La revue du projet

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Nuit debout Couronneries (Poitiers)

le 14 avril 2016

Nuit debout Couronneries (Poitiers)

Samedi 16 avril à 18h, place de Provence

Assemblée d'expression populaire

 

Et tous les soirs à 18h, Place d'armes.

 

Renseignements

Loi Travail : manifestation départementale (Poitiers)

le 12 avril 2016

Jeudi 28 avril

Manifestation - débrayage

 

Rendez-vous à 12h30 Place de France (Trois Cités) : rassemblement et barbecue

14h : Rendez-vous Place d'armes où les députés ont été conviés

 

Lire le tract de l'intersyndicale

État de droit ou violence d'État? Avec Me Dominique Noguères, Avocat à la Cour, Membre de la direction de la Ligue des droits de l'homme. C'est au 32! Café Politique, 32 rue Saint Yves 75014 Paris Métro Alésia

le 12 avril 2016

Mobilisation lundi 11 à 9h 15 rue Carnot contre expulsion

le 10 avril 2016

Appel à soutenir des familles roumaines avec enfants scolarisés;
Collectif poitevin 
"D'ailleurs Nous Sommes d'Ici"

Lundi 11 avril rassemblement contre l'expulsion de familles Roumaines avec enfants
Pas d'expulsion sans relogement pérenne !

Rendez-vous à 9h15 rue Carnot devant le 52/54 
Il y a une devanture avec enseigne "Net Espace" et c'est dans la partie proche du parking Carnot.

Venez nombreux et nombreuses 

Nous avons été informés par des parents d'élèves de l'école Jules Ferry-Damien Allard  de l'imminence de cette expulsion concernant  plusieurs familles Roumaines  vivant dans un squat rue Carnot et ayant des enfants scolarisés dans ce groupe scolaire. Certaines ayant reçu une mesure d' OQTF faisant craindre cette fois une expulsion du pays . Cette situation était connue depuis longtemps et jusque là aucune solution de relogement n'avait été proposée par la Préfecture malgré le financement d'un poste pour la "mission Rom"... La promesse de relogement lundi nous laisse sceptique La préfecture n'a pas communiqué - pas même à la presse- d'informations concrètes sur le sujet. Voir article de la NR ci-dessous.  
L'accueil d'urgence (appel au 115 obligatoire tous les soirs pour la nuit...) comme d'habitude, et peut-être plus que d'habitude, selon nos contacts ne peut répondre à toutes les demandes... 

Un court article de la NR du 9 avril
"La famille expulsée lundi sera relogée dans la foulée 
Des parents d'élèves de l'école du centre-ville Damien-Allard Jules-Ferry ont adressé hier une lettre ouverte au maire de Poitiers dans laquelle ils s'inquiètent du sort d'une famille dont 5 enfants sont scolarisés dans cet établissement. Elle doit en effet être expulsée le lundi 11 avril. La mairie nous a répondu qu'elle suivait ce dossier mais que le relogement était du ressort de la préfecture. Celle-ci nous a précisé que l'expulsion était justifiée par le fait que la famille logeait dans un squat rue Carnot, très dangereux et sans électricité. Il nous a été assuré qu'elle serait relogée, « une solution d'hébergement étant préparée depuis février ». Toutefois nous ignorons s'il s'agira dans un premier temps d'un hébergement d'urgence. Des enseignants, des élus se sont également mobilisés pour cette famille."

 

 

Black M à Poitiers : l'association En Tous Genres condamne un choix désastreux

le 08 avril 2016

Black M à Poitiers : l'association En Tous Genres condamne un choix désastreux

Communiqué de l'association En tous genres

 

C'est avec consternation que nous avons appris que Black M pourrait être l'artiste du grand concert gratuit de fin d'été organisé par la Ville de Poitiers.

Certaines victimes des violences verbales perpétrées en 2010 par le groupe Sexion d'Assaut dont faisait partie Black M nous ont déjà fait part de leur indignation face à un tel choix.

