La revue du projet

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20150123-LeP-Compiègne-Une journée spéciale dédiée aux victimes de l'Holocauste

le 25 janvier 2015

20150123-LeP-Compiègne-Une journée spéciale dédiée aux victimes de l'Holocauste

20150122-LeP-Loueuse-Premier feu vert pour la ferme aux 3 000 porcs

le 25 janvier 2015

20150122-LeP-Loueuse-Premier feu vert pour la ferme aux 3 000 porcs

20150122-CP-Beauvais-Plus de trente mille voitures entrent dans la ville chaque matin

le 25 janvier 2015

20150122-CP-Beauvais-Plus de trente mille voitures entrent dans la ville chaque matin

20150122-CP-Lacroix-Saint-Ouen-Les lycéens commémoreront la libération du camp d'Auschwitz

le 25 janvier 2015

20150122-CP-Lacroix-Saint-Ouen-Les lycéens commémoreront la libération du camp d'Auschwitz

La santé et l'hôpital public - Montataire, 23 janvier 2015

le 24 janvier 2015

La santé et l'hôpital public - Montataire, 23 janvier 2015

Bientôt le compte-rendu et les vidéos !

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Soirée de vœux et de débats (Châtellerault)

le 23 janvier 2015

Soirée de vœux et de débats (Châtellerault)

Le 26 janvier à 18h30, salle Camille-Pagé à Châtellerault.

"Et maintenant, comment vaincre les semeurs de haine ?Une république sociale pour un vrai vivre-ensemble".

En présence de Roger Martelli, historien et co-directeur de la revue Regards.

La loi Macron, pour nous c'est NON !

le 22 janvier 2015

La loi Macron, pour nous c'est NON !

LA LOI MACRON, POUR NOUS C’EST NON !

Après l’adoption du budget le plus austéritaire, le gouvernement propose au Parlement fin janvier la loi dite Macron pour «débloquer la France».

Dérégulation, Liquidation, et Privatisations sont les trois mots d’ordre de ce document. L’objectif inavoué, faire des salariés, et des petits entrepreneurs de notre pays, des esclaves modernes au service d’un petit nombre…

Pour nous c’est Non !

Non à la Privatisation des services publics et des intérêts stratégiques du pays

La loi Macron prévoit 5 à 10 milliards de cessions d’actifs (aéroports de Nice, Toulouse, Marseille…) affaiblissant ainsi les capacités économiques de notre pays.

Les lignes d’autocar seront mises en concurrence, renforçant le transport routier. Bilan carbone désastreux, et exclusion assumée des classes populaires du train désormais réservé aux riches.

Non à la liquidation des droits des salariés !

Réduction de l’indépendance des prudhommes et de l’inspection du travail. En cas de différend, lorsque le salarié aura signé une «convention de procédure participative», il s’engage systématiquement à renoncer à tous les droits fixés par le code du travail et à renoncer à l’action prud’homale.

Suppression du «délit d’entrave», susceptible d’entraîner pour l’employeur des sanctions pénales ou financières en cas de violation de la liberté syndicale, des comités d’entreprise ou des délégués du personnel.

Suppression de l’obligation d’informer les salariés de la cession de leur entreprise. Impossibilité, pour les salariés d’élaborer un projet de reprise de leur outil de travail comme les FRALIB ou les salariés du Groupe Nice-Matin.

Disparition annoncée de la Médecine du travail : fin de l’obligation légale de la visite médicale à l’embauche, moins de visites… La santé au travail ne sera donc plus assurée !

Baisse des indemnisations salariées et suppression des indemnités en cas de licenciement dans le cadre des dispositifs issus de l’ANI (Accord national interprofessionnel)

Travail gratuit des personnes en situation de handicap rendu possible, grâce à l’instauration de périodes de «mise en situation en milieu professionnel».

Extension du travail détaché (directive Bolkenstein et «plombier polonais») avec des sanctions minorées en cas d’abus par les entrepreneurs, ce qui augmentera le chômage en France.

Réduction du taux de majoration des heures supplémentaires de 25 à 10%

Libéralisation des professions réglementées, marchandisation du droit, à la mode anglo-saxonne.

Non à la Dérégulation du travail dominical et du travail de nuit !

