La revue du projet

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20150311-LeP-Montataire-Le théâtre pour exorciser la violence quotidienne

le 11 mars 2015

20150311-LeP-Montataire-Le théâtre pour exorciser la violence quotidienne

20150307-LeP-Compiègne-D2015-Cécile Duflot en visite sur le site Continental

le 07 mars 2015

20150307-LeP-Compiègne-D2015-Cécile Duflot en visite sur le site Continental

20150305-LeP-Bailleul-sur-Thérain-La Ruche qui dit oui, pourquoi ça marche !

le 06 mars 2015

20150305-LeP-Bailleul-sur-Thérain-La Ruche qui dit oui, pourquoi ça marche !

LA GRANDE BORNE NE VEUT PAS ETRE PRIVEE DE SES SERVICES DE PROXIMITE

le 04 mars 2015

LA GRANDE BORNE NE VEUT PAS ETRE PRIVEE DE SES SERVICES DE PROXIMITE

Une pharmacie, un centre de santé, une maison des solidarités, un pôle emploi, une poste, etc.. C'est un projet qui attend depuis des années et qui est aujourd'hui prêt à être réalisé. L'Etat, la Région, le Département; tous ont apporté leur finacement pour faire de ce besoin exprimé par les habitants, une réalité. Mais voilà ! le maire et sa majorité de droite de Viry-Chatillon sur le territoire de laquelle se situe le projet ne veulent pas en entendre parler. Déplacer le projet est impossible sans remettre en cause les financements. Tout dépend donc de la volonté de cet élu pour qui la dépense est sans doute inutile au regard de la population concernée. Habitants, associations, commerçants, professions de santé ont décidé de faire valoir la volonté populaire. Les positions idéologiques et politiciennes  ne doivent pas l'emporter sur une nécessité vitale pour le quartier. Ils appellent à se rassembler samedi 7 mars sur le parking (ancienne place de la carpe) où Jérome Guedj et Philippe Rio maire communiste de Grigny  poseront symboliquement la première pierre de l'établissement.

UNE JOURNEE POUR LES DROITS DES FEMMES

le 04 mars 2015

UNE JOURNEE POUR LES DROITS DES FEMMES

A entendre les médias, le 8 mars est "la journée de la femme"; sorte de super fête des mères, histoire d'avoir la paix les 364 jours restants (sauf les années bisextiles). Pour les communistes ce sera un peu plus:  déclarée journée internationale des droits des femmes, le 8 mars sera l'occasion de rappeler, avec ou sans fleurs, le fossé qui sépare encore les femmes et les hommes en termes de droits de travail, de traitement, de salaires et même de retraite... C'est un peu comme si tout ce qui avait été gagné en matière de droits sociaux, ne l'avait été que par les hommes.  On ne peut bâtir une société égalitaire sans rétablir cette justice là et il faudrait un 8 mars chaque jour de l'année pour le rappeler.

20150304-BonP-Clermont-Jean-Claude Flament plaide pour les fusillés pour l'exemple

le 04 mars 2015

20150304-BonP-Clermont-Jean-Claude Flament plaide pour les fusillés pour l'exemple

20150304-OH-Senlis-Jean-Claude Flament remonte à la charge pour sauver l'honneur des fusillés pour l'exemple de la Grande Guerre

le 04 mars 2015

20150304-OH-Senlis-Jean-Claude Flament remonte à la charge pour sauver l'honneur des fusillés pour l'exemple de la Grande Guerre

20150304-CP-LeP-Thourotte-Aucune subvention de la Ville, cette année, pour les arts martiaux

le 04 mars 2015

20150304-CP-LeP-Thourotte-Aucune subvention de la Ville, cette année, pour les arts martiaux

Intervention de Fanny Gaillanne relative au Contrat de ville 2015-2020

Par Fanny Gaillanne, le 03 mars 2015

Intervention de Fanny Gaillanne relative au Contrat de ville 2015-2020

Ce vote est l’occasion de nous interroger sur les objectifs, sur les fondamentaux de la politique de la ville.

