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Migrants : La Méditerranée doit redevenir le berceau d'humanité et d'échange qu'elle a toujours été

le 18 juin 2015

Migrants : La Méditerranée doit redevenir le berceau d'humanité et d'échange qu'elle a toujours été

Un drame humain se déroule sous nos yeux, transformant la mer Méditerranée en vaste cimetière.

L'Union européenne s'indigne. Mais la décision de l'UE de mettre fin au dispositif italien « Mare nostrum » dont les bateaux allaient jusqu'à l'approche des côtes africaines, par deux simples dispositifs Frontex, Triton en Italie et maintenant Poséidon en Grèce, de surveillance des côtes européennes, a donné l'illusion que le renforcement des mesures de sécurité était la solution. Il n'en est rien.

Bien au contraire, cela a ouvert la voie aux naufrages à répétition en pleine mer. Elle envisage à présent une intervention militaire pour « identifier, capturer et détruire les bateaux avant qu'ils ne soient utilisés par les trafiquants » sans qu'il n'existe de véritable option crédible à ce jour. L'UE n'est pas à la hauteur de la tragédie humaine en cours en Méditerranée. Il n'y a pas de solution militaire aux tragédies migratoires ; il n'y a de solutions que politiques, économiques et sociales.

Sous nos yeux un crime majeur contre l'humanité se déroule. En 2014, ce sont l'équivalent de deux naufrages du Titanic qui ont eu lieu. En dix ans, plus de 22 000 personnes sont mortes noyées sur des bateaux de fortune.

À toutes les familles qui ont perdu un ou une proche nous tenons à dire que nous partageons leur immense douleur et leur profonde révolte. Nous saluons chaleureusement toutes les femmes et les hommes qui, au quotidien, essayent de venir au secours des réfugié-e-s, les personnels des secours maritimes et des ONG, ainsi que les habitants des côtes italiennes qui ont réaffirmé leur pleine solidarité avec les migrant-e-s.

L'UE ne peut continuer d'ignorer que ces enfants, ces femmes, ces hommes essaient de sauver leur vie en échappant à la guerre, aux persécutions, des crises économiques dramatiques, aux conséquences du réchauffement climatique qui créent des conditions de vie désastreuses dues directement ou indirectement à des politiques dont l'UE porte la responsabilité.

La priorité des priorités de l'Europe est d'abord de sauver les vies. Il est indispensable de revaloriser les structures et les moyens de recherche, de sauvetage et d'accueil en Méditerranée.  Il faut une solidarité et la mobilisation de moyens sans précédent.

L'UE doit aussi redéfinir sa politique des visas respectant les droits de l'Homme, de la Femme et de l'Enfant. Elle doit être solidaire des pays méditerranéens de premier asile, et garantir la juste répartition des charges de l'aide économique et de l'accueil. C'est pourquoi nous préconisons l'abrogation des règlements de Dublin.

Il faut garantir une entrée sécurisée et légale à tous les réfugié-e-s et migrant-e-s, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Les conditions d'accueil des réfugiés sont indignes de l'U.E. Ces femmes et ces hommes sont les victimes de situations créées par les guerres et la guerre économique marquée par l'exploitation, la domination et la prédation des richesses. Les trafiquants ont bien retenu leur leçon de libéralisme en pratiquant la marchandisation de la détresse humaine et de l'espoir d'un mieux vivre ailleurs.

La tragédie qui se déroule en Méditerranée est une tragédie internationale qui nécessite une réelle mobilisation internationale sous égide l'ONU et un engagement réel des pays membres de l'UE qui passe, en ce qui la concerne, par un changement de politique envers les pays de la Méditerranée. Les Etats de l'UE, dont la France ont une responsabilité particulière. On ne peut pas intervenir militairement en Libye, en Syrie, en Irak sans se préoccuper du sort des populations civiles. On ne peut pas intervenir économiquement, exiger des plans d'ajustement structurel et d'austérité, mettre en place des traités de libre-échange avec les pays du pourtour de la Méditerranée sans se préoccuper des conséquences pour les populations. On ne peut faire l'impasse sur des siècles de politiques coloniales qui ont vidé le continent africain ou le Proche et Moyen-Orient de ses richesses, de la maîtrise de ses ressources, de la liberté de ses habitants sous des régimes autoritaires complices de cette prédation.

