La revue du projet

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20150529-ObsBv-Beauvais-Hommage aux résistants : les communistes victimes « d'ostracisme » ?

le 30 May 2015

20150529-ObsBv-Beauvais-Hommage aux résistants : les communistes victimes « d'ostracisme » ?

20150529-ObsBv-Beauvais-Le Front de gauche dit « non » à l'armement de la police municipale

le 30 May 2015

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20150530-CP-Drucat-Manif devant la ferme « climaticide »

le 29 May 2015

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20150529-LeP-Creillois-Accueil des gens du voyage : l'Agglomération traine des pieds

le 29 May 2015

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20150529-CP-Oise-Ciné rural remonte la pente

le 29 May 2015

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Hier … RESISTER ... Aujourd'hui...

le 29 May 2015

Hier … RESISTER ... Aujourd'hui...

« Résister se conjugue toujours au présent » a dit Lucie Aubrac

 Le 27 mai est la journée nationale de la Résistance  car date anniversaire de la création du Conseil national de la Résistance ( CNR)  et de l'unification de la Résistance . Elle prend cette année un caractère tout particulier ; parce que c'est le 70ème anniversaire de la victoire contre le nazisme ; parce que la grave crise traversée par l'Europe et la poussée des forces d'extrême droite, notamment  en France,  appellent à y faire vivre  les valeurs progressistes  de la Résistance ; Parce qu'il y a 70 ans naissait la Sécurité sociale conformément aux voeux du programme du CNR dont les acquis doivent être  toujours défendus.

A Châtellerault,  le 27 mai,  les communistes et les jeunes communistes, ont organisé,  à l'espace Clémenceau, après un dépôt de gerbe au Carré des fusillés du cimetierre de Chateauneuf, un après -midi de mémoire et de résistance : exposition, vente de livres et  dédicaces avec M.C Albert, J. Daniau,  Paul Fromonteil et N. Idir  et rencontre débat avec Nordine Idir, secrétaire national de la jeunesse communiste et auteur avec Salah Hamouri de Palestine – France . Quand les jeunes résistent.. 

Ce même 27 mai,  4 résistantes  et résistants ont été   honorés au Panthéon par  la nation et nous nous nous en félicitons,  pourtant « la fête est gâchée » ( Huma du 22 mai) : aucun n'est communiste ! C'est, de la part du Président de la République, la   preuve d'  une mesquinerie  partisane,  indigne de sa mission,  que d'écarter un Parti , figure majeure de la Résistance. C'est ne pas se montrer digne de ceux qui on su s'unir sous la houlette de Jean Moulin. Honorer  Missak Manouchian  à une époque où certains insinuent que nos maux viennent  des étrangers aurait été une réponse cinglante au Front national ...Honorer Marie-  Paule Vaillant Couturier  aurait été  montrer la place des femmes  communistes dans la Résistance, Cet ostracisme  serait-ce parce que le « Parti des fusillés », contrairement à d'autres, s'est massivement engagé dans la Résistance et ce très tôt,  comme le prouvent le témoignage de René Moreau ci-dessous ( oct 1940) et  l'exposition à la Mairie de Poitiers ? Notre camarade  nous a autorisés à reproduire son témoignage lors du  vernissage de l'exposition des associations AFMDDT 86, ADIRP 86 et de la section de Châtellerault de la FNDIRP,  à la maison de retraite  la VigennaNous l'en remercions du fond du coeur.

A Poitiers une gerbe a été déposée par des communistes, des  élus communistes  et des  jeunes communistes.

                                                                          Françoise Poteau    

https://rougepoitiers.wordpress.com/2015/05/29/discours-de-coralie-breuille-pour-la-journee-de-commemoration-de-la-resistance-27-mai-2015/

Ce mois de Mai 2015 me rappelle un passé historique qui me marque profondément puisque c’est le 70ème anniversaire de la libération des camps nazis.

J’ai passé 2 ans 1/2 au camp de RAVENSBRUCK.

C’est le 1er Mai 1945, au cours d’une évacuation sur les routes que j’ai retrouvé la liberté, se redonner la liberté par soi-même… plus de S.S., plus de chiens.

Il faut vraiment l’avoir vécu pour bien le ressentir !

Mais pourquoi ai-je vécu tout cela ?

Lorsque le 23 Juin 1940 notre pays est occupé par les troupes allemandes, nous sommes totalement sous son contrôle.

Je travaillais à la Manufacture de Châtellerault sous direction allemande, dans un atelier où il y avait beaucoup de Femmes, c’est là où j’ai fait la connaissance de Léone, Eliane, Jeannette qui sont devenues mes amies.

Nous discutions souvent des évènements mais nous ne pouvions supporter l’exigence de l’occupant. C’est alors que nous avons contacté des jeunes adultes qui étaient déjà organisés.