Rappelons qu'il s'agissait d'une incitation aux meurtres homophobes suivi plus tard d'une déclaration du groupe musical réaffirmant ses propos et revendiquant un prétendu "droit" à exprimer sa haine homophobe.

Compte tenu de la situation, l'association En Tous Genres condamne ce choix désastreux en terme de lutte contre les discriminations. S'il ne s'agissait que d'actes perpétrés en 2010 comme certain-e-s (élu-e-s ou pas) veulent le laisser entendre et que des excuses publiques sincères avaient été faites, l'incident pourrait être considéré comme clos. Mais, ce n'est absolument pas le cas.

En 2013, dans sa chanson "Ailleurs"(1), Black M se félicite d'avoir pu tenir des propos homophobes en toute impunité dans une allusion à peine voilée adressée à ses victimes.

Si nous tenons à insister sur le terme de victimes, c'est à la fois parce que, par définition, tous propos et actes discriminatoires supposent des bourreaux et des victimes. C'est aussi parce que, sur ce sujet (homophobie) comme sur d'autres (transphobie, sexisme, racisme, pédophilie...), les bourreaux n'hésitent pas à tenter de se faire passer pour des victimes, démontrant par là-même leur absence de remords et de considération pour les vrai-e-s victimes mais également leur incapacité à ne pas récidiver. Leurs "excuses" et certaines interviews relativement récentes de membres du groupe Sexion d'Assaut sont de ce point de vue là très éloquentes.(2)

En 2015, Black M est interdit d'antennes radios en Belgique suite à des propos antisémites(4), ce qui est là encore dans la continuité de la déclaration(3) de Sexion d'Assaut de 2010 à propos des croyants (autres que musulmans) : "[...]on respecte quand même un minimum les autres et on ne peut pas les forcer à être dans le vrai et musulmans comme nous"

La vigilance (quel que soit son degré de réalité) n'empêchera pas les dégâts. Dès lors que des propos homophobes sont lancés, les dégâts sont une réalité immédiate pour les victimes qui auront eu à supporter ces énièmes violences verbales et qui courront le risque de croiser des homophobes qui se sentant ainsi légitimé-e-s les agresseront physiquement.

Hasard du calendrier, dans le même temps où s'ouvrait ce débat, était mise en place dans la Vienne et dans d'autres préfectures une commission qui ne travaillera que sur le racisme et l'antisémitisme, contrairement au projet présenté par le Premier Ministre qui incluait l'homophobie (5).

Les LGBTIphobies continuent d'être des discriminations non traitées par l’État via ses préfectures. Doit-on comprendre que, contrairement à certains de ses voisins européens, la france ne souhaite toujours pas combattre les LGBTIphobies et qu'il est même possible de les perpétrer avec de l'argent public ?

(1). http://www.jeuxvideo.com/forums/1-51-52149522-1-0-1-0-clip-black-m-homop...
(2). http://www.chartsinfrance.net/Maitre-Gims/news-85940.html
(3). http://www.chartsinfrance.net/Black-M/news-99455.html
(4). http://choualbox.com/Iw11
(5). http://www.gouvernement.fr/partage/4975-discours-de-manuel-valls-a-la-pr...

 

Marche des fiertés (Poitiers)

le 08 avril 2016

Marche des Fiertés LGBTI du Poitou-Charentes le samedi 21 mai 2016 dans le cadre de la Semaine des visibilités des personnes Lesbiennes, Gay, Bi, Trans et Intersexuées.

Le thème de cette année sera " Le coming out".

