le 17 décembre 2015
le 16 décembre 2015
Je suis scandalisé par le débat sur le coup de pouce ou non du SMIC;
Le smic doit être revalorisé en valeur et dans sa conception originelle!
Le SMIC c'est le salaire minimum pour vivre décemment pour un salarié SANS QUALIFICATION.
C'est une garantie collective interprofessionnelle du code du travail !
Donc la question est : Quel est le niveau de salaire nécessaire pour vivre dignement ! et c'est à partir de la réponse à cette question qu'il faut revaloriser le smic.
Le niveau du SMIC est décidé par le gouvernement, c'est donc un choix politique qui s'impose au MEDEF!
au travers de la notion de smic deux conceptions s'affrontent: celle de la réponse aux besoins de vivre décemment et celle d'un salaire minimum à négocier par entreprise ou branche en fonction de la conjoncture.
La notion même d'un salaire minimum garanti interprofessionnel est un enjeu de classe, le Medef ne cesse de vouloir le supprimer et les différents gouvernements ont tenté à plusieurs reprises de lui donner satisfactions avec notamment la notion de smic jeune qui dénaturerait complètement son sens profond dont je rappelle qu'il s'adresse aux salariés sans QUALIFICATION;
Cet élément est déterminant tant au fil des ans il a été dévoyé par les entreprises d'une part et par les différentes mesures gouvernementales de baisse des cotisations sociales pour les bas salaires, ce qui a favorisé l'embauche de salariés qualifiés au smic.
Imposer au MEDEF un SMIC correspondant aux nécessités exige d'avoir le courage de s'attaquer à la finance et à une autre répartition des immenses richesses de notre pays.
Oui une véritable réforme de la fiscalité est indispensable pour plus de justice sociale et pour rééquilibrer les niveaux d'imposition entre les petites entreprises qui sont à environ 33% et les grands groupes qui sont environ à 8%.
Revaloriser le smic pour gagner en pouvoir d'achat
revaloriser le smic vivre décemment
revaloriser le smic pour donner de la force à cette garantie collective
revaloriser le smic s'inscrit dans l'affrontement capital/travail.
Le laisser faire général sur cette question est préoccupante et s'inscrit dans un accompagnement des politiques libérales!
Je suis convaincu que les salariés ont la force de faire changer la donne pour peu qu’ils en soient eux-mêmes convaincus !
La Valette du Var, le 16 décembre 2015
Alain BOLLA, Secrétaire de la fédération du Var du PCF
le 16 décembre 2015
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