La politique de la ville comme cela est rappelé, est la lutte contre les inégalités sociales et territoriales.

Nous le savons, les inégalités sont territorialisées. Là où les besoins sont les plus importants, l’action doit être plus forte. Il y a des territoires où globalement « on vit bien », et d’autres où se cumulent pauvreté, chômage, précarité, échec scolaire, addictions, problèmes sanitaires graves… auxquels s’ajoutent l’absence de services publics, le manque d’entretien, la laideur du bâti, l’isolement… qui s’abattent sur les mêmes, dans les banlieues et les quartiers populaires. C’est ici donc que ce contrat de ville intervient, comme il est écrit dans son préambule, il s’agit : « aller plus loin, approfondir les actions, maintenir l'effort pour donner aux quartiers politique de la Ville les mêmes chances qu'aux autres quartiers ». Nous pensons qu’il faut non seulement une politique de réparation, mais plus encore, une politique de développement de ces territoires.

Nous ne devons pas penser la politique de la ville comme une somme de subventions à des associations, comme un empilement de mesures, mais bel et bien comme un droit à la ville qui conjugue l’humain et l’urbain.

La loi Lamy votée en début d’année dernière a remis a plat les modalités de la politique de la ville pour tenter de simplifier quelque peu la chose.

L’une des évolutions est le critère unique de revenu qui a été utilisé pour établir la nouvelle cartographie prioritaire. Même si celui-ci a été pondéré sur la capitale, la déclinaison parisienne de la loi Lamy montre l’effet lapidaire du critère unique de revenu :

Au niveau parisien on passe de 330 000 habitants dans les quartiers prioritaires dans le cadre du contrat urbain de cohésion sociale, (CUCS) en vigueur jusqu’en fin 2014, à 150 460 habitants  dans les quartiers prioritaires ciblés par l’Etat sur la base de la loi Lamy.

La remise à plat de la géographie prioritaire coïncide également avec la diminution de la dépense publique. La ville de Paris a fait le choix de ne pas répercuter ces baisses sur ses quartiers populaires, elle a fait le choix d’une vision large de la politique de la ville en terme de périmètre. La ville de Paris conserve ses engagements financiers dans tous les quartiers populaires c’est-à-dire : les quartiers prioritaires et les quartiers de veille active. L’Etat s’est engagé à continuer à financer dans ces quartiers de veille active, les ateliers sociolinguistiques, les postes d’adultes-relais et le dispositif de réussite éducative. C’est une garantie importante et un soulagement pour les associations et leurs usagers dans ces quartiers.

Cependant, dans un contexte de baisse des dotations aux collectivités programmées et déclinées sur les trois prochaines années par le gouvernement, ce qui équivaut à une baisse de 600 000 millions d’euros, nous pouvons nous demander jusqu’à quand cet engagement de la ville va-t-il pouvoir tenir ?

La grande ville, la métropole active recèle de grandes richesses de créativité et d’intelligence. Elle est pleine d’avenir. Dans le même temps, on sait que certaines métropoles absorbent tous les misérables des régions abandonnées, des campagnes laissées en friche ou partiellement et anarchiquement urbanisées. Ce contrat de Ville s’inscrit pleinement dans la démarche métropolitaine comme il l’est dit dans le préambule, il est alors de notre responsabilité de rester attentif à ne pas créer ou recréer des poches de misère, par l’isolement où l’abandon de certains territoires dans ce nouveau cadre métropolitain.

Intervention de Tatiana Poudiot en réponse au voeu de l'UMP sur le travail du Dimanche

Par Tatiana Poudiot, le 03 mars 2015

Intervention de Tatiana Poudiot en réponse au voeu de l'UMP sur le travail du Dimanche

Votre vœu semble effacer le travail très minutieux accompli par des élus parisiens, de gauche comme de droite, dans le cadre de la Mission d’information et d’évaluation sur le travail dominical et nocturne le dimanche à Paris. Travail rendu il y a quelques semaines dont tous les groupes parisiens, le vôtre compris, ont reconnu le sérieux et sa pertinence.