Cette mesure est la continuité de l’absurde politique de l’offre de François Hollande: mais le consommateur ne pourra pas dépenser le dimanche l’argent qu’il n’a déjà pas le vendredi ! Le travail dominical, destiné aux grandes enseignes, réduit la pression concurrentielle en éliminant les petits commerces, mais surtout l’extension du travail le dimanche va conduire à sa généralisation ; il ne sera donc plus payé double comme aujourd’hui. Enfin, le travail de nuit, néfaste pour la santé, concentre la majorité des accidents du travail.

Le peuple français, uni dans la tourmente actuelle, n’acceptera pas, pour autant, de se soumettre aux régressions sociales et juridiques de cette loi imposée par Bruxelles.

Le collectif 3A s’oppose à l’ensemble de cette loi et appelle à manifester                                                                Samedi 31 Janvier 2015 à  partir de 10h00 Place de la Liberté à Toulon

Le Collectif pour une Alternative A l’Austérité Var  collectif3a83@gmail.com

Le 22 janvier 2015

La France n'est pas Soweto, la France n'est pas l'apartheid mais notre universalisme républicain est aveugle aux différences !

le 22 janvier 2015

La France n'est pas Soweto, la France n'est pas l'apartheid mais notre universalisme républicain est aveugle aux différences !

 

30 ans après la marche pour l’égalité, la société française ne traite pas ses enfants à égalité. A situation sociale égale, les enfants et petits enfants d’immigrés du Maghreb, d’Afrique Subsaharienne ou des DOM-TOM sont plus discriminés dans l’accès à l’emploi, au logement, aux loisirs en raison de la couleur de leur  peau, de leur patronyme, de leurs origines, de leur religion vraie ou supposée.  63 % des français ne les considèrent pas vraiment français.

Dans les zones urbaines sensibles, le  chômage est multiplié par 4 ou 5,  l'échec scolaire par presque 3.  

60 % des  immigrés du Maghreb vivent dans  le logement social ou des logements privés faisant fonction de logement social, en raison de leur état dégradé. 

Ils sont 69 % à vouloir déménager; ils sont 2 fois plus nombreux à vouloir quitter leur quartier que les ménages français de parents français.

 

Le renforcement de la citoyenneté au service d'un d'un idéal républicain fantasmé n'apportera pas de réponse à une question centrale : l'égalité de façade ce n'est pas l'égalité réelle. Pas de réponse sans justice sociale, pas d'égalité sans solidarité et sans lutte déterminée contre toutes les discriminations.

 

Edgar Morin. « Apprendre à éviter les pièges de l’erreur et de l’illusion »

le 22 janvier 2015

Edgar Morin. « Apprendre à éviter les pièges de l’erreur et de l’illusion »

Rencontre avec le philosophe et sociologue avant son intervention au Mucem autour du bonheur, du vivre-semble en France. Le théoricien de la complexité analyse notamment l’actualité.

La Marseillaise. Après les attentats commis à Paris, où en est, selon vous, le vivre-ensemble en France ?

Edgar Morin. Question énorme, d’autant plus que les événements vont vite et que la situation se modifie. Prenez par exemple le grand rassemblement du 11 janvier. Il a été extrêmement positif parce qu’il marquait le rassemblement de tout un peuple, qu’il venait du peuple lui-même, et non pas des politiques qui l’ont canalisé, et qu’il signifiait en profondeur la protestation contre toute atteinte à la liberté d’expression. De plus le thème « je suis Charlie », qui à mon avis est puéril, est tout de même beau parce qu’il révélait une identification à des personnes qui pratiquent l’irrespect. Cela dit, comme pour l’affaire des précédentes caricatures, je suis pour la liberté d’expression mais je suis aussi pour le respect de ce qui est sacré pour les autres, pas seulement en matière de religions. Je ressens ainsi une contradiction. La couverture de Charlie Hebdo avec, à nouveau, une caricature sur le prophète de l’islam, a été, à mon avis, un coup d’apprenti sorcier. Le sens positif du rassemblement a commencé à être dévié dans un sens anti-islamique et on a vu se déchaîner différents anti-islamistes extrêmes, comme Philippe Tesson. On en est à un point où les choses ont évolué, nous ne nous rendions pas compte que même en Tchétchénie des foules hurlantes protesteraient. Autre exemple, le Printemps arabe, qui a été mené dans un esprit de liberté et de démocratie, a été détourné par des forces puissantes qui se sont manifestées dans un sens contraire. C’est ce que j’appelle la complexité, c’est à dire que les actions n’obéissent pas toujours aux intentions de ceux qui les font. Cela étant dit, je contextualise aussi : que signifient ces attentats ? Ils marquent l’irruption des guerres d’Irak et de Syrie en France, où le conflit israélo-palestinien avait déjà pénétré. En conclusion, nous assistons à une aggravation de la situation en France, avec un nouveau déchaînement anti-islamique de plus en plus convaincu de sa vérité, et à une aggravation de la situation internationale en raison d’une politique incapable et inconsciente menée au Moyen-Orient par une coalition hétéroclite dont fait partie la France.

