le 14 March 2016
le 13 March 2016
Réveil réussi pour les Betteraves picardes (rouges bien sûr mais aussi de tas d'autres couleurs !), avec un beau cortège coloré dans Amiens et rassemblement au milieu d'un village associatif devant la Maison de la culture, avec des interventions diverses, de la musique et des chansons.
Parmi la foule de ce bel après-midi picard ensoleillé, des salariés en lutte comme les Pentair de Ham retrouvant des Goodyear et d'anciens Conti, des syndicalistes CGT, FSU ou Solidaires, des Jeunes Communistes très actifs dans la mobilisation des jeunes Amiénois contre le projet de loi El Khomri, les Novissen en lutte contre la ferme-usine des Mille Vaches et son extension scandaleuse, des militants de la Ligue des Droits de l'Homme, en pointe contre l'état d'urgence permanent et la déchéance de la nationalité, des militants communistes, écologistes, d'Ensemble, du PG... Et tout plein encore de citoyens à la fois très divers et réunis par une même volonté de ne pas baisser la tête ni les bras face à toutes les régressions portées par le gouvernement, le Medef et les réactionnaires de tous poils, une même volonté de résister et d'inventer des alternatives progressistes.
Une belle initiative du journal Fakir et d'un collectif d'organisations diverses et de citoyens. Une initiative qui tombait à point dans ce contexte de montée d'un mouvement social sans précédent depuis 2012… et de la recherche d'une alternative véritable à gauche pour 2017. Besoin de continuer « tous ensemble, tous ensemble, ouais ! »
le 13 March 2016
le 13 March 2016
le 11 March 2016
Les organisations syndicales de retraité-e-s du Finistère : USR CGT, UCR FO, FSU retraité-e-s, UNIR-SOLIDAIRES, FGR-FP et les associations Loisirs Solidarités Retraité-e-s vous remercient de votre participation à ce rassemblement.
Cette journée de lutte et de manifestation se situe dans la continuité d’une mobilisation commencée le 3 juin 2014 avec la manifestation nationale à PARIS où plus de 23 000 retraité-e-s s’étaient rassemblés pour exiger une autre orientation que celle prise par le Gouvernement, par le Président de la République, par les Députés.
Aujourd’hui dans le pays les inégalités sociales démontrent la place que prend le pouvoir d’achat.
Les effets cumulés découlant des diverses réformes des retraites, qu’elles soient de base ou complémentaire, depuis 1993, ont entraîné une très nette dégradation du pouvoir d’achat des retraités.
La réalité d’aujourd’hui est alarmante, en effet 5 millions de retraités perçoivent entre 800 et 1200 € pour vivre par mois et le montant disponible des pensions moyennes soumises aux prélèvements régresse.
Selon les statistiques réalisées par la caisse nationale d'assurance vieillesse, 25% des hommes et 50% des femmes arrivent à la retraite avec 620€ par mois
Le taux de pauvreté des retraité(e)s ne cesse d'augmenter (17% survivent avec moins de 600 € par mois).
En 10 ans, le nombre de retraités devant travailler, tout en percevant une pension a triplé. Est-ce une situation normale ?
En conséquence, de plus en plus de retraités ont recours aux organisations caritatives, ce qui est un comble pour notre pays qui se présente comme la 5ème puissance économique mondiale.
Depuis 1993 (Réforme Balladur) la baisse généralisée du niveau de vie moyen de tous les retraités a été d'environ 20%.
Comme si ces mesures régressives ne suffisaient pas, le Medef et le gouvernement en rajoutent: refonte de l'AGIRC et l'ARRCO, gel des pensions pendant trois ans, (une aumône indécente de plus 0,1% au 1er octobre 2015) durcissement des conditions d'accès à la pension de réversion etc.
Pour les organisations syndicales et associations, les politiques doivent prendre des décisions concrètes au sujet de la suppression de la demi-part fiscale bénéficiant à tous les parents isolés (veuves, veufs, divorcé-e-s ou célibataire) et de (l’exonération) de la fiscalisation de la majoration familiale pour avoir élevé 3 enfants et plus, dont les importantes conséquences financières pour certains retraités ont incité le Gouvernement à décider de ne pas faire payer les impôts locaux exceptionnellement aux personnes n’y étant pas assujetties les années précédentes.
Nous revendiquons le rétablissement de cette demi-part pour tous les parents isolés et le retour à l’exonération fiscale de la majoration familiale pour avoir élevé 3 enfants et plus.
