La revue du projet

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journal de Rambouillet - juin 2013

le 28 June 2013

Retraites : le Mouvement des Jeunes Communistes mobilise les organisations de jeunesse pour "ne rien céder face à aux futures régressions"

le 28 June 2013

Retraites : le Mouvement des Jeunes Communistes mobilise les organisations de jeunesse pour

Alors que l’été vient d’ouvrir ses portes, le climat reste pourtant détestable. Comment pourrions-nous profiter de nos vacances dans l’insouciance quand les difficultés nous écrasent et nous empêchent de profiter du « plus bel âge de la vie » ?  

Nous lançons la mobilisation des organisations de jeunesses pour refuser d'être condamnés à la précarité!

Cet été a pour nom chômage de masse, contrats saisonniers pourris payés au lance-pierre, stages non ou peu payés, discriminations en tout genre… les chiffres ne choquent même plus malgré l’ampleur de la catastrophe : un jeune sur cinq sous le seuil de pauvreté, 25,7% de chômage soit 780 000 demandeurs d’emplois, près de 180 000 jeunes qui sortent du système scolaire sans formation ni qualification. Dans ce contexte, les premières annonces de la  nouvelle conférence sociale  n’augurent pas encore de changement positif.

On nous ressort avec une nouvelle réforme des retraites annoncée qui devrait allonger la durée de cotisation et sape toujours plus notre système par répartition dans la lignée des régressions précédentes. Quant aux salaires ou à l’argent public destiné aux entreprises, on peut repasser…  Ce gouvernement nous  serine  sans cesse de trouver de nouvelles économies de  de 20 milliards d’euros  alors qu’il donne la même somme au patronat sans contreparties  au nom de la compétitivité!

Avec d’autres organisations de jeunesse, nous affirmons le principe que la durée de cotisation ne peut être allongée ! Cela restreint toujours plus l’entrée des jeunes dans le monde du travail  tout en allant à l’encontre des besoins des travailleurs de ce pays. Il faut au contraire une réelle ambition pour les jeunes  de France en sécurisant les parcours d’emploi et de formation. Il ne faut plus un jeune en stage, en apprentissage ou en alternance sans garantie de qualification ou d’embauche. Il ne faut plus permettre aux employeurs de nous considérer comme un coût par des dispositifs spécifiques sous-payés au nom de « l’insertion » ou à grands coups d’exonérations massives de cotisations qui n’ont jamais prouvé leur efficacité à créer de l’emploi. Il ne faut plus faciliter les licenciements de la part de ces entreprises alors qu’elles réalisent des profits. Une vie faite de CDD ou d’autres contrats précaires n’est à l’évidence pas envisageable pour nous. Cela rend impossible toute idée d’une retraite pleine et entière.

Nous mobiliserons pour gagner ces nouveaux droits car il s’agit bien d’agir dès maintenant pour changer nos conditions de vie et permettre à tous de se former ou de travailler dignement. C’est bien ainsi que nous pourrons construire et maitriser notre avenir et donc nos retraites. Avec les organisations progressistes de jeunesse et tous les jeunes, nous construirons ces contenus au travers de nos forums-débats et nos multiples actions pour ne rien céder face à de futures régressions. L’heure est au vrai changement !

Nous nous donnons rendez-vous tout au long de l’été lors de nombreuses initiatives comme le camp d’été du MJCF pour construire ces réponses et cette mobilisation salutaire pour sortir le pays des impasses de l’austérité et des griffes de l’extrême droite. A la rentrée, plus offensifs que jamais, nous serons dans la rue le 10 septembre pour exiger une autre réforme des retraites. Nous serons des milliers à la Fête de l’Humanité, réunis notamment dans un grand forum pour l’emploi des jeunes pour faire entendre la voix d’une génération qui refuse de se laisser sacrifier sur l’autel de l’austérité !

 

La retraite : un enjeu de société

Par Communication nationale, le 26 June 2013

La retraite : un enjeu de société

La retraite : un enjeu de société
            
Les choix effectués relèvent de la nature de notre vie en société, du rôle et de la place des retraité-e-s. C’est une exigence de justice sociale avec la sécurisation du parcours de vie de la naissance à la mort et un financement, intergénérationnel et solidaire, s’appuyant sur les richesses créées par le travail.
            