La Marseillaise. Un processus de décomposition de la société est en cours, écriviez-vous récemment dans Le Monde. Comment tenter de l’enrayer, voire de l’inverser ?

Edgar Morin. On ne le fera pas d’un coup de baguette magique. J’avais proposé à François Hollande, lorsqu’il était candidat, d’inscrire dans la Constitution que la France est une République une et multi-culturelle. Car elle s’est construite à partir de peuples très différents qui, au cours des siècles, ont été intégrés dans l’union nationale, et ce mouvement a perduré au XXe siècle avec les immigrés espagnols, italiens, etc. Le processus a un peu dérapé avec les Nord-Africains en raison du passif de la guerre d’Algérie, de la situation palestinienne, des frictions Orient/Occident… Une réforme en profondeur de l’éducation doit également être entreprise. Il faut enseigner la compréhension d’autrui, à la fois montrer qu’il est différent et semblable, apprendre à éviter les pièges de l’erreur et de l’illusion, expliquer comment étudier les mécanismes de la connaissance, il faut intégrer le fait religieux. Je suis profondément laïc et je ne crois à aucune religion révélée, mais je pense qu’il faut étudier les raisons pour lesquelles les gens croient. Marx affirmait très justement : « La religion c’est le soupir de la créature malheureuse. » Ce qui signifie que les hommes, si forts aujourd’hui techniquement, sont faibles et désarmés devant la mort, la maladie, devant la souffrance, le chagrin… La religion répond à cette faiblesse. Par ailleurs on n’a rien fait pour reconnaître tous ces gamins venus de l’immigration, ghettoïsés, qui tombent dans la délinquance et trouvent la rédemption dans une foi fanatique. Le philosophe Hegel affirmait que le plus important est d’être reconnu par autrui comme être humain à part entière et que si on n’est pas reconnu dans sa dignité, on ne reconnaît pas l’autre. Ceux qui sont rejetés rejettent ceux qui les rejettent.

La Marseillaise. Vous parliez également de « dépérissement » de la culture de gauche chez les jeunes. Comment, là encore, inverser cette tendance ?

Edgar Morin. La culture de gauche, républicaine, a été apportée au XXe siècle par les instituteurs de campagne au moment où la France était à plus de 50% rurale, par les enseignants du secondaire aussi, les partis politiques… Or le PC est moribond, le PS rallié à l’économie libérale, les instits de campagne disparus, les enseignants repliés sur leurs disciplines et craintifs dans un monde où règnent les médias, Internet, etc. Des mouvements ressuscitant l’esprit de la Révolution française ont traversé la jeunesse, comme en Mai 68. Mais ce qui est terrible c’est que c’est fini et que désormais nous voyons beaucoup de jeunes dans les manifestations contre le mariage pour tous, par exemple. De manière générale, les adolescents qui ne sont plus enfermés dans leur famille, pas encore intégrés dans un métier, dans la société, ressentent des aspirations à se réaliser, à plus d’individualité et plus de communauté à la fois. Dans les années 60-70, les groupuscules trotskistes, maoïstes, etc. se proposaient de réaliser ces aspirations. Mais il est évident qu’elles peuvent être déviées, trompées, comme ont dévié trotskistes et maoïstes. Aujourd’hui, ce sont la droite, les conservateurs et les réactionnaires qui affirment aux jeunes : « La communauté, on va la recréer en chassant les étrangers, l’autonomie on va la trouver en quittant l’Europe », etc. Ils s’emparent de leurs aspirations et réussissent à les détourner dans leur sens. Bon, cela dit, il n’y a pas que les jeunes qui se laissent influencer ! Les aînés aussi, y compris des très vieux… Dans la situation de crise de civilisation que nous vivons, lorsque le futur se résume à de l’angoisse, on se réfugie dans le passé. Il faut donc créer un futur possible, une voie politique possible, mais on ne le fait pas. Les instituteurs pensaient enseigner la laïcité, la démocratie, la raison, le progrès… Mais on se rend compte que ce n’est pas si simple, que la démocratie peut connaître des crises, que la raison peut être détournée, que le progrès n’est pas mécaniquement une voie de l’histoire. Il faut donc renouveler le message profond -qui est à mon avis liberté, égalité, fraternité-, il faut qu’il prenne sens, qu’un mouvement resolidarise les gens, la société, avec ses exclus, ses malheureux, les pauvres, les vieux qui sont rejetés. Il n’y a pas de recette. Une prise de conscience et un mouvement de rééducation sont nécessaires.