En 2015, il est plus que temps d'inventer une véritable politique de coopération et de développement. Aucun des engagements pris pour porter à 0,7 % du PIB la part de la coopération et de l'aide au développement n'a été respecté par les pays développés. La France est à 0,36 %, le recul est de 16% pour l'ensemble des pays bailleurs de fonds !

Il est besoin de faire de l'ONU, comme cadre multilatéral de décision et d'action,  le coeur du processus de résolution de la catastrophe qui est en cours. Le Conseil de sécurité de l'ONU doit appuyer les actions du Secrétaire général et de ses émissaires pour le règlement pacifique des conflits en cours. Le Conseil de sécurité doit mettre à son ordre du jour le débat sur des mesures de solidarité réelles pour réduite les inégalités sociales et économiques qui explosent. C'est un nouveau plan mondial avec des objectifs précis qui doit se mettre en place, avec des moyens nouveaux et conséquents pour sa mise en oeuvre.

Dans ce cadre, la France par le biais de sa politique extérieure et européenne a un rôle d'impulsion et de conviction à jouer. Elle doit changer sa politique d'accueil des migrants. Elle doit prendre part comme les autres pays européens à la prise en charge de migrants de manière digne et suivi, à l'inverse de ce qu'elle fait actuellement à Calais, par exemple. La France n'est jamais si belle que quand elle se bat pour ses principes républicains: Liberté, Égalité, Fraternité.

Le PCF propose 9 mesures d'urgence :

Ces mesures peuvent être prises sans attendre pour que la Méditerranée cesse d'être un vaste cimetière marin.

La Méditerranée doit redevenir le berceau de l'humanité et d'échange qu'elle a été au long des siècles :

L'UE doit :

  • Abroger les règlements Dublin et,
    • Soutenir dans leur politique d'accueil les pays méditerranéens de premier asile : la Tunisie, le Liban, l'Algérie.
    • Garantir le respect des conventions internationales garantissant les droits de l'Homme, de la Femme, de l'enfant et des réfugiés. Les ONG, le HCR, les associations doivent être entendues.
    • Garantir une entrée sécurisée et légale pour les réfugiés et les migrants.
    • Revaloriser les structures de gestion de l'immigration et de recherche et de sauvetage en Méditerranée. 
  • Redéfinir sa politique des visas respectant la protection des personnes.
  • S'engager résolument dans les initiatives diplomatiques de l'ONU pour la résolution politique des conflits en Syrie, en Irak et en Libye ; et dans la lutte pour le démantèlement des filières du djihadisme et de ses soutiens financiers, humains et matériels.

 La France doit :

  • Demander une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU,
    • pour la mise en place d'un plan mondial de solidarités et d'actions nouvelles avec pour objectif la réalisation concrète du plan de lutte contre les inégalités sociales et économiques
    • pour la relance de l'aide publique au développement avec le respect des promesses la portant à 0,7 % du PIB et monter progressivement cette aide à 1 %

Relaxe pour les militants de la Conf'-Interventions des 9 de la Conf'- Amiens, 17 juin 2015

le 18 juin 2015

Réactions des neuf militants de la Confédération paysanne le 17 juin 2015 à Amiens après avoir été entendus en appel d'un premier jugement les condamnant sévèrement… Avec également un extrait de l'intervention d'Olivier de Schutter, ancien rapporteur spécial de l'ONU sur le droit de l'alimentation

France 3 Picardie-JT 19-20-Amiens-Mille Vaches : procès des 9 militants de la Confédération paysanne

le 18 juin 2015

Relaxe pour les militants de la Conf'-Intervention de Pierre Laurent - Amiens, 17 juin 2015

le 18 juin 2015

Relaxe pour les militants de la Conf' - Amiens, 17 juin 2015

le 18 juin 2015

Relaxe totale et immédiate des 9 de la Conf', fermeture administrative immédiate de la ferme-usine des Mille Vaches ! - Amiens, 17 juin 2015

le 18 juin 2015

Relaxe totale et immédiate des 9 de la Conf', fermeture administrative immédiate de la ferme-usine des Mille Vaches ! - Amiens, 17 juin 2015