Rendez-vous 15h00 place du Maréchal Leclerc

Français-étrangers: pour l'égalite des droits politiques! Nous en parlons avec Catherine Wihtol de Wenden, directrice de recherche au CNRS (CERI) au 32! Café politique au 32 rue Saint Yves 75014 Paris

le 05 avril 2016

Pour une vraie spiritualité

le 03 avril 2016

Pour une vraie spiritualité

Comme nous ne cessons de le répéter au fil des jours, des mois et des années même, on ne peut comprendre ce qui se passe dans le monde sans le relier à ce libéralisme économique qui depuis des siècles dicte les politiques nationales et internationales, s'interférant puis succédant aux féodalités.
On peut inonder les médias, publier des centaines de livres en dissertant sur l'histoire, voire la préhistoire, en exhibant la folie des souverains toujours issus de la cupidité individuelle et collective qui habite l'espèce humaine, ses clans et ses classes dominantes et exploiteuses, il y a une essence philosophique à tous ces comportements que l'on ne peut ignorer !

On peut nous abreuver de la pensée de mille prophètes qui ont semé leurs élucubrations tantôt imbibées d'humanisme, tantôt reflet de calculs intéressés, les religions demeurent qu'on le veuille ou non un opium pour les peuples : torah, bible, coran aux multiples facettes et interprétations sont à ranger dans l'arsenal mystique de l'humanité ignorante et mal finie.

Et lorsqu'une parole de paix sort de la bouche de ces "devins" marchands de divin, ce n'est que pour s'effrayer des immenses dégâts provoqués au nom d'un Dieu impuissant qu'ils proclament tout puissant.

Bien sur il y a le mystère et il sera toujours là malgré le recul permanent que lui impose la science, cette faculté que développe l'être humain dans chaque geste, pour assurer sa subsistance confronté à une nature généreuse et pleine de ressources à condition d'en connaître les limites.

Mais le mystère est peut-être indispensable. Il fonde notre insatiable curiosité en toutes choses mais est il besoin de se prosterner devant lui, de l'incarner dans des statuettes, des icones et autres fétiches qui conduisent à déplacer les objets de nos désirs. Qu'il s'agisse de nourriture, de sexe, ou de pouvoir !

Pourquoi s'obstiner à rechercher l'absolu dans une invention divine alors que l'équilibre de nos vies dépend d'une recherche progressive des moyens de satisfaire nos besoins, dans une cadre social, coopératif à la base de l'émergence de l'espèce humaine, au prix de luttes pour transformer cette nature, qui nous font cependant inéluctablement progresser ? Et si l'absolu existe en toutes choses, il est bien trop éloigné et ne peut trouver une approche que dans une quête de l'infini, autrement dit dans l'impossible.

Peut on espérer que notre espèce s'émancipe de ces refuges artificiels que produisent les idéalismes philosophiques avec les croyances en un être suprême ou une force invisible avec toutes les spéculations qu'elle permet ? Y compris avec des créations artistiques comme en musique par exemple ou la raison s'efface devant l'émotion. Plus l'homme se détache des réalités matérielles plus il est en danger. Cette idée me vient quand j'entends une évocation historique à l'instant de la vie du compositeur auteur de l'hymne de Grande Bretagne qui comme tous les hymnes nationaux a accompagné le pire et le meilleur.

On nous rétorquera que nous avons besoin de cette spiritualité ! Qui pourrait dire le contraire ? Mais nous avons surtout besoin de comprendre les causes de tous ces malheurs qu'elle n'empêche pas de tomber sur nous et que sa présence, aussi forte soit-elle, ne peut arrêter. Sauf à reconnaître peut-être qu'une spiritualité d'essence matérialiste existe !

Loin des prêtres qui remplissent encore les églises, les temples, les synagogues, les mosquées et tous ces lieux où l'homme se prosterne, ne serait il pas possible de se retrouver dans le partage, la justice, cette paix que l'homme debout peut conquérir ?

Relevons la tête ! Recentrons-nous sur nos valeurs ! Anaïs Rodriguez et Amandine Lampin

le 03 avril 2016

Relevons la tête ! Recentrons-nous sur nos valeurs !  Anaïs Rodriguez et Amandine Lampin

Force est de constater que nous, communistes, nous avons cumulés les erreurs et les échecs électoraux. Il ne suffit pas de faire un constat, il faut s’autocritiquer. En premier lieu nous devons apprendre collectivement de nos erreurs et de nos échecs, pour dans un second temps, promouvoir un projet de société ambitieux.

