La revue du projet

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Les "selfies" d'été du PCF

le 01 septembre 2014

Les

<< Plus individualiste qu'un "selfie" tu meurs. On se prend en photo, on se regarde, on la poste sur un réseau social, on se regarde encore et on compte le nombre de "likes" ...
Plutôt que d'assouvir ses pulsions narcissiques, les jeunes communistes du département invitent des militants à faire des "selfies" pour la bonne cause. Les militants sont invités à se prendre en photo sur leur lieu de vacances ou de villégiature avec une affiche portant ce message : "Les congés payés, c'est grâce à qui ? À la classe ouvrière et au Parti Communiste Français !".

"De cette manière, nous rappellerons tous ensemble qu'en période de crise, le bonheur peut se partager, et que de grandes conquêtes peuvent être obtenues", explique Sophie Hamm, la jeune militante en charge de la campagne.
"C'est un clin d'oeil à l'Histoire en lien direct avec l'actualité. Une manière de faire comprendre que l'austérité n'est pas une fatalité, que dans les périodes de crise, on ne recule pas forcément. En 36, alors que la production connaît un recul considérable, le PCF donne naissance au Front populaire. C'est ce front uni ainsi que les luttes sociales qui vont permettre d'améliorer nettement la qualité de vie des Français. [...]

S.L.

L'Est Républicain 

Le droit au bonheur

le 01 septembre 2014

Le droit au bonheur

Dernier volet des portraits de militants avec aujourd’hui Eric Monnini, secrétaire de la section du Parti communiste de Jarny. A 52 ans, cet homme de conviction croit en des jours meilleurs.

 

 

 

Il a connu des galères, « un peu comme tout le monde » , relativise-t-il, le RMI à l’époque, les huissiers venus frapper à sa porte, le chômage. Traumatisant sur le coup, certes, mais avec un peu de recul et de la bouteille, ces mauvaises passes constituent pour lui des étapes de vie. « J’ai commencé à bosser à 18 ans, j’en ai 52 aujourd’hui… Il n’y a rien d’exceptionnel. L’existence est faite de hauts et de bas. »

 

Né dans une famille ouvrière d’origine italienne, ce Jarnysien pure souche, « ma mère a accouché à la maison », a, dès sa plus tendre enfance, appris les notions de partage, de respect, de solidarité. Un père employé dans une entreprise de métallurgie, ancré à gauche, sans pour autant être militant ou appartenir à une famille politique, Eric a eu la chance de pouvoir faire des études. Un bac de comptabilité en poche, une stature d’athlète, il égrène les petits boulots, à la chaîne, posté, comme animateur sportif et même dans le commerce.

Au fil de ces expériences, il comprend très vite que la société et le monde du travail se soucient plus du rendement que de l’être humain. Un constat qui le pousse tout naturellement à se rapprocher des syndicats, et en particulier de la CGT. Il milite pour le droit au bonheur comme il dit, « pour que tout le monde puisse travailler, se loger, s’habiller, manger, vivre dignement en somme ». C’est cette volonté de révolutionner – en douceur -, de permettre à chacun de s’émanciper, de profiter du fruit de son labeur qui le pousse tout naturellement à prendre un engagement. Un engagement politique, au Parti communiste français. « J’ai pris ma carte en 2008 », avoue-t-il. « Après en avoir beaucoup parlé avec des copains de manif’et d’autres qui avaient sauté le pas, bien avant moi. »

 

Le PCF lui est apparu comme une évidence, « être communiste aujourd’hui, c’est essayer de faire le bien, de donner un sens à l’indignation, en étant sur le terrain, aux côtés des laissés pour compte, en les aidant dans leur combat. Vous savez, les inégalités sociales ont été créées pour mieux diviser la population ».

Voilà le sens de sa lutte. Eric se rend compte qu’aujourd’hui la société a tendance à tirer la population vers le bas, pour mieux l’asservir. Une société qui, en taxant les retraites, en allongeant la durée du travail, tourne le dos à ceux qui ont trimé. Une société qui laisse aussi la place aux discours les plus extrêmes en surmédiatisant des événements créant un climat de peur.

 

« C’est le résultat de la politique menée par les gouvernements successifs qui n’ont proposé aucune solution pour améliorer le quotidien. Et cela se ressent aux urnes, avec la montée du Front national et le fort taux d’abstention. Il faut réagir, et nous sommes là pour convaincre ceux qui ne s’y retrouvent plus. Ils doivent voter, s’exprimer et revendiquer leurs droits. »

Loin des clichés de « ces vieux cocos », se réunissant presqu’en secret dans une vieille maison du peuple dont les murs ont été jaunis par les volutes de tabac brun, pour Eric, le secrétaire de la section de Jarny, « être communiste, ce n’est pas vivre replié sur soi, mais être à l’écoute des gens, leur redonner de l’espoir. Aujourd’hui, la population a besoin de proximité, à besoin d’échanger, de confronter des idées. Je crois au rassemblement des initiatives et des volontés et non à l’avènement d’un grand chef à plumes. »

 

Résister pour mieux reconquérir sa condition d’être humain, soutenir les luttes qui menacent le prolétariat, être aux côtés de ceux susceptibles de perdre leur emploi, « le parti est capable de se regarder dans la glace, il a su analyser son histoire, les erreurs commises et devenir une force de proposition, une force de progrès ».