20150616-LeP-Creillois-L'agglo vous informe sur l'habitat participatif

le 16 juin 2015

20150616-LeP-Creillois-L'agglo vous informe sur l'habitat participatif

Intervention de Fanny Gaillanne sur l'accueil des réfugiés à paris

Par Fanny Gaillanne, le 15 juin 2015

Intervention de Fanny Gaillanne sur l'accueil des réfugiés à paris

Monsieur le Maire, chers collègues,

 

Pendant plusieurs mois, un campement situé sous le métro la Chapelle s'était établi, occupé par des réfugiés de la Corne de l'Afrique qui ont fui la guerre, la dictature au péril de leur vie et dans des conditions inhumaines. Les conditions sanitaires étant désastreuses et la vie indigne, le Conseil de Paris de mai 2015 s'est prononcé pour une évacuation de ce campement sous condition que des solutions appropriées d’hébergement, d'aide médicale et administratives soient apportées aux réfugiés, cela a été le cas pour plus de 400 d'entre eux.

Suite à l'évacuation de ce campement, le mardi 2 juin, un nombre considérable de réfugiés se sont retrouvés en pleine errance dans Paris. Regroupés à l'Eglise Saint Bernard, ils sont une nouvelle fois évacués, le lieu était sans doute trop chargé symboliquement, trop connoté.

Près de 20 ans après Saint-Bernard, sous la Présidence de François Hollande, Bernard Cazeneuve se livre au même exercice, d'abord au même endroit, puis à la halle Pajol « avec humanité » a-t-il dit.

Imaginez un peu le cynisme de l'opération : d'après la Préfecture, les CRS étaient là pour faire des contrôles d'identité et proposer aux réfugiés l'Asile, quelle meilleure façon de leur souhaiter la bienvenue dans le pays des droits de l'Homme et leur prouver qu'ici en France, ils sont en sécurité !

Avec ce vœu, nous avons souhaité dénoncer la lenteur des réactions des pouvoirs publics, qui ont préféré laissé des militants politiques, associatifs et des élus s'occuper d'une mission humanitaire plutôt que d'ouvrir un gymnase pour que les associations puissent reprendre correctement leur travail de diagnostic social, orienter les migrants, ce que nos deux groupes politiques, EELV et PCF/FDG, ont proposé rapidement.

Avec ce vœu nous avons souhaité informer de la situation sanitaire des migrants qui vivent toujours dehors, au jardin d’Éole mais aussi sur les quais d'Austerlitz.

Avec ce vœu, nous souhaitons alerter sur la mise à l'abris effective des migrants dans des centres d'hébergements où aucune association compétente en droit des étrangers n'intervient pour les orienter vers les procédures de droit d'asile et ne les renseignent sur l'accès aux droits.

 

Nous saluons l'engagement de la Maire de Paris, d'ouvrir un centre d'accueil pour les migrants et demandons avec force que le gouvernement mette en œuvre un plan structurel avec des moyens financiers et logistiques ad hoc pour la prise en charge des personnes réfugiées en France, ce qui est de sa responsabilité.

 

Enfin, le Monde compte plus de 230 millions de migrants, il ne s'agit donc pas de créer des « appels d'air » lorsque nous sommes face à 500 ou 600 personnes. Certes, nous ne réglerons pas tout ici, à Paris, l'Europe doit prendre ses responsabilité et le gouvernement aussi. Les migrations ne s'arrêteront pas, d'autant plus qu'elles sont en partie des conséquences de nos politiques et de nos stratégies internationales.

 

Comme Edouard Glissant le disait : « Nous fréquentons les frontières, non pas comme signes et facteurs de l’impossible, mais comme lieux du passage et de la transformation. »

 

 

 

 

 

 

 

 

Vœu du 19ème arrondissement sur l'accueil des réfugiés à Paris

le 15 juin 2015

Vœu du 19ème arrondissement sur l'accueil des réfugiés à Paris

Vœu du Conseil du 19ème arrondissement de Paris à la Maire de Paris et au Préfet de la Région Ile de France

 

Considérant que, depuis plusieurs mois, la zone située sous le métro aérien du boulevard de la Chapelle était occupée par des réfugiés originaires majoritairement de la Corne de l’Afrique, qui ont fui la situation de leurs pays ; que leur nombre a beaucoup augmenté au cours du premier semestre de l’année 2015 ;

Considérant que la Mairie de Paris, dès le mois de décembre 2014, avait engagé un travail d’accompagnement et d’orientation avec des associations reconnues pour leur professionnalisme, notamment Emmaus Solidarité et France Terre d’Asile ;