La revendication principale est bien notre pouvoir d’achat qui est en baisse à cause du décalage grandissant entre la revalorisation de l’ensemble du système des pensions et retraites par rapport au salaire moyen, de l’augmentation de la fiscalité spécifique aux retraité-e-s, du poids grandissant des dépenses contraintes pour les personnes âgées notamment en matière de santé.
Nous revendiquons :
Les ressources existent: les exonérations de cotisations sociales (20 milliards en 2014) accordées au patronat ne servent pas l'emploi. En l'absence de volonté politique forte pour la supprimer, la fraude fiscale prive chaque année le pays de 60 à 80 milliards.
Les retraité-e-s représentent une force dans le pays, nous sommes 16 millions de retraité-e-s dont 8 millions de femmes. Nous pouvons gagner, comme il était dit au début de cette intervention, ce 10 mars se situe dans la continuité de plusieurs actions depuis 2014. Aujourd’hui dans le pays il y a plusieurs dizaines de rassemblements comme celui-ci, ces rassemblements font suite aux manifestations d’hier où plusieurs milliers de jeunes, de travailleurs de retraités ont dit non à la casse du code du travail, non à la politique de VALLS et de HOLLANDE, une politique qui ne sert que le Patronat et accentue encore plus les inégalités sociales.
Tout à l’heure nous irons interpeller le Conseil Départemental en particulier sur le sujet de l’accès aux maisons de retraites. La situation départementale est scandaleuse plus de 3000 retraités et personnes âgées sont en attente de place. Les tarifs sont horriblement chers, les restes à charges trop importants, le coût mensuel dépasse largement les 1700 euros mensuels. Etant donné le niveau moyen mensuel des retraites dans le pays, soit 1288 euros, le reste à charge pour les retraité-e-s et leurs familles est insupportable et rend l'accès à ces établissements, difficile, voire impossible pour de nombreux retraités. Le personnel qui y travaille, très peu reconnu, perçoit de faibles salaires. La question comment faire ? Comment financer ? Peut- on continuer comme ça alors que dans le même temps des cadeaux financiers sont faits aux grosses entreprises, que l’évasion fiscale des grands groupes et sociétés multinationales n’est pas combattue efficacement et que chaque bombe larguée au Moyen Orient coûte 60 000 euros.
Au nom des organisations syndicales et associations je vous remercie de votre attention
Par Yvonne Rainero, le 11 March 2016
Ci-dessous, l'article du Télégramme sur la mobilisation des retraité-e-s à
Quimper le jeudi 10 mars :
Hier, 250 retraités ont pris part à la journée nationale d'action pour demander une hausse du pouvoir d'achat. Autre inquiétude plus locale : le manque de places dans les maisons de retraite dans le Finistère.
Rassemblement place Saint-Corentin, puis cortège rue Kéréon devant la préfecture pour une arrivée au conseil départemental. Les retraités sont, une nouvelle fois descendus dans la rue, hier matin, à l'appel de la CGT, de FO, de la FSU, de Solidaires, de la FGR-FP (fonction publique) et de Loisirs solidarités retraités.
620 € par mois pour 25 % des hommes et 50 % des femmes
« Depuis 1993 et la réforme Balladur, la baisse généralisée du niveau de vie moyen de tous les retraités a été d'environ 20 % », a rappelé l'intersyndicale. « Cinq millions de retraités perçoivent entre 800 € et 1.200 € par mois pour vivre et le montant disponible des pensions moyennes soumises aux prélèvements régresse (...) 25 % des hommes et 50 % des femmes arrivent à la retraite avec 620 € par mois. Le taux de pauvreté des retraités ne cesse d'augmenter : 17 % survivent avec moins de 600 € par mois ». « En dix ans, le nombre de retraités devant travailler a triplé, de plus en plus ont recours aux organisations caritatives », ont souligné les syndicats.
+ 0,1 % en octobre, « une aumône indécente... »
Dans ce contexte, l'augmentation de 0,1 % au 1er octobre 2015 après trois années de gel des pensions, a été qualifiée « d'aumône indécente ». Une hausse correspondant au prix d'une demi-baguette de pain par mois que certains manifestants ont arboré. Les syndicats ont ainsi rappelé leurs revendications. Entre autres un rattrapage immédiat du pouvoir d'achat de 300 €, aucune pension inférieure au Smic pur une pension complète, le maintien des pensions de réversion sans baisse des taux, l'affectation réelle de la contribution additionnelle de solidarité pour l'autonomie (Casa) à la perte d'autonomie.