Les différentes reformes mises en œuvre depuis celle de 1993, celle de 2003 puis celle de 2010 ont amené un allongement de la durée de cotisation, une perte de pouvoir d’achat des pensions et des difficultés accrues pour des millions de retraités.
            
Le chômage, la précarité font qu’il est de plus en plus difficile d’espérer partir avec une retraite à taux plein dans le système actuel. Le recul de l’âge de départ et l’allongement du nombre d’années de cotisations ne feront qu’aggraver la situation.
            
Lors du conflit de 2010, le mouvement social a imposé le concept de régime par répartition. Pour autant, la répartition ne suffit pas. Il est déterminant de réaffirmer notre attachement à la retraite par répartition à prestation définie !
            
Est-ce normal de travailler plus en fonction d’une augmentation de l’espérance de vie ? Cela est régulièrement présenté comme inexorable. Nous le contestons. Les gains d’espérance de vie n’ont pas vocation à augmenter la durée de soumission au travail mais plutôt d’augmenter la vie hors travail. Nous considérons que 60 ans est la bonne limite pour partir en retraite, pour avoir une nouvelle vie sociale et personnelle. La vie ne doit pas être uniquement liée au rapport au travail. C’est une bataille idéologique que nous voulons mener avec détermination...
            
L’annonce, par le Premier ministre, du maintien de l’âge ouvrant droit au départ en retraite à 62 ans peut apparaître comme une garantie. En fait, cette annonce est associée à celle de la poursuite de l’allongement de la durée de cotisation, cela reculant l’âge limite de départ en retraite, mais aussi et surtout la limite de calcul de la décote inventée par la réforme de 2003. Le projet amènerait donc
à maintenir un âge ouvrant droit au départ, mais à diminuer le montant de la pension possible à cet âge. En conséquence, ce serait la personne demandant à partir qui déciderait « d’elle-même » de retarder son départ pour diminuer la décote... Il est donc urgent de remettre en cause les réformes depuis 1993 et d’imposer le départ à 60 ans à taux plein.
            
Le départ à 60 ans à taux plein, une idée d’avenir ? Oui, cette belle idée de la retraite inventée par Ambroise Croizat et actualisée par le mouvement social est plus que jamais d’avenir. Notre pays en a les moyens. Oui, partir en retraite à taux plein à 60 ans, c’est l’avenir.
       

Samedi 29 juin 2013 : Marche des Fiertés

le 25 June 2013

Samedi 29 juin 2013 : Marche des Fiertés

Fête du Travailleur Alpin - 28, 29 et 30 juin. Parc La Poya - Fontaine

le 24 June 2013

Fête du Travailleur Alpin - 28, 29 et 30 juin. Parc La Poya - Fontaine

Une fête placée sous le signe de la lutte !

Elle s'annonce belle, joyeuse et combative cette nouvelle édition de la fête du Travailleur Alpin. D'abord l'affiche musicale qui, à n'en pas douter, va faire des heureux... Vous pourrez notamment retrouver Les Ogres de Barback, Les Barbarins Fourchus, Brassen's not Dead, Bafing Kul, la Fanfare Yébarov, les groupes issus des découvertes du Travailleur Alpin, et beaucoup d'autres... Vous pourrez également participer aux nombreux débats qui émailleront le planing de la fête (sur le Sport, la solidarité Internationale, la bataille démocratique, le droit de vote des résidents étrangers...) en compagnie de nombreux élus et personnalités. Le samedi après-midi sera notamment l'occasion d'un grand rassemblement de lutte contre l'austérité. Prendront la parole des salariés en lutte, des associations, des syndicalistes...

Avec ses débats, mobilisations, solidarités, la fête du Travailleur Alpin va contribuer à galvaniser les énergies en élargissant le rassemblement pour ouvrir de nouvelles perspectives.