Considérant que la Mairie de Paris, propriétaire des lieux, a demandé leur évacuation, compte-tenu des risques encourus par les personnes qui s’y trouvaient ;

Considérant que la Ville de Paris a toujours indiqué que l’évacuation était conditionnée au fait que des solutions appropriées d’hébergement soient proposées aux personnes en sortie de campement, en fonction de leur situation administrative ; que, ce faisant, il s’agissait de mobiliser pour l’ensemble des personnes présentes sur le campement soit le dispositif national d’asile, soit l’hébergement d’urgence de droit commun ; que ces conditions ont été rappelées dans le vœu adopté au Conseil de Paris de mai 2015,

Considérant que la Ville a également indiqué qu’elle engagerait les efforts nécessaires pour que les publics vulnérables, dont les familles, les femmes isolées avec enfants et les jeunes migrants potentiellement mineurs fassent l’objet d’une attention renforcée ;

Considérant que le Préfet de police, dans sa compétence de police générale, a décidé de l’évacuation du campement le mardi 2 juin, sur le fondement d’un risque sanitaire; qu’afin de préparer cette évacuation, la Ville, les différents services de l’État et les associations ont travaillé à mettre en œuvre des solutions opérationnelles ainsi qu’un recensement des personnes sur site (effectué les 21 et 27 mai) et à engagerl’ouverture de démarches de demandes d’asile pour les personnes qui le souhaitaient ;

Considérant qu’à l’issue de l’opération d’évacuation du mardi 2 juin, 471 personnes ont reçu des propositions d’hébergement soit plus que le nombre de personnes recensées qui s’établissait à 381 ; que ces chiffres – par ailleurs difficiles à contrôler - témoignent des efforts qui ont été déployés ;

Considérant qu’en ce qui concerne la Ville, une attention très forte a été portée aux publics vulnérables ; notamment les jeunes migrants, soit 18jeunes identifiés le jour de l’évacuation et 14 jeunes dans les jours qui ont suivi, a été mis à l’abri en vue d’une évaluation conformément aux orientations du plan d’amélioration de l’accueil et de l’accompagnement des MIE ; qu’a été proposé aux familles (soit près de 50 personnes dont une vingtaine d’enfants, parfois très jeunes) prises en charge, à l’occasion de plusieurs demi-journées organisées entre les services de la Ville, la CAFDA (Coordination de l'accueil des familles demandeuses d'asile) et Emmaus Solidarité, un diagnostic pluridisciplinaire, qui a porté tant sur les aspects sociaux que sanitaires ; que ces entretiens ont été suivis chaque fois que nécessaire par la délivrance de médicaments par exemple ; qu’au regard de la présence d’enfants, une attention particulière a été portée à la question de l’alimentation, le CASVP fournissant à cet égard des colis alimentaires ;

Considérant qu’ainsi, des solutions d’hébergement ont effectivement été proposées aux personnes présentes sur site le jour de l’évacuation, et au-delà ; qu’il n’en reste pas moins que les dispositifs sollicités - dispositif national d’asile et hébergement d’urgence, sont totalement asphyxiés au vu d’une demande d’hébergement d’urgence très supérieure à l’offre; que cette saturation rend particulièrement difficile la conception de réponses adaptées aux migrants présents dans l’espace public et regroupés dans le 18ème arrondissement notamment ;

Considérant que dans cette situation, des places mobilisées sont restées inoccupées ; Considérant que cette présence dans l’espace public a généré plusieurs regroupements successifs (Salle Saint Bruno, Square Saïd Bouziri, Halle Pajol, Bois Dormoy, Jardins d’Eole) suite aux interventions de la Préfecture de police, qui ont compliqué le suivi par la Ville de Paris et les associations ;

Considérant que les efforts des pouvoirs publics ont également pris la forme, le 11 juin au soir, du déblocage de 110 hébergements pour des migrants qui occupaient la caserne de Château-Landon pour une durée indéterminée ;

Considérant la répartition des compétences entre l’État et la Ville, qui attribue la compétence première à l’État sur ces sujets ; que la Ville continuera de s’impliquer sur ces sujets en complément de l’action de l’État, notamment en direction en priorité des familles et des jeunes migrants ;