Nous voilà donc engagées dans la  Résistance dès Octobre 1940, nous avions 18, 19, 20 ans.

C’est suite à une dénonciation que je suis arrêtée par la Gestapo le 17 février 1943 sur mon lieu de travail avec 14 de mes Camarades.

C’est alors la prison de Poitiers pour les durs interrogatoires, les tortures pour certains, pour d’autres la fusillade à la Butte de Biard ou la déportation, ce qui fut mon cas avec mes 3 amies.

Transportées à la gare de l’Est à Paris, embarquées dans des wagons à bestiaux sans air, sans boire, sans manger, ce fut un  voyage affreux, épouvantable.

Au bout de 4 jours et 3 nuits, c’est l’arrivée au camp de concentration de Ravensbrück  surnommé « l’Enfer des Femmes » le 27 avril 1943.

Dès mon arrivée, je perds mon identité, je m’appelle : N° de Matricule 19 360, je dois le savoir en allemand.

Nous sommes dépouillées de tout ce que nous avions :

                                                      Rien,  il ne nous reste plus rien !

C’est le régime concentrationnaire pour le Grand Reich.

Ce sont les longs et durs appels pour nous compter, nous recompter par – 20 degrés, debout pendant 2 heures, c’est le marché aux esclaves pour aller travailler.

Je suis affectée à différents travaux extérieurs. Je travaille à l’assainissement des zones marécageuses, les pieds dans la neige et la boue, je creuse aussi des tranchées.

Plusieurs déportées sont attelées à un câble pour tirer un wagonnet transportant différents matériaux pour travailler.

C’était un travail épuisant sous les coups des « S.S. » et les aboiements des chiens prêts à nous mordre.

Après avoir étalé pavés et cailloux pour faire une route, nous devions trainer un énorme rouleau en ciment pesant 800 kg  pour tasser les cailloux, c’est une vraie vision d’esclavage… Mais n’oublions pas, un déporté se remplace plus facilement qu’une machine, c’est une mort programmée.

Au printemps 1944, je suis transférée dans un commando à Neubrandenburg où je travaille en usine.  Puis par la suite à nouveau transférée dans un commando voué à l’extermination, situé en pleine forêt « La Walbaü », usine souterraine où les prisonnières devaient fabriquer des pièces pour les V2. Une forte cadence est exigée, ne l’atteignant pas, je reçois des coups de cravache par les femmes S.S.

Enfin, fin avril 1945, c’est l’évacuation du camp sur les routes, sans ravitaillement. Que vont-ils faire de nous ?

Après avoir marché pendant 4 jours et 3 nuits, nous nous rapprochions des armées alliées.

Nous étions épuisées, certaines sont mortes en cours de route. Moi-même je ne pesais plus que 32 kg.

Un soir, il pleuvait, nous nous sommes évadées dans les champs par petits groupes de 3 – 4 et nous sommes cachées dans un bois.

C’est ainsi que nous nous sommes libérées par nous-mêmes.

Nous avons rencontré des prisonniers de guerre français qui nous ont protégées et cachées dans un grenier.

Qu’ils étaient bons et doux ces premiers jours de LIBERTE !

70 ans que les Alliés ont ouvert les portes de l’enfer.

70 ans qu’ils ont découvert une horreur inqualifiable, des fantômes squelettiques oscillants entre des monceaux de cadavres.

70 ans que les survivantes et survivants de tous les camps n’ont cessé de témoigner et d’agir pour que nous puissions vivre en paix et en liberté. 

                                                  N’OUBLIONS  JAMAIS.

 

Témoignage de Madame Renée MOREAU

Résistante - déportée à RAVENSBRUCK

 

Sergent des Forces Française de l’Intérieur

Médaille militaire

Croix de guerre avec palmes

Chevalier de la Légion d’Honneur

Officier de la Légion d’Honneur

 

Légende des photos: 

- Dépot de gerbe au carré des fusillés au cimetière de Châteauneuf le 27 mai denier

-René Moreau le 8 mai 2012,  Place des résistantes et résistants de la Manu 

 

http://www.dailymotion.com/video/x2rew0e_hommage-a-l-appel-creer-c-est-resister-resister-c-est-creer_news

 

20150528-CP-Saint-Quentin-Arac et PCF rendent hommage aux résistants

le 28 May 2015

20150528-CP-Saint-Quentin-Arac et PCF rendent hommage aux résistants

Hommage à la Résistance par les communistes varois

le 27 May 2015

Hommage à la Résistance par les communistes varois

Le 27 mai est la journée nationale de la Résistance car date anniversaire de la création du Conseil National de la Résistance (CNR) et de l’unification de la Résistance.