La Marseillaise. Vous aviez réalisé le film « Chronique d’un été » avec Jean Rouch en 1961, où vous interrogiez des jeunes gens. Quelles différences notables apparaissent 50 ans après ?

Edgar Morin. Nous nous étions consacrés à des jeunes gens paumés, qui rencontraient des difficultés dans leur travail, leur vie quotidienne… Mais ils étaient des exceptions, des marginaux. Aujourd’hui, c’est général. A l’époque on insistait sur l’aliénation au travail que subissaient les ouvriers spécialisés, qui exécutaient sur les machines les mêmes gestes automatiques sous le contrôle de contremaîtres durs. Aujourd’hui cette situation s’est généralisée dans les bureaux au nom de la compétitivité, de plus en plus de gens sont asservis à un travail sans joie. Ce qui constituait des symptômes limités est maintenant généralisé à l’ensemble des salariés.

La Marseillaise. Certaines pistes politiques, comme en Grèce, en Espagne, peuvent-elles donner des raisons d’espérer ? Ou encore le mouvement convivialiste que vous avez évoqué ?

Edgar Morin. C’est une juste réaction contre la politique dite d’austérité et qui n’est finalement que la manifestation du pouvoir des riches sur les pauvres. Mais je crains que ces mouvements ne manquent encore de pensée politique. Je pense que de nouvelles forces politiques émergeront réellement lorsque se fera la jonction entre le mouvement convivialiste, l’économie sociale et solidaire, l’économie citoyenne, écologique, etc. Cela nécessite la jonction de nombreux courants afin de changer véritablement les choses en France. C’est une possibilité, mais pour le moment elle est faible.

Propos recueillis par Antoine Pattefoz (La Marseillaise, le 22 janvier 2015)

Et si Robespierre avait raison ?

le 21 janvier 2015

Et si Robespierre avait raison ?

Ce n'est pas moi qui le pense mais Vovelle qui le dit ( et on sait que Michel Vovelle connait mieux Robespierre que moi )  lorsqu'il compare ce qui se passe actuellement en France, à la lueur des derniers évènements mais aussi aux signaux d'alarmes envoyés aux "politiques" par le Peuple de France ( abstention, méfiance envers les élus mais aussi capacité à se rassembler: si....si nous vivions les derniers mais insupportables  soubresauts d'un système Capitaliste qui a fait son temps et d'une constitution qui ne répond plus aux besoins du Peuple?

 Enfin, c'est  une partie du tout  que j'ai retenu, mais je trouve cela déjà encourageant !

Vous y trompez pas la photo a été prise avant l'introduction du débat , les fauteuils vides se sont rapidement trouvés occupés

Malgré la pluie, la salle de l'auditorium de la Maison de la Région PACA était pleine (100 personnes environ), la Section du 9éme occupant une vingtaine de places.

  

 

Au final, c'est plutôt agréable de partir sur une mauvaise idée, celle de Royer-Perreaut,  de vouloir débaptiser la Place Robespierre, pour arriver sur des perspectives politiques novatrices et porteuses d'espoir !

 

  • PS: Heu les potes et néanmoins Camarades, venez à mon secours et complétez le compte-rendu  en utilisant l"onglet des Commentaires ci dessous