Considérant que l’échelle parisienne ne peut être, à elle seule, appropriée pour apporter des réponses satisfaisantes à ces problématiques d’ampleur tant nationale qu’européenne, et ce d’autant qu’il est probable que la problématique que rencontre Paris actuellement se posera de façon durable sur l’ensemble du territoire,
Qu’à défaut de solution structurelle envisageable à court terme, il importe de mettre en œuvre toutes les initiatives qui dans l’urgence permettront de redonner de la fluidité aux dispositifs d’hébergement et de prise en charge pour tous les publics ; que la Ville de Paris a formulé à cet égard un certain nombre de propositions ;

Le conseil d’arrondissement émet le vœu que :
- La Ville de Paris, l’État et les associations poursuivent leurs efforts conjoints afin d’envisager des solutions de sortie de crise dans le cadre d’un comité de suivi dédié, et que ce comité permette de préparer la prise en charge sociale, sanitaire et administrative en tirant les leçons de l’expérience acquise dans le cadre de l’évacuation du site de la Chapelle,

- La proposition formulée par la Mairie de Paris de créer un ou plusieurs lieux de prise en charge et d’hébergement (possiblement à Paris) au plus près des besoins des personnes susceptibles de s’inscrire dans une démarche de demande d’asile et d’accès aux droits puisse être expérimentée de toute urgence,

- Les autorités préfectorales compétentes à Paris mobilisent les capacités d’hébergement adaptées aux besoins spécifiques et que toute personne qui relève, effectivement ou potentiellement, de la demande d’asile, puisse engager les procédures appropriées conformément aux engagements internationaux de la France,

- Le gouvernement garantisse la mobilisation du dispositif national d’asile à la hauteur des besoins et mette des moyens exceptionnels afin de réduire les délais d’instruction des demandes d’asile,

- La Ville de Paris maintienne le niveau de vigilance qu’elle a mis en œuvre sur les publics vulnérables qu’elle s’est engagée à prendre en charge,

- Soit posés aux niveaux adaptés, national et européen, les termes du débat pour offrir aux migrants présents sur le territoire français des solutions de vie dignes et conformes à la tradition d’accueil de la France

 

Voeu adopté par la majorité municipale

Soutien et relaxe pour les 9 d'Amiens - Communiqué de presse du PCF, 15 juin 2015

le 15 juin 2015

Soutien et relaxe pour les 9 d'Amiens - Communiqué de presse du PCF, 15 juin 2015

Communiqué de presse du PCF • 15 juin 2014

 

Procès /1000 vaches : soutien et relaxe pour les 9 d'Amiens

Mercredi 17 juin, se tiendra à Amiens le procès en appel de 9 syndicalistes paysans.

Le PCF apporte son soutien le plus total à la Confédération Paysanne et demande la relaxe des 9 d'Amiens.

Pour avoir démonté quelques pièces de la salle de traite qui n'était que le chantier de l'usine des 1000 vaches, ils ont été condamnés à des peines allant jusqu'à 5 mois de prison avec sursis.

Cette ferme usine, qui vend son lait à prix bradé aux laiteries n'est rentable qu'à la condition de production de méthane subventionnée. L'usine propriété d'un grand patron du nord, 369e fortune française pourrait préfigurer de l'éclosion des « fermes folles » en France, pilotées par des groupes de la grande distribution ou des fonds spéculatifs…

Le PCF refuse ce capitalisme vert au détriment de l'agriculture paysanne et de la transition écologique. Notre croissance n'est pas celle des salles de marchés et des affameurs, elle est celle d'un développement s'appuyant sur une alimentation de qualité, saine et accessible, assise sur des productions relocalisées. Pour « refroidir » le climat, doivent être soutenus l'agriculture paysanne, des prix justes aux paysans, les circuits courts dans la restauration collective.

Le PCF appelle donc au rassemblement le mercredi 17 juin prochain, à Amiens, dès 8h00 du matin, pour obtenir la relaxe des 9. Dans les luttes, il invite à écrire ensemble un projet d'émancipation humaine, social et écologique. 

Pierre Laurent, se rendra au rassemblement et conduira une délégation* du PCF

 

* La délégation sera composée de :

Xavier Compain, responsable Agriculture du PCF

Thierry Aury, secrétaire régional du PCF en Picardie

Joël Carliez, secrétaire départemental du PCF dans la Somme

Benoît Roger, secrétaire départemental du PCF de l'Aisne