le 17 September 2015
le 17 September 2015
le 17 September 2015
le 17 September 2015
le 17 September 2015
le 17 September 2015
Aider les réfugiés : une question de responsabilité et de solidarité
Depuis le début de l’année, plus de 365 000 réfugiés ont tenté de rejoindre l’Europe, et ce au péril de leur vie. Nous vivons l’une des plus grandes catastrophes humanitaires de l’Après-Guerre. La crise actuelle fait écho à des pages sombres de notre propre histoire et des peuples européens, dans lesquelles des populations civiles ont été forcées et contraintes de prendre le chemin de l’exode pour fuir la guerre et l’horreur. Aujourd’hui, le théâtre de cette tragédie se joue essentiellement en Méditerranée, devenue un « cimetière maritime » aux rivages jonchés de corps inertes rejetés par la mer, dont une majorité d’enfants désormais symbolisés par l’image du petit Aylan. Fuyant la mort, la terreur djihadiste et la misère extrême, ces nouveaux damnés de la terre sont en quête de refuge, d’un espace de paix et de sécurité, d’un horizon et d’un nouveau champ des possibles…
Face à cette tragédie humaine, des obligations juridiques pèsent sur les Etats, mais l’enjeu est politique et moral. Tendre la main, accueillir les réfugiés et leur reconnaître le droit d’asile sont autant de gestes que commandent les valeurs humanistes et le sens des responsabilités.
La dimension morale est indépassable. Le choix de ces réfugiés nous interroge sur nous-mêmes, sur notre pacte républicain comme sur le projet européen. L’un comme l’autre sont plus que jamais menacés par les tentations xénophobes, le repli identitaire et le rejet de l’Autre du fait de son origine ou de sa religion. Les murs de barbelés se multiplient à travers une Europe où les marchandises circulent librement, mais pas les hommes. L’exception allemande ne saurait masquer la tendance de fond, celle d’une peur, d’une obsession : se prémunir d’une menace, voire d’« invasions barbares », quand bien même il s’agit de familles poussées par la force du désespoir.
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le 17 September 2015
La CGT a 120 ans et, dans notre département, le syndicat a célébré cet anniversaire par des réunions débats, une exposition, la projection du film Tête haute d'Yves Gaona'ch sur le conflit des Fonderies …
Le 15 septembre, un amphi passionné s'est retrouvé avec Maryse Dumas et des syndicalistes femmes de notre département pour un débat sur les femmes et la CGT hier, aujourd'hui et demain.
Quelques informations sur notre département données par Catherine Giraud ont ouvert le débat : Les 2 guerres ont représenté des étapes décisives dans ce département rural où les femmes travaillaient au foyer et aidaient à la ferme. Certes, cette entrée des femmes dans le travail dans les entreprises, dans le travail agricole, etc... s'est fait de façon circonstancielle mais les femmes y ont apporté leurs valeurs et l'un des exemples les plus remarquables est celui des résistantes de la « Manu »de Châtellerault dont certaines très jeunes syndicalistes ont joué un rôle crucial dans la Résistance, ont été arrêtées et déportées comme notre camarade Renée Moreau ( qui témoigne toujours aujourd'hui ) et son amie Léone Jamain et d'autres.
Mais après les guerres, les femmes se sont souvent plus engagées dans des associations que dans les syndicats et en 1937 il n'y a que 400 femmes syndiquées à la CGT dans la Vienne …
La progression est lente. En 1947 une femme est élue au bureau de l'UD ( Lucienne Kunz, une enseignante) .
Dans les années 70 le nombre d' adhérentes augmente ( 16 % de femmes en 76 ) mais pas à la hauteur de leur place dans les salariés. Aujourd'hui il a une femmes à l'Union départementale ( c'est le cas dans les 4 départements du Poitou-Charentes) et il y en a eu dans les Unions Locales de Châtellerault et de Poitiers. Sur 4000 adhérents , il y a actuellement 1600 femmes dans, en particulier, le commerce et les plates formes téléphoniques. Une quinzaine sont secrétaires générales de fédérations et à la SNECMA grosse boite de l'aéronautique, une femme est à la tête du Comité d'entreprise ...
Lors du débat, Maryse Dumas élargit à l'échelle historique nationale : la guerre de 14/18 a entraîné un recrutement massif. Avant, les femmes assuraient la logistique pour que les hommes puissent travailler y compris que celles qui travaillaient dans le textile le faisaient à domicile. Dans les usines, elles ont découvert le collectif et en 1917 plusieurs grèves de femmes sont menées par exemple dans l'industrie privée qui travaillait pour la Guerre et l’État doit intervenir pour soutenir l'effort de guerre...C'est le début de son intervention !
