise avec honnêteté, finesse et sensibilité. Une vraie parole articulée, un vrai pouvoir d’analyse.
STELLA raconte donc tout à la fois l’histoire d’une ouvrière de l’ère Ceaucescu déboussolée par l’histoire chaotique de son pays, d’une amoureuse qui prend des risques pour la survie de son homme, d’une immigrée diabolisée, mais soignée, par son pays d’accueil... et surtout, STELLA raconte l’histoire d'une femme ordinaire, une femme qui nous ressemble, et qui rêve encore.

Vanina Vignal

TRACT - Mauvais conte en Suisse

Par Communication nationale, le 13 February 2014

TRACT - Mauvais conte en Suisse

La Suisse votait dimanche 9 février pour instaurer des quotas de migrants, à l’initiative de l’extrême droite dirigée par le milliardaire zürichois Christoph Blocher . Avec quelques voix de trop, la « limitation » de l’immigration, a été adoptée par référendum. Le gouvernement helvétique a désormais trois ans pour proposer une nouvelle législation qui tienne compte de ce résultat. C’est un dimanche noir pour la démocratie suisse.

 

Helvètes underground

 

 

Avec 3% de chômeurs et chômeuses et des centaines de milliers de travailleurs frontaliers, qui viennent parce que les Suisses ne peuvent occuper tous les emplois disponibles, on aurait pu croire que la légendaire tolérance helvétique serait un antidote puissant aux thèses xénophobes. Mais le racisme distillé par l’extrême droite suisse, depuis des années, et la faible réaction des partis, notamment de droite et du centre, à cette offensive réactionnaire n’ont pas aidé à éclairer le débat.

Surtout que les politiques libérales frappent aussi là-bas avec un pouvoir d'achat en berne depuis des années, une pénurie et la cherté des logements,des attaques violentes contre les services publics notamment des transports. Et le discours anti-système, la désignation de boucs émissaires et le bruyant soutien du patronat suisse au non, de peur de la réduction des débouchés à leurs produits, ont pu aussi avoir un effet repoussoir.

La Suisse est dure pour l’immigration des salarié-es mais reste très ouverte aux capitaux et aux dépôts dans ses banques des résidents étrangers milliardaires. Les banquiers et les actionnaires, malgré leurs cris d'orfraie, sont rassurés : pas de référendum en vue sur l'augmentation des salaires ou le partage des richesse.

 

Reconquérir le droit et la solidarité

 

La mobilisation des suisses contre le racisme et contre les thèses xénophobes de l’UDC (extrême-droite) doit monter d’un cran comme y appelle le Parti suisse du travail. La majorité du peuple suisse n’est pas tout le peuple suisse et faisons confiance à celles et ceux qui continuent d’expliquer que l’étranger n’est pas l’ennemi intérieur.

 

Ce sont bien ceux qui se servent des banques pour cacher leur magot douteux, qu'ils pillent jour après jour dans les poches des salariés du monde entier, qui sont à blâmer. N’oublions jamais que l’immense majorité des suisses ne profitent pas de cette richesse.

Les dirigeants européens en porte-à-faux

 

En France, le FN et certains à l'UMP se réjouissent. François Fillon dit trouver cette décision « parfaitement naturelle ». D'autres à l'UMP comme en Europe trouvent scandaleux que cette mesure touche les ressortissants européens. Notons que les dirigeants européens qui font mine d'être effrayés sont très mal placés : ils font la même chose pour les migrants hors union. On est toujours l'étranger de quelqu'un. L'Union européenne hésite à prendre des mesures de rétorsion parce que la Suisse est un pays d'importations pour l'Europe et de peur de voir l'échange automatique d'information sur l'évasion fiscale remis en cause

 

Engager une contre-offensive

 

Les politiques libérales en Europe, poursuivies de gouvernements de droite en gouvernements sociaux-libéraux, continuent de provoquer chômage et pauvreté. C'est sur ces difficultés que s'ancrent la peur du lendemain et le désespoir.