Rendez-vous Parc La Poya à Fontaine, les 28, 29 et 30 juin 2013

28 juin, Crépy-en-Valois - Assemblée citoyenne « La retraite à 60 ans : un rêve ou un avenir possible ? »

le 24 June 2013

28 juin, Crépy-en-Valois - Assemblée citoyenne « La retraite à 60 ans : un rêve ou un avenir possible ? »

Le Front de gauche du Valois propose de venir présenter vos points de vue et d'échanger autour des propositions de syndicalistes et de militants du Front de gauche à l'occasion de l'

 

Assemblée citoyenne

« La retraite à 60 ans : un rêve ou un avenir possible ? »

vendredi 28 juin à 20 h 30

Espace Rameau à Crépy-en-Valois

 

 

 

 

Tract Front de gauche sur les retraites - Valois, 20 juin 2013

le 21 June 2013

Tract Front de gauche sur les retraites - Valois, 20 juin 2013

La revue du projet n° 27 : NATIONALISATIONS : L’ INTÉRÊT GÉNÉRAL

le 19 June 2013

La revue du projet n° 27 : NATIONALISATIONS : L’ INTÉRÊT GÉNÉRAL
 
 

POÉSIES

  • Franck Delorieux Lord Byron, un homme libre

REGARD

  • Étienne Chosson Retour du monde

TRAVAIL DE SECTEURS

LE GRAND ENTRETIEN

  • Patrick Le Hyaric La transformation de l’Europe ne peut qu’être l’œuvre des peuples eux mêmes

 BRÊVES DE SECTEUR 

  • Ian Brossat LGBT - Égalité des droits : continuer le combat
  • Pierre Dharreville République, démocratie et institutions - Des États généraux et une nouvelle Constituante 

COMBAT D’ IDÉES

  • Gérard Streiff Une société entre crispations et attentes

MOUVEMENT RÉEL

  • Georges Labica Robespierre, itinéraire philosophique

HISTOIRE

  • Clément Lenoble « L’argent est le crottin du Diable » ? L’Église, l’argent et l’usure au Moyen-Âge

PRODUCTION DE TERRITOIRES

  • Jean Tricart Pourquoi une géomorphologie marxiste ?

SCIENCES

  • Vincent Borelli Les fractales lisses : un nouvel objet mathématique, fruit de nouvelles conditions de recherche ?

SONDAGES

  • Gérard Streiff Logement : une forte demande de mixité sociale

STATISTIQUES

  • Michaël Orand  200 000 Français vivent en couple avec une personne de même sexe (dont une sur dix avec un enfant)

REVUE DES MÉDIA

  • Anthony Maranghi Les média dans l'affaire Cahuzac

CRITIQUES Coordonnées par Marine Roussillon

  • LIRE : Igor Martinache, Réindustrialisation : modes d'emploi(s)
  • Yves Frey, La guerre d’Algérie en Alsace
  • Jean Lojkine, Une nouvelle façon de faire de la politique
  • « Temps couvert pour les printemps arabes », Recherches internationales, n° 94
  • La Pensée libre : 1941-1942
  • « Chine : Regards croisés » La Pensée, n° 373
 

Retraite à 60 ans à taux plein : un enjeu de civilisation

le 19 June 2013

Retraite à 60 ans à taux plein : un enjeu de civilisation

23 juin, Paris - Manifestation « Clément Méric, ni oubli ni pardon »

le 17 June 2013

23 juin, Paris - Manifestation « Clément Méric, ni oubli ni pardon »

Des manifestations sont organisées dimanche 23 juin 2013 dans toute la France contre le fascisme et l'extrème droite, à l'appel de nombreuses organisations.

À Paris,

Manifestation contre le fascisme et l'extrême droite

dimanche 23 juin à 15 heures

Métro Opéra

 

Appel unitaire à manifester

 

Le 5 juin, des militants d’extrême droite ont tué Clément Méric, syndicaliste étudiant et militant antifasciste. Ce meurtre nous indigne et nous révolte ; il s’inscrit dans la suite de très nombreuses agressions commises par des groupes d’extrême-droite ces derniers mois. La situation exige des actes forts, permettant de mettre un coup d’arrêt à la propagation de ces idées et pratiques nauséabondes. Dans le respect de leurs différences, les organisations soussignées appellent à s’unir pour rendre hommage à Clément et pour éliminer la haine fasciste.