Maisons de retraite : une file d'attente de 3.000 personnes
En se rendant au conseil départemental, les syndicats ont aussi voulu mettre l'accent sur l'accès aux maisons de retraite, « plus de 3.000 retraités et personnes âgées sont en attente de place. La situation départementale est scandaleuse ». « Sauf quelques places nouvelles pour les malades d'Alzheimer, les maisons de retraites qui se construisent n'ajoutent pas de nouveaux lits mais ne font que remplacer les maisons vieillissantes », a souligné G. Phelep pour l'intersyndicale.Autre souci : le coût. « Les tarifs sont horriblement chers, le reste à charge est trop important. Le coût mensuel dépasse largement les 1.700 € alors que le niveau moyen mensuel des retraites est de 1.288 € ».
11 mars 2016 / Jacky Hamard / Le Télégramme
Notre commentaire :
Insuffisance du pouvoir d'achat des retraites, dégradation du système de santé et de tous les services publics, absence de prise en compte réelle du vieillissement, amputation des dotations de l'État aux collectivités territoriales qui ont en charge l'aide sociale, tout cela pèse lourdement sur la vie des retraité-e-s, sur le droit à une vieillesse digne.
Les promesses sur l'adaptation de la société au vieillissement ont débouché sur une loi peau de chagrin sans les financements nécessaires, les questions posées par la prise en charge de la perte d'autonomie (manque de places en établissements, qualité de l'accompagnement, reste à charge pour les familles) ont été évacuées.
Austérité pour les salarié-e-s et retraité-e-s, largesses pour les actionnaires.
Les moyens existent pour une autre politique, mais ils vont à l'accumulation financière et non à la réponse aux besoins.
Il est temps d'en finir avec cette politique qui sacrifie l'humain à la finance, qui fabrique toujours plus de chômage et de pauvreté, et de construire une société pour tous les âges, une société qui mette la personne et ses droits au cœur de son projet, de la naissance à la fin de vie. Construisons-la ensemble, c'est la proposition que vous font les communistes.
le 10 March 2016
Le Parti communiste français et sa commission Révolution numérique sont à l'initiative de ces « États généraux de la révolution numérique, entre émancipation et aliénation ».
Toutes les personnes intéressées, adhérents communistes ou non, sont invitées à participer et échanger à l'occasion de 16 ateliers thématiques (et en dehors) pour nourrir la réflexion de ce véritable changement de société induit par l'extension du numérique à toutes les sphères de nos activités (lire l'argumentaire colonne de droite).
Pour une mise en bouche, regardez la vidéo de la rencontre entre Pierre Laurent et Bernard Stiegler le 12 février dernier, ci-contre.
Pour aller plus loin, lire les revues du Parti mises à votre disposition ci-contre toujours, La Revue du Projet et Progressistes, ainsi que le dossier « La naissance d'un nouveau monde »
États généraux de la révolution numériqueEntre émancipation et alinéation vendredi 18 et samedi 19 mars 2016Espace Oscar Niemeyer (siège du PCF) à Paris 19e2, place du Colonel Fabien Métro Colonel-Fabien |
Site internet des États généraux de la révolution numérique : http://www.egrn.fr |
01 | Les lanceurs d'alerte sont-ils devenus le 5e pouvoir ? | 14h-16h |
02 | La Révolution numérique, quels enjeux pour la formation et le travail ? | 14h-15h45 |
03 | Ubérisation : entre résistances et alternatives | 16h-17h45 |
04 | La démocratie et la politique à l'heure des réseaux sociaux | 16h-17h45 |
05 | Construire un éco-système alternatif au tout Start-up | 16h-17h45 |
06 | Automatisation, robotisation, big data : la fin du salariat ? | 18h-19h45 |
07 | Révolution numérique, les territoires, l'État, l'Europe | 18h-19h45 |
08 | L'impasse du solutionnisme technologique, vive la politique ! | 18h-19h30 |
09 | Blockchain, finance participative, cryptomanie, fintech : fin des banques et souveraineté monétaire ? | 18h-19h30 |
10 | Numérique & enseignement : faut-il faire entrer la culture hacker dans l'Éducation nationale ? | 10h-11h45 |
11 | Datapolis-Smart City vs Fab-City-Participolis | 10h-11h45 |
12 | À l'heure de la « French tech » et de la stratégie Europe 2000 », quelle stratégie numérique alternative pour la France et l'Europe ? | 10h-11h45 |
13 | Numérique et société de surveillance | 14h-15h30 |
14 | La fabrication numérique distribuée et locale : une nouvelle révolution industrielle ? | 14h-15h30 |
15 | Licence créative commons ou/et droit d'auteur ? | 16h-17h30 |
16 | Les communs numériques contre les nouvelles enclosures | 16h-17h30 |