 

 

De nombreuses personnes, du fait de cette situation, prêtent l'oreille aux discours politiques étroits et diviseurs de l’extrême droite populiste. L'actualité suisse c'est aussi une manifestation supplémentaire du "vent mauvais" qui souffle sur notre pays et sur l'Europe : remise en cause par l'extrême-droite et  des secteurs de droite des droits des femmes comme en Espagne, attaques à caractère sexiste et homophobe contre le Mariage pour tous, réhabilitation de l'antisémitisme, campagnes racistes sous couvert d'islamophobie, propos et actions discriminatoires envers les Roms...Nous n'acceptons pas de céder à cette offensive néo-pétainiste. Quand on est de gauche, on ne cède pas aux réacs. Nous voulons porter haut et fort les valeurs d'égalité des droits, de fraternité, de solidarité et de tolérance.

 

20140213-CP-Liancourt-Les enfants congolais scolarisés

le 13 February 2014

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20140212-LeP-Compiègne-L'aide aux toxicomanes gênent les riverains

le 12 February 2014

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20140212-CP-Guiscard-Métier : visiteuse de convivialité

le 12 February 2014

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Progressistes n°3 Janvier Février Mars 2014: TRANSPORTS, la multimodalité écologique

le 12 February 2014

Progressistes n°3 Janvier Février Mars 2014: TRANSPORTS, la multimodalité écologique

SOMMAIRE

(Les articles ci-dessous sont accessibles individuellement)

ÉDITO

Coût du capital : un tabou très politique..., Amar Bellal

DOSSIER : Transports, la multi-modalité écologique

La classe éco n'est peut-être pas (encore) aux commandes mais elle travaille déjà au plan de vol!, Sébastien Elka
Transports individuels: On a tous droit à l’ éco-mobilité!, Dominique Gentile
Éco-mobilité dans les villes : du slogan à la réalité, Jean-Claude Cheinet
Transports Low cost, le paradigme d’un consumérisme libéral, Sébastien Elka
Une plateforme multimodale « 3R » dans la Drôme, Pierre Trapier
Multi-modalité et environnement, Dominique Launay
Marchandises : pourquoi traverser les océans coûte-t-il si peu?, Philippe Chateil
Écotaxe : réorienter le transport routier pour peser sur les décisions de production, Gérard Le Briquer
La transalpine Lyon-Turin : La planification écologique en actes, Alain Ruiz
Système ferroviaire et politiques des transports : contribution du PCF, Pierre Mathieu
Contrôle de la navigation aérienne, la vigilance reste de mise, David Saux-Picart
Recherche dans les transports : comment l’IFSTTAR perd peu à peu les moyens de remplir sa mission, Nicole Rolland
Transports spatiaux, aventure et big money, Sébastien Elka

BRÈVES

Les Brèves (N°3)

VIDÉOS

Les Vidéos (N°3)

SCIENCE ET TECHNOLOGIE

PHYSIQUE Méta-matériaux et « invisibilité » : des perspectives fascinantes, Sébastien Guenneau
INFORMATIQUE L’informatique au-delà de l’informatique, Ivan Lavallée
CHIMIE Un anniversaire : les cent ans du livre de Jean Perrin « Les atomes », Aurélie Biancarelli-Lopes
TECHNOLOGIES Fab lab, mariage des bits et des molécules, Yann Le Pollotec

TRAVAIL, ENTREPRISE & INDUSTRIE

INDUSTRIE De M-REAL à Double A : une lutte exemplaire dans l’industrie du papier, Gaëtan Levitre
TRAVAIL Infogérance et alternatives à l’externalisation, Pierre Petit
ENTEPRISE Quelles luttes pour l’avenir de l’aéronautique?, Jean-Louis Cailloux
ENTEPRISE Réglementer les pratiques sociales des firmes multinationales?, Chloé Maurel

ENVIRONNEMENT & SOCIÉTÉ
HISTOIRE Paul Langevin physicien inspiré et figure légendaire, Jean Pierre Kahane
CLIMAT Le réchauffement climatique : sans l’ombre d’un doute, Amadou Thierno Gaye
INTERNATIONAL Pour une coopération scientifique normale avec Cuba, Jorge Gallego

LIVRES

Les Livres (N°3)

POLITIQUE

Du côté du PCF et des progressistes (N°3)

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET RECHERCHE

Pour une grande filière technologique, continue et cohérente, Hugo Pompougnac

 

La Revue du projet, N°34, février 2014

le 11 February 2014

La Revue du projet, N°34, février 2014

LE FRONT NATIONAL SAUVETEUR DU SYSTEME

le 10 February 2014

LES BOUGNOULS DEHORS ! LES BOUGNOULS A MORT !

