le 24 mai 2015
Par Le Pollotec Yann , le 22 mai 2015
le 22 mai 2015
le 19 mai 2015
le 18 mai 2015
Au programme
Cette marche est très importante : les 9 prévenus de la Confédération paysanne dont le procès se tiendra à Amiens le 17 juin seront présents ainsi que Laurent Pinatel, porte-parole du syndicat et d’autres responsables qui prendront la parole et témoigneront du véritable métier d’éleveur dans le cadre d’une agriculture paysanne.
Nous vous attendons très nombreux au départ à la salle polyvalente de Drucat à 10 h ou directement sur le site de l’usine à 11 h.
Notez bien la date et invitez un maximum de personnes autour de vous !
Nous comptons vraiment sur votre présence dans ces moments importants de notre lutte !
Cette journée est exceptionnelle car le samedi 30 mai est aussi la journée mondiale du climat et l’on sait les dégâts que causent l’élevage industriel et l’agro-industrie, 2e cause du réchauffement climatique devant même les transports !
le 18 mai 2015
le 18 mai 2015
le 17 mai 2015
Le Comité de défense et de développement de la santé des hôpitaux de Creil et de Senlis invite à participer largement à leur rendez-vous hebdomadaire
Une heure pour la SécuContre la fermeture de la Caisse primaire d'assurance maladie(remplacée en décembre par des bornes si nous ne la défendons pas) mardi 19 mai de 11 heures à mididevant la Caisse primaire d'assurance maladie de Creil |
C'est toute la Sécu qui est menacée d'une lente et mortelle privatisation (les assurances privées s'intéressent beaucoup à votre santé !).
C'est l'accès de toutes et de tous à des soins de qualité qui disparait.
le 15 mai 2015
Les Amis du Vieux Verneuil proposent une
ConférenceLes coloniaux dans la Grande Guerreintervenant : Jean-Claude Flamentmardi 26 mai à 20 h 30salle Salomon de Brosse à Verneuil-en-Halatte |
Jean-Claude Flament
Pendant la guerre 14-18 des milliers de jeunes gens ont quitté leur village de l’Afrique équatoriale, ou de l’Afrique du Nord, pour venir combattre auprès des poilus. La France détenait alors un vaste empire colonial, le second derrière l’Angleterre, qui va s’avérer une réserve d’hommes quasiment inépuisable pour combattre aux cotés des poilus. Comment a-t-on incité ces jeunes gens à s’enrôler dans les rangs de l’armée française ? Leur départ s’est-il fait de façon spontanée ? A-t-on employé la force pour les contraindre à abandonner leur famille et leur tribu ? Grand partisan de l’utilisation des peuples colonisés dans la guerre le général Mangin préconisait de faire verser du sang noir pour économiser du sang blanc. Il y a un siècle l’Afrique a donné beaucoup d’hommes pour défendre la « mère patrie ». Qu’en reste t-il aujourd’hui, dans nos mémoires, si ce n’est des cartes postales colorées des coloniaux à la parade ?
le 15 mai 2015
Écouter l'émission du 7 mai 2015 « Les fusillés 1940-1944 » |
1944, la répression est à son sommet. Le risque d’être fusillé par les troupes de passage grandit. Des cours martiales de hasard se réunissent en moins de temps qu’il ne fait pour le dire : elles sont issues de la Milice et des Groupements Militaires de Réserve que le régime de Vichy a laissé faire. Les tribunaux ordinaires de celui-ci avaient déjà auparavant prononcé nombre de peines de mort contre les « terroristes ». Le régime avait même tenté une expérience extrême : celle des « sections spéciales » afin de juger sans appel « les auteurs des infractions commises dans une intention d’activité communiste ou anarchiste ». Mais, dès le début de l’occupation, les tribunaux militaires allemands avaient prononcé des peines de mort. C’est eux qui furent les premiers responsables. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y avait pas de collaboration de la police et des autorités civiles françaises, par exemple pour désigner les otages. Au nom d’une codification qui prétendait respecter des règles de droit, près de 900 otages ont été exécutés en représailles d’actes anti-allemands.
Otages, auteurs d’actes de franc-tireur… Les différenciations ont leur importance. Le comptage aussi. Depuis la Libération, des chiffres extravagants ont en effet été produits, par souci idéologique plus qu’historique. Mais, une fois quelques vérités arithmétiques rétablies, il est temps d’entrer dans la complexité des parcours. Un gigantesque Dictionnaire des fusillés qui vient de paraître en reconstitue ainsi rien moins que 4525. Et chacun a sa singularité.
Le plus exceptionnel est peut-être celui de Paul Novara. Soldat allemand, d’origine polonaise, membre d’un peloton d’exécution à Bourges en 1942, il refusa de faire feu contre Albert Girouille qui avait été dénoncé parce qu’il cachait des fusils au fond de son jardin. L’officier obligea Novara à rejoindre Girouille. Ils moururent ensemble.