La revue du projet

Laurent Pinatel, responsable de la Confédération paysanne, est condamné à une peine de 5 mois de prison avec sursis pour une action pacifique de démontage de la zone de traite de la ferme-usine des Mille Vaches. Les huit autres militants sont également condamnés à de la prison avec sursis.

Stop à la criminalisation du mouvement syndical !

Plusieurs milliers de personnes étaient rassemblées depuis le matin devant le tribunal d'Amiens, en soutien aux militants de la Confédération paysanne poursuivis pour leur action - non-violente - contre le projet démentiel de ferme-usine des 1000 vaches !

Une journée de résistance et de lutte ponctuée de très nombreuses interventions de responsables politiques, syndicaux, associatifs venus protester contre la criminalisation du mouvement social et aussi pour porter un autre modèle d'agriculture et de société.

Le PCF était bien présent avec Xavier Compain, responsable national du PCF aux questions agricoles et d'alimentation, Chantal Leblanc, ancienne députée communiste de la Somme, engagée depuis le début dans l'action contre la ferme-usine des 1000 vaches, des communistes du Beauvaisis, dont le secrétaire départemental du PCF Oise Thierry Aury ou le jeune secrétaire de section Fabien Antoine…

Une heure pour la Sécu !

Le Comité de défense et de promotion de la santé et des hôpitaux de Creil et Senlis vous propose de prendre une heure par semaine pour défendre la Sécurité sociale.

Prochain rendez-vous :

Comité de défense et de promotion de la santé et des hôpitaux de Creil et de Senlis

La sécu, Notre sécu a été créée par les résistants au nazisme.

Notre Sécu a été mise en place par les travailleurs à la Libération, sous la direction de l'un d'entre eux, Ambroise Croizat, ministre du Travail de 1945 à 1947.

À l'origine, elle fut gérée par les représentants des travailleurs eux-mêmes. Ce n'était pas une bureaucratie étrangère à notre peuple. C'était notre Sécu, ce n'était pas un impôt de plus, c'était le fruit de notre travail. Pour les patrons c'était le prix qu'il fallait payer pour notre santé.

Et puis les patrons ont imposé la cogestion, c’est-à-dire la gestion « partagée » avec les travailleurs ! Sous prétexte qu'il l'a payait. Mais qui produit les richesses !

Ainsi la dénaturation de notre protection sociale brise notre système de soins.

D'une Sécu qui a haussé notre organisation sanitaire au premier rang dans le monde, les patrons et de nombreux gouvernements,en ont fait une administration suspicieuse, tatillonne, dont le budget est voté par l'Assemblée nationale. Et comme il est insuffisant, dette oblige, on concède pan par pan notre appareil de soins au secteur privé lucratif et les remboursements aux assurances privées dont les cotisations, source de fabuleux bénéfices, viennent s'ajouter aux cotisations prélevées sur nos salaires.

C'est toute notre protection sociale qui se rétrécit de jours en jours, creusant les inégalités d'accès aux soins et menaçant la santé de tous, mettant à mal nos hôpitaux...

 

Nous allons désormais harceler nos gouvernements jusqu'à ce qu’ils nous rendent notre bien :

• gestion démocratique.
• remboursement à 100 % de tous les soins

Nous tiendrons jusqu'à ce qu'il en soit ainsi.

 

Les dividendes, puisés sur notre travail, ne cessent d'augmenter pendant que les forfaits et franchises augmentent et les remboursements diminuent !