C’est en Meuse, en 2014, que sont tenus ces propos ignobles lors d’un reportage de la chaine de télé France 24   sur l’implantation du front national. Ceci n’est pas sans rappeler les slogans anti sémites tenus dans les années 1930 et qui ont conduit l’Europe aux horreurs du  nazisme.

Présent lors de ces cris de haine, la tête de liste du FN à Bar le Duc, jean baptiste Gravier élude et déclare : j’ai toujours dit  « les poules au poulailler les vaches dans le pré » «  il n’y a rien de raciste à dire la France aux français et priorité aux français ».

 

A DEFAUT DE BOUGNOULS ON S’ATTAQUE AUX VOISINS……

Comme il y a peu d’immigrés, en fait, en France, et qu’il faut bien désigner un autre bouc émissaire face aux difficultés économiques et sociales qui s’aggravent. Ce sera donc le voisin. On entend dans le reportage : « payer des gens à rester à la maison à rien faire à toucher le RMI et les allocations je ne suis pas d’accord ». Ces propos de petites gens excités par le FN contre de plus pauvres qu’eux sont pitoyables et dérisoires.

De cette façon on évite de désigner les vrais coupables qui sont les financiers, les actionnaires, les banquiers, les évadés fiscaux ceux qui ruinent la France. Patrons français, allemands ou indiens qui pillent les entreprises les cassent et vont placer leur argent à l’autre bout du monde.

 

 229,5 MILLIARDS D’EUROS : c’est le montant des dividendes versés aux actionnaires en 2012

Ils sont quelques milliers à rafler plus d’argent aux entreprises que ne coutent les cotisations sociales prélevées pour des millions de salariés (157,9milliards d’euros)

 

60 A 80 MILLIARDS D’EUROS DE FUITES ANNUELLES DE CAPITAUX :

C’est le montant qui s’envole chaque année vers les paradis fiscaux et qui échappe à l’impôt. C’est autant de services publics qui ne sont pas rendus d’emploi qui ne sont pas créés !

 

AU TOTAL L’ARGENT PLANQUE DANS LES PARADIS FISCAUX : PLUS DE 600 MILLIARDS D’EUROS !

Grace au FN, on évite de montrer les milliards qui s’envolent en Suisse, aux iles caïman, à Singapour.  Silence aussi sur les millions des LE PEN, de leur château, de leur ancien compte en SUISSE, des impôts impayés et des redressements fiscaux à répétition pour des centaines de milliers d’euros classés sans suite par le fisc du  système.

 

SALAUDS DE PAUVRES ?

Ont voit qu’à coté des dégâts que font les riches, les banques et la finance  ce que coute la solidarité avec les petites gens dans la peine, immigrés ou non,  c’est « pinote ».

Pour que cette politique puisse perdurer les salariés qui pourraient, demain, être jetés au chômage et percevoir les allocations et au bout du bout le RSA, deviendront, A COUP SUR,  les prochaines cibles du Front national.

 

DES PROPOSITIONS DE LOI SONT DEPOSEES POUR LUTTER CONTRE LA FINANCE

Le Parti Communiste au sein du  Front de Gauche, appellent les meusiens à ne pas s’engager dans cette spirale FN. Les vrais responsables des difficultés de la France sont connus et peuvent être neutralisés.

 Il suffit de voter les lois interdisant et sanctionnant  le pillage et orientant l’argent vers les activités socialement utiles.

Les propositions des parlementaires du  PCF Front de Gauche ont été faites au parlement et combattues par le front national qui ne veut pas que l’on touche aux actionnaires et  refuse que l’on interdise les licenciements dans les entreprises distribuant des dividendes 

Voir le reportage :

france24.com/fr/20140206-le-debat-fr-partie-1-front-national-municipales-europeennes/