Confortés par des partis qui reprennent des propos et des pratiques de l’extrême droite, les groupes fascistes refont surface. Les dernières actions contre le mariage pour tous et toutes ont été l’occasion pour eux d’être mis sur le devant de la scène. Nous dénonçons la banalisation du FN et de ses idées xénophobes et racistes. L’exclusion, le rejet de l’autre, la fermeture des frontières, la désignation de boucs émissaires, la dénonciation de l’immigration comme responsable de tous les maux sont des attitudes qui, l’histoire en témoigne, conduisent au pire.

L’État entretient un climat délétère en organisant des expulsions massives qui participent à la stigmatisation des immigré-es et des Roms. Au contraire, il est nécessaire d’agir avec détermination contre les commandos fascistes. Odieux et inacceptable en lui-même, le meurtre de Clément dépasse le drame individuel. Agressions contre les lesbiennes, bi-es, gays et les personnes trans, contre les immigré-es et les personnes issu-es de l’immigration, les musulman-es, actes antisémites, violences envers des militant-es antifascistes et des organisations progressistes, se sont multipliées dans toute la France comme à travers toute l’Europe. Le mensonge, la haine, la violence, la mort, voilà ce que porte l’extrême-droite, de tout temps et en tous lieux.

Ce n’est pas une question morale ; le fascisme se nourrit des peurs face à l’avenir : 5 millions de chômeurs et chômeuses, 8 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, 3,5 millions de mal logé-es, accroissement de la précarité, conditions de travail dégradées, licenciements, fermetures d’entreprises... Face à l’explosion des inégalités et aux politiques d’austérité, il faut reconstruire l’espoir collectif en une société plus juste. La question de la répartition des richesses que nous produisons est fondamentale. L’extrême droite est à l’opposé de ces valeurs. Utiliser la mort de Clément serait méprisable. A contrario, c’est honorer sa mémoire que de dire publiquement et ensemble ses engagements syndicaux et antifascistes, et de poursuivre encore plus nombreux-euses et déterminés-es ses combats pour la liberté et une autre société. Unité contre le fascisme et l’extrême-droite !

Manifestation à Paris, dimanche 23 juin à 15 heures

Des manifestations seront aussi organisées en commun dans d’autres villes. Nos organisations se réuniront de nouveau après la manifestation : éradiquer la menace fasciste nécessite un travail dans la durée et l’organisation de collectifs locaux. Nos organisations sont différentes, mais elles ont un point commun essentiel : le refus de l’intolérance, du nationalisme, de la haine, et de l’exclusion ; tout le contraire de ce que veut imposer l’extrême-droite ! Le fascisme et l’extrême-droite ne sont pas des courants politiques avec lesquels on dialogue ou on compose. Leur système est basé sur la violence physique, la haine, l’asservissement des peuples.

 

Premiers signataires (au 13 juin) : AC !, Act Up Paris, Action antifasciste Paris Banlieue, Alternative Libertaire, APEIS, ATTAC France, CADAC, CEDETIM/IPAM, CGT Educ’action Versailles, CGT Educ’action Créteil, CNDF, CNT, Collectif Antifasciste Paris Banlieue, Collectif CIVG Tenon, CONEX (Coordination nationale contre l’extrême droite), Collectif de Saint Denis contre le FN et l’extrême droite, Confédération paysanne, Convergence et Alternative, DAL, DIDF, EELV, FA, FASE, FASTI , Fédération Anarchiste, FIDL, FSU, Fondation Copernic, Gauche Anticapitaliste, Gauche Unitaire, GISTI, Jeudi Noir, Justice et Libertés, L’appel et la pioche, La Horde, La LMDE, Les Alternatifs, Lesbian and Gay Pride Lyon, Les Debunkers, Marche Mondiale des femmes, Marches européennes contre le chômage, MRAP, Mémorial 98, MJCF, MNCP, M’PEP, NPA, PCF, PCOF, PG, Pink Bloc Paris, Ras l’Front Marne-la-Vallée, Ras l’Front 38, République et Socialisme, Réseau pour un avenir sans fascisme, SGEN-CFDT Académie de Versailles, SLU (Sauvons l’université), SNESUP-FSU, Solidaires Etudiant-Es, SOS Racisme, Sortir du colonialisme, Syndicat des avocats de France, Syndicat de la magistrature, UNEF, Union syndicale Solidaires, UNSP, VISA (Vigilance et initiatives syndicales antifascistes)…