La revue du projet

Aujourd'hui samedi 23 janvier  à 16h sur France Inter  l' émission Comme un bruit qui court avec l'ancienne équipe de Daniel Mermet ( G. Anquetil, C.Perry et Antoine Chao) se passe dans le quartier de Saint Eloi à Poitiers avec les jeunes et les éducateurs  de rue dont David Puaud auteur de plusieurs articles dans l'Huma .

si vous ne pouvez pas l'écouter, pensez au postcast

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Communiqué de Jean-Louis Moreau, secrétaire de la section du châtelleraudais du PCF

Point de vue sur la police municipale

Je souhaite en premier lieu réagir à la déclaration du syndicat national de la sûreté publique qui est indigne de nos valeurs démocratiques et républicaines. D'une part, il est légitime qu'il puisse y avoir un débat et une expression pluraliste des citoyens, des organisations politiques, sociales et associatives sur des questions qui touchent à leur vie quotidienne.

D'autre part, ce responsable syndical oublie sans doute que tout fonctionnaire national et territorial exerce une mission de service public décidée dans le cadre de politiques publiques sur lesquelles il a le droit de donner un point de vue mais pas celui de demander à ceux qui n'ont pas le même avis que le sien de se taire.

Les communistes sont opposés aux polices municipales, les élus communistes ont voté contre la mise en place de celle de Châtellerault en son temps, parce qu'à notre avis la République est une et indivisible. Elle doit assurer les mêmes droits aux citoyens quel que soit l'endroit où il réside sur le territoire national. En matière de sécurité des biens et des personnes, il s'agit d'une mission régalienne de l’État.

La mise en place des polices municipales crée de fait des inégalités selon les moyens financiers des villes concernées et acte un transfert de compétence de l’État vers les communes à la charge des contribuables qui paient 2 fois par le biais des impôts et taxes nationaux pour financer la police nationale et des impôts locaux pour une police municipale.

Aujourd'hui, elle existe mais rien n'obligeait M Abelin d'en accroître les effectifs et aujourd'hui de l'armer si ce n'est pour s'inscrire dans le tournant sécuritaire à l’œuvre, en laissant croire que les châtelleraudais seront mieux protégés.

C'est de la démagogie alors que, lorsque il était député il a voté la réduction des moyens des services publics de l’État, politique qui a conduit à une diminution significative du nombre de fonctionnaires