Elle prend cette année un relief tout particulier, parce que c’est le 70e anniversaire de la victoire contre le nazisme et parce que le Président de la République a décidé de "panthéoniser" quatre héros et martyrs de la résistance. Mais nous ne comprenons pas l’ostracisme dont sont victimes les communistes dans le choix présidentiel. Cela contrarie les valeurs de la République qui ont prévalu en ces temps sombres, et qui restent de pleine actualité. La Résistance des femmes et hommes communistes a été essentielle, nous appelons le Président à ne pas l’oublier pour des raisons de politique politicienne.

Parce que la grave crise traversée par l’Europe et la poussée des forces d’extrême droite, notamment en France, appellent à faire vivre les valeurs progressistes de la Résistance.

Parce qu’il y a 70 ans naissait la Sécurité Sociale conformément aux vœux du programme du CNR dont les acquis doivent être toujours défendus, Pour réparer l’oubli de communistes dans le choix présidentiel alors que de nombreux noms de résistantes et résistants communistes ont circulé pour l’entrée au Panthéon : Marie-Claude Vaillant-Couturier, Martha Desrumeaux, Missak Manouchian et ses camarades de l’affiche rouge…

Pour toutes ces raisons, les communistes varois ont décidé,  comme partout en France, d'être à l'initiative pour honorer toute la Résistance en ce 27 mai,  en participant à de nombreuses commémorations comme à Toulon ou Cogolin.D’autres cérémonies en hommage à la résistance se dérouleront le 16 juin  au Val (infos ici) et durant l’été à Vins-sur-Caramy.

 

 

 

Discours prononcé à Cogolin par Pierre DASPRE membre du PCF Var

 

Mesdames, Messieurs, Chers amis et camarades,

Nous avons tenu, les membres du Front de Gauche et de l’ANACR (Association des Anciens Combattants et Résistants) que nous venons de créer à Cogolin et que nous appelons à rejoindre à commémorer ce 27 mai à Cogolin.

Il y a 70 ans – le 8 mai 1945 -  la France et l'Europe étaient libérées du nazisme et de la collaboration.

Cette libération par les Alliés unis (Grande-Bretagne, URSS, Etats-Unis, France libre) avait tellement été attendue ! En France, tout s'accéléra avec le débarquement en Normandie et le début de l'insurrection nationale en juin 1944 puis le débarquement sur les côtes varoises en août de la même année.

La libération conjugue donc l'effort militaire allié et la mobilisation de l'ensemble des résistants de l'intérieur et de l'extérieur. Il en fallu pourtant des sacrifices pour en arriver là. Pour en arriver à une résistance unie, capable de jouer un rôle majeur dans la libération du territoire.

Nous avons pris l'initiative de ce rassemblement dans le cadre de la journée nationale de la Résistance. Cette date n'est évidemment pas un hasard, elle se réfère au 27 mai 1943 et à la première réunion du Conseil National de la Résistance.

Ce jour-là, l'ensemble des partis, syndicats et mouvements de résistance s'unissent sous l'autorité de Jean Moulin envoyé par le général De Gaulle. Ils décident d'agir ensemble pour combattre les occupants et le régime de Vichy. Ils décident d'agir ensemble pour que la France puisse à la Libération recouvrir son entière souveraineté et puisse jouer un rôle majeur dans le concert des nations.

Il en a donc fallu des efforts et des sacrifices pour que depuis la défaite de 1940 et la trahison d'une part de ses élites la France relève la tête.

En 1940, seuls quelques hommes et femmes isolés refusent la défaite et l'asservissement. Il en a fallu des efforts pour ne pas céder alors que les Etats-Unis et l'URSS ne sont toujours pas en guerre contre l'Allemagne ; il en a fallu des efforts pour renouer les contacts, tisser des liens, s'organiser pour dire non à l'occupation alors que tous les repères sont brouillés que certains des amis d'hier acceptent le coup de force de Pétain et la fin de fait de la République.

Mais du courage, les résistantes et résistants n'en manque pas, ils vont le montrer très vite. En 1940, des premières initiatives sont prises comme l'appel du général De Gaulle depuis Londres, la manifestation du 11 novembre 1940 à l'Arc de Triomphe.

Les premiers mouvements de résistance organisés naissent. Dès le début 1941, tout s'accélère et   les initiatives se multiplient. Au printemps – avant l'invasion de l'URSS - le PCF prend l'initiative du rassemblement le plus large avec la constitution du Front National pour l'indépendance. A l'été, c'est le passage à la lutte armée dans laquelle les FTP Francs-Tireurs et Partisans vont exceller et parmi eux les FTP-MOI Main d’œuvre Immigrée au risque de leur vie. C'est ainsi que Manouchian et ses camarades multiplient les attaques et sont finalement arrêtés, torturés, jugés dans une mascarade de procès et exécutés.