 

D’un naturel optimiste, Eric Monnini aime à rappeler : « Communiste, c’est positiver, c’est aller voir derrière l’horizon. »

 

 

Article Paru dans Le Républicain Lorrain

Les "selfies" d'été du PCF

le 01 septembre 2014

Les

<< Plus invidualiste qu'un "selfie" tu meurs. On se prend en photo, on se regarde, on la poste sur un réseau social, on se regarde encore et compte le nombre de "likes" ...
Plutôt que d'assouvir ses pulsions narcissiques, les jeunes communiqtes du département invitent ses militants à faire des "selfies" pour la bonne cause. Les militants sont invités à se prendre en photo sur leur lieu de vacances ou de villégiature avec une affiche portant ce message : "Les congés payés, c'est grâce à qui ? À la classe ouvrière et au Parti Communiste Français !".
"De cette manière, nous rappellerons tous ensemble qu'en cette période de crise, le bonheur peut se partager, et que de grandes conquêtes peuvent être obtenues", explique Sophie Hamm, la jeune militante du PCF en charge de la campagne.
"C'est un clin d'oeil à l'Histoire en lien direct avec l'actualité. Une manière de faire comprendre que l'austérité n'est pas une fatalité, que dans les périodes de crise, on ne recule pas forcément. En 36, alors que la production connaît un recul considérable, le PCF donne naissance au Front populaire. C'est ce front uni ainsi que les luttes sociales qui vont permettre d'améliorer nettement la qualité de vie des Français." >>

S.L.
L'Est Républicain

20140901-LeP-Creil-Pétition pour la famille Manoukian

le 01 septembre 2014

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20140828-CP-Oise-Journée à la mer du Parti communiste

le 31 août 2014

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20140828-CP-Compiègne-Pique-nique végétarien contre fête de la chasse

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Essai « Aux sources de la démocratie sanitaire » de Paul Cesbron

le 30 août 2014

Essai « Aux sources de la démocratie sanitaire » de Paul Cesbron

 

Aux sources de la démocratie sanitaire • Paul Cesbron 

Paru le 8 août 2014 • Le temps des cerises 

ISBN : 9782370710291 - 304 pages - Format : 150 x 205

20 euros

 

En ce début de XXIe siècle la démocratie sanitaire est en débat : elle s’impose comme une nécessité moderne, validée par les analyses scientifiques de la Santé publique. Elle est dans tous les livres, toutes les publications et même dans tous les textes de loi. Pourtant, dans les faits, elle recule. Les élus territoriaux ont disparu des conseils d’administration des hôpitaux. La Sécurité sociale financée par des coti- sants est gérée directement par l’État : il n’y a plus eu d’élections depuis 1983 ! Les associations de patients existent mais sont consultées rarement, noyées dans des comités théodules. Le mouvement mutualiste sous la férule des directives européennes et sous l’emprise du néolibéralisme a oublié les mutualistes eux-mêmes. Les directeurs des Agences régionales de santé, nommés en Conseil des ministres dirigent tout.

Pourtant chacun sait que la personne humaine est le principal acteur de sa propre santé et que la santé collective des populations ne peut être assurée sans l’intervention de celle-ci. Alors la contradiction est évidente.

Le Dr Paul Cesbron nous donne ici matière à réfléchir. Il replace ce concept dans la longue histoire de la démocratie et jette les bases d’une nouvelle pratique émancipatrice. Oui, la démocratie sanitaire a à voir avec le développement humain et le progrès. C’est une idée neuve qui doit s’imposer.

Dr Michel Limousin

directeur de la collection Santé

Le gouvernement Valls 2 : un “commando libéral”

le 28 août 2014

La nomination de l’ancien banquier d’affaires, Emmanuel Macron à la place d’Arnaud Montebourg au poste de ministre de l'Economie constitue un signe clair d'allégeance en direction des milieux d'affaires et des marchés financiers.

Après plus de cinq heures en comité restreint, le président de la République et le premier ministre ont composé un gouvernement de soldats au service de la politique économique libérale, concrétisée par le “pacte de responsabilité”. Un gouvernement sans élargissement à gauche ni présence de ministres écologistes mais avec la nomination de l'ancien banquier chez Rotschild Emmanuel Macron.