En 1919, les « midinettes » (ainsi nommées car elles mangeaient à midi à la porte de l'entreprise, dans la rue) ont obtenu les premiers contrats de travail par leur grève !
Le combat à la CGT est double : contre les inégalités sociales et contre les inégalités Hommes / Femmes mais le syndicat a mis du temps à mener ce double combat au même niveau et en particulier à intégrer les questions de la contraception, de l'avortement et de la liberté du corps. Ses rapports avec les féministes n'ont pas toujours été simples : les unes occultaient la lutte des classes et les autres les luttes féministes ! Aujourd'hui, dans le respect des personnalités de chaque, les liens doivent se faire.
Dans certains secteurs, les intérêts communs ont été à l'origine d'acquis depuis longtemps :
Dès 1930 des grèves dans les Postes et télécommunications ( La « ligue des dames ») avaient obligé l’État à céder sur l'égalité !
Quand les femmes sont devenues facteurs, les réticences portaient sur le fait que les sacs de courriers étaient trop lourds : la CGT a obtenu que l'on diminue leur poids et ça a profité aux hommes aussi.
Les inégalités sont culturelles ça peut donc être modifié, ce ne sont pas des conditions objectives immuables. Les femmes sont rentrées en masse à la Poste …
Au congrès de 1937 la CGT vote à l'unanimité le mot d'ordre « à travail égal, salaire égal »
Aujourd'hui elle compte 47 % de femmes dans les adhésions nouvelles et même si ce n'est pas encore au niveau de l'ensemble des salariés, elle n'a pas à rougir du chiffre de 300 000 syndiquées et en particulier dans les catégories les plus défavorisées.
Le travail ne sera pas égal tant que les accès ne seront pas mixtes, les salaires à égalité. La CGT doit donner une image mixte d'elle – même, à l'image des salariés.
Françoise Poteau
le 17 September 2015
À l'initiative de l'Asssociation des maires de France (AMF) et avec le soutien de l'Association nationale des élus communistes et républicains (ANECR), une série d'initiatives est prévue ce samedi 19 septembre dans toute la France.
le 17 September 2015
L'Université Inter-Ages à le plaisir de vous convier à la conférence :"La crise du droit d'asile " Par Emmanuel AUBIN, Professeur des universités en Droit public (Renseignements)
Jeudi 8 octobre 2015
Bât. A1 - Amphi 600 à 14h30
Campus de Poitiers
Contrairement à une idée reçue, la crise du droit d’asile n’est pas née avec les drames liés aux disparitions tragiques de migrants en Méditerranée depuis 2012.Cette crise remonte aux années 1990 avec l’apparition de notions qui ont eu pour effet de créer une approche européenne de l’asile en décalage avec le texte de la Convention de Genève de 1951. Terre traditionnelle du droit d’asile, la France est également confrontée à une crise de celui-ci liée à l’augmentation exponentielle des demandes d’asile depuis 2013, raison pour laquelle une réforme du droit d’asile a été adoptée définitivement lors de l’été 2015. La conférence se propose d’analyser à la fois le contexte géopolitique de la crise au niveau de l’UE et le contenu de la réforme législative adoptée en France.
le 17 September 2015
C'est la rentrée de l'Université Inter-Ages avec la conférence solennelle " L'Europe est-elle compatible avec la laïcité ?", par François HERVOUËT, Professeur émérite en Droit européen. (Renseignements)
Le jeudi 24 septembre 2015
Bât. A1 - Amphi 800 à 14h30
Campus de Poitiers
La laïcité est une notion d’abord française ou, à tout le moins, prend-elle une signification particulière en France. Souvent les Européens, ne comprennent ni ce que les Français entendent par « laïcité », ni pourquoi ils se montrent aussi attachés à cette notion, souvent parce qu’ils aménagent sur d’autres principes les relations entre sphère publique et fait religieux.
Par ailleurs l’Europe reconnaît la liberté religieuse, mais sans se prononcer sur la manière dont doit s’organiser cette liberté. Elle doit en outre tenir compte aussi bien des traditions variables des Etats en ce domaine que de l’irruption de nouvelles religions en Europe, et à des phénomènes migratoires parfois mal gérés et mal acceptés. C’est pourquoi se pose la question de la compatibilité ou de l’incompatibilité de la laïcité avec la liberté religieuse telle qu’elle est reconnue en Europe.