 La répression nazie et des autorités françaises se déchaînent contre tous les résistants qui vont faire tomber les barrières idéologiques ou les anciennes querelles qui peuvent encore les diviser. La lutte est inégale et de nombreux résistants tombent au combat.

Ceux des résistants qui arrêtés ne sont pas fusillés, sont envoyés en camps de concentration, seulement la moitié en reviendra.

A  Cogolin et dans les Maures un des premiers maquis du Var est mis en place. Il est aujourd’hui important de rappeler la mémoire de ces hommes et de ces femmes et en particulier celle d’Alix Maccario déjà engagé dans sa lutte contre le fascisme dans les brigades internationales en Espagne et qui s’illustra par son courage dans le maquis des Maures. Et je voudrais aussi saluer la mémoire de Marie-Louise Guigues de Gassin décédée il y a un mois, son mari Marcel Guigues avait fait partie du maquis des Maures.

Dans le Var le prix payé par la résistance fut important : Plus de 1000 furent internés dans les camps et prisons de France dont une centaine de femmes ; plus de 400 furent déportés dans les camps de concentrations allemands dont une soixantaine de femmes ; plus de 100 militants et résistants varois furent fusillés dans le département et plus de trente dans les départements où ils été engagés dans ce combat contre le nazisme et pour nos libertés.

A son actif et avec l’aide des forces de l’armée d’Afrique commandée par De Lattre de Tassigny, la résistance varoise a éliminé plus de 800 ennemis, en blessa plus de 150 et fit plus de 3500 prisonniers.

Sans elle le débarquement de Provence aurait été beaucoup plus difficile. Tous les spécialistes et les historiens s’accordent à la reconnaître.

Les résistants savent que leur cause est juste, que de leurs côtés les Alliés commencent à regagner du terrain. Ils vont donc parachever leur unité avec la création du CNR et se doter d'une perspective stratégique : l'insurrection et d'une perspective politique : les mesures immédiates à appliquer à la Libération. C'est le programme du CNR de mars 1944.

Ce programme qui inspira les grandes réformes de la Libération : Sécurité Sociale, nationalisations, comités d'entreprise, statut de la fonction publique, planification économique… est aujourd'hui attaqué de toute part. C'est ce qu'avait déjà été souligné dans l'appel des résistants aux jeunes générations  en 2004.

En vérité, on veut en finir avec l'esprit de 1945, esprit d'unité bien sûr mais surtout esprit de réformes progressistes. En particulier démocratiser la République et la doter d'une forte dimension sociale.

Aujourd'hui, il n'en est plus question. Le mot réforme a été vidé de son contenu et est devenu synonyme de régression sociale. La gouvernance a remplacé la souveraineté populaire.

 

Comment ne pas citer la fin de l’Appel de 13 résistants de 2004 toujours d’actualité :

« Nous appelons  les mouvements, partis, associations, institutions et syndicats héritiers de la Résistance à dépasser les enjeux sectoriels, et à se consacrer en priorité aux causes politiques des injustices et des conflits sociaux, et non plus seulement à leurs conséquences, à définir ensemble un nouveau « Programme de Résistance » pour notre siècle, sachant que le fascisme se nourrit toujours du racisme, de l’intolérance et de la guerre, qui eux-mêmes se nourrissent des injustices sociales.

Nous appelons enfin les enfants, les jeunes, les parents, les anciens et les grands-parents, les éducateurs, les autorités publiques, à une véritable insurrection pacifique contre les moyens de communication de masse qui ne proposent comme horizon pour notre jeunesse que la consommation marchande, le mépris des plus faibles et de la culture, l’amnésie généralisée et la compétition à outrance de tous contre tous. Nous n’acceptons pas que les principaux médias soient désormais contrôlés par des intérêts privés, contrairement au programme du Conseil national de la Résistance et aux ordonnances sur la presse de 1944.

Plus que jamais, à ceux et celles qui feront le siècle qui commence, nous voulons dire avec notre affection : « Créer, c’est résister. Résister, c’est créer ».

Signataires : _ Lucie Aubrac, Raymond Aubrac, Henri Bartoli, Daniel Cordier, Philippe Dechartre, Georges Guingouin, Stéphane Hessel, Maurice Kriegel-Valrimont, Lise London, Georges Séguy, Germaine Tillon, Jean-Pierre Vernant, Maurice Voutey.

Je vous remercie de votre attention.

Cogolin le 27 mai 2015

 

20150527-OH-Creil-Les descendants d'esclaves ont désormais leur stèle commémorative

le 27 May 2015

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20150527-CP-Beauvais-Vive réaction de policiers municipaux

le 26 May 2015

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