Cette mission apres avoir interrogé 132 personnes et 80 organismes, a mis en lumière des évidences :

Le dimanche est un jour où beaucoup de monde travaille, notamment pour assurer aux parisiennes et parisiens un service publique de qualité : propreté, sécurité, loisirs, santé, etc.

Autre évidence, la libéralisation du travail du dimanche ne garantit pas la création d’emploi, ou l’augmentation du chiffre d’affaire des commerces. Elle fait d’ailleurs courir des risques au commerce de proximité. Ses représentants se sont prononcés majoritairement pour le statu quo en matière d’ouvertures dominicales, par crainte de distorsions de concurrence entre grandes et petites entreprises.

C’est principalement pour les grands magasins que les zones touristiques internationales à Paris ont été pensées, mais les conséquences sociales seront désastreuses pour les employés de ces mêmes magasins. Plus de 70% d’entre eux sont des femmes, dont la moitié seules avec enfants. Libéraliser l’ouverture dominicale, c’est rendre encore plus difficile la conciliation entre leur vie professionnelle et leur vie familiale et sociale. De manière plus globale, pour tous les employés du commerce, c’est une privation des moments de vie familiale, de participation à des activités associatives ou de loisirs de groupe, sportives, culturelles. C’est dégrader les conditions de travail et de vie, dans un secteur déjà marqué par des horaires contraignants, le travail du samedi, les faibles salaires. C’est imposer un recul des activités et des valeurs collectives. C’est précariser quand aucune contrepartie minimale n’est prévue, qu’il s’agisse de majoration de salaire ou de repos.

Revenons à la conception de la liberté qui est celle de l’opposition municipale à travers ce vœu, et également à travers ses préconisations dans le cadre de la MIE. La liberté qu’elle défend est la liberté des grands magasins d’ouvrir le dimanche, et la liberté pour les touristes de consommer. Il s’agit de libérer le shopping le dimanche! C’est la liberté, le dimanche, de gagner et de dépenser de l’argent, c’est la liberté de la libre concurrence, c’est la liberté de faire de Paris un supermarché de luxe. C’est la liberté de rendre les salariés corvéables à merci, exploitables du lundi matin au dimanche soir...C’est le libéralisme !

Nous, communistes, qui sommes davantage animés par un idéal de progrès social et non de progrès des profits au détriment de l’humain, nous préférons employer le terme de liberté pour évoquer le temps libre pour les salariés. Le dimanche est un temps commun de liberté, un temps de repos collectif, un temps familial et social dont on priverait nombre d’employés du secteur du commerce.

Avec le projet de loi Macron, la démocratie parisienne est heurtée, quand la volonté gouvernementale est de ne pas laisser le choix des zones touristiques internationales aux élus locaux, et de les imposer par décret ministériel. En effet, Bercy ne souhaite pas donner trop de pouvoir à la Maire de Paris, car cela ferait peser une menace trop importante sur l’effectivité de la réforme. Mais la loi Macron n’est encore qu’un projet et le processus parlementaire n’est pas terminé. Il convient de le respecter, en démocratie. La loi sera étudiée au Sénat en avril, avant de repasser devant l’Assemblé Nationale. En principe, tout n’est pas encore joué sur la libéralisation de l’ouverture dominicale des commerces. Les parlementaires progressistes seront présents pour dénoncer cette loi, d’une même voie avec des forces politiques, syndicales, associatives qui agiront dans la rue. La proposition de référendum est donc pour l’instant hors sujet. Et si la loi passe et reste la même, les élus parisiens ne pourront pas se prononcer sur les zones touristiques internationales. La proposition de referendum sera donc toujours hors sujet car ne portera pas sur un projet relevant de la compétence de la collectivité territoriale, ainsi que le prévoit la Constitution.