Après avoir confirmé ce soir sur France 2 que la dissolution du précédent gouvernement était bel et bien "un acte d'autorité", Manuel Valls a indiqué qu'il solliciterait la confiance de l'Assemblée nationale "en septembre ou en octobre" et a affirmé qu'il n'avait "aucun doute" sur le fait qu'elle allait lui être accordée.

Ceux qui ont refusé.
La journée avait été rythmée par les rumeurs et surtout les refus de personnalités, probablement approchées, tels Jean-Vincent Placé, Robert Hue, Jean-Michel Baylet qui ont annoncés qu’ils ne participeraient pas au gouvernement.

Quant à l'ex secrétaire d'Etat aux Transports, Frédéric Cuvillier, il a annoncé dans un communiqué publié peu avant l'annonce officielle de la nouvelle équipe de Manuel Valls, qu'on lui a proposé de rester à son poste mais qu'il " estime ne pas disposer de la capacité d'action et de l'autonomie nécessaire à la réussite d'une politique cohérente porteuse d'espoir pour nos territoires et nos concitoyens, confrontés à une crise profonde"

Réaction à gauche...
Peu après l'annonce de la composition du nouveau gouvernement (voir ci dessous), Pierre Laurent, le secrétaire national du PCF a dénoncé : "une équipe toujours plus étroite politiquement et une politique annoncée plus droitière que jamais"

Portrait du nouveau ministre de l'économie :
Symbole de cette politique sans surprise à venir Emmanuel Macron est âgé de 36 ans, ce qui en fait sans aucun doute l'un des plus jeunes ministres à avoir occupé ce poste, il est énarque (promotion Léopold Sédar Senghor, 2004) et inspecteur des finances.Il était jusqu'à mi-juin secrétaire général adjoint de l'Elysée et conseillait le président de la République sur les questions économiques et financières, notamment les dossiers d'économie internationale et du G20.

Selon l'entourage de François Hollande, " il a joué un rôle-clé dans le dossier Alstom". Emmanuel Macron avait auparavant été en 2007 rapporteur général adjoint puis membre de la Commission pour la libération de la croissance française, lancée sous la présidence de Nicolas Sarkozy et présidée par Jacques Attali.

Puis en 2008, il a rejoint le privé en tant que banquier d'affaires chez Rothschild. Début 2012, il est nommé gérant et se retrouve à piloter l'une des plus grosses négociations de l'année (le rachat par Nestlé d'une filiale de Pfizer). Cette transaction évaluée à plus de 9 milliards d'euros lui a permis de devenir millionnaire.

Composition du gouvernement Valls 2
Le secrétaire général de l'Elysée, Jean-Pierre Jouyet, a annoncé, mardi 26 août, la composition du gouvernement Valls 2, quasi inchangé. Voici la liste complète des membres de cette nouvelle équipe et leurs attributions :

- Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et du Développement international

- Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie.

- Michel Sapin, ministre des Finances et des comptes publics

- Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, qui remplace Benoit Hamon

- Christiane Taubira, ministre de la Justice.

- Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense.

- Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé et des droits des femmes

- François Rebsamen, ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social.

- Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur.

- Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, ainsi que porte-parole du gouvernement.

- Emmanuel Macron, l'Economie, de l'Industrie et du Numérique, qui récupère le poste de Montebourg

- Sylvia Pinel, ministre du Logement et de l'Egalité des territoires et de la ruralité

- Marylise Lebranchu, ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique.

- Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication, qui remplace Aurélie Philippetti

- George Pau-Langevin, ministre des Outre-mer.

- Patrick Kanner, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports.

- Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’État aux Relations avec le Parlement.

- Thierry Mandon, secrétaire d’État chargé de la réforme de l'État et de la simplification.

- Annick Girardin, secrétaire d'État au Développement et à la Francophonie.

- Harlem Désir, secrétaire d’État aux Affaires européennes.

- Thomas Thévenoud, secrétaire d'Etat chargé du Commerce extérieur, de la Promotion du Tourisme et des Français de l'étranger.

- Alain Vidalies, secrétaire d’État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche.

- Geneviève Fioraso, secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur et à la Recherche.

- Christian Eckert, secrétaire d’État au Budget.

- Kader Arif, secrétaire d’État aux Anciens combattants et à la Mémoire.

- Laurence Rossignol, secrétaire d’État chargée de la Famille, des Personnes âgées et de l’Autonomie.

- Ségolène Neuville, secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion.

- Pascale Boistard, secrétaire d'Etat chargée des Droits des femmes.

- Carole Delga, secrétaire d’État chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation, et de l’Économie sociale et solidaire.

- Axelle Lemaire, secrétaire d’État chargée du Numérique.

- André Vallini, secrétaire d’État à la Réforme territoriale

- Myriam El Khomri, secrétaire d'Etat à la Ville.

- Thierry Braillard, secrétaire d'Etat chargé des Sports

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