Pour ce qui est du constat, il nous est impossible de nier que partout en France, lors des différentes élections, les militants communistes ont ressenti un immense mépris de leurs idées et de leurs valeurs. Il est arrivé souvent, que les communistes soient contraints d’accepter une alliance contre nature, engendrant une perte de notre visibilité non négligeable. On ne compte plus le nombre d'électeurs déclarant ne pas nous voir, demandant notre position. Nos partenaires, nous le savons, comptent à chaque fois sur nos forces militantes et sur nos finances ! Nous ne devons plus ignorer qu’une grande partie de l’électorat de nos partenaires est profondément hostile au PCF. Faire ce constat ne doit pas, pour autant, nous enfermer dans une logique qui victimiserait notre parti. Le Parti Communiste Français peut retrouver sa notoriété et convaincre de sa volonté de changement.

Nous avons le devoir d’aborder 2017 autrement. Osons sortir du chemin de la faillite des unions, des logiques d'alliances électoralistes. Osons aller à l’encontre de la multiplication des logos et des mouvements. Respectons-nous, notre image sera alors notre plus belle carte de visite. Nous avons le devoir de rassembler autour de nos valeurs fondamentales et de les rendre audibles pour gagner des élus. Nous devons mettre à chaque instant notre programme en lumière. Rassemblons-nous autour d’un projet progressiste et réaliste. Nous seuls sommes en capacité de le faire, car nous avons de grandes richesses que n'ont pas les autres partis : nous avons des militants déterminés, investis ; nous avons une Jeunesse Communiste forte à nos côtés ; nous sommes sur la même ligne que la première organisation syndicale du pays.

Oui : si nous, communistes nous retrouvons dans le message que nous aurons à porter, alors nous serons capables d’aller très loin.

L’électorat de gauche, au-delà des communistes, est écœuré. Mais cet électorat a les mêmes ambitions que nous, pour la société que nous lèguerons à nos enfants. Une société de justice sociale et de paix !

Quant au projet, nous avons à travailler collectivement. Nous devons mettre en valeur certains points pour que le peuple entende ce qu'est un projet de société communiste. Nous devons sans détour promouvoir ce qui fait de nous des communistes. Nous devons sans crainte affirmer notre identité communiste. Nous avons en commun des valeurs, soyons-en fiers.

Nous devons montrer au peuple le chemin pour s'émanciper totalement des grandes puissances financières qui contrôlent les médias et les choix politiques. Le peuple doit être souverain, c'est-à-dire maître de son destin !

 Une seule fois dans l'Histoire de la France, nous avons eu l'occasion de présenter un aperçu de ce qu'est un projet de société communiste avec la création de la sécurité sociale et de la retraite par répartition ! Il est de notre devoir de ne pas laisser le capitalisme et la sphère financière, à travers leurs serviteurs politiques dilapider cet héritage.

 Avec la mise en place d’une nouvelle constitution et l’entrée dans une République Nouvelle :

Nous devons en revenir au programme du CNR pour la sécurité et la retraite.

Nous voulons le partage des richesses. Nous voulons en finir avec le démantèlement du tissu industriel français et la dilapidation des richesses immenses qui sont produites par les travailleurs ! Nous luttons contre l’idéologie dominante du coût du travail trop élevé qui occulte le coût du capital.

Nous voulons établir une égalité fiscale, tant pour les particuliers que pour les entreprises. Et voulons nous engager dans la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales.

Nous voulons augmenter tous les salaires et limiter la disparité salariale. Nous voulons réduire la durée du travail. Nous voulons interdire les licenciements boursiers et promouvoir la sécurité sociale professionnelle. Nous voulons que les richesses produites par les travailleurs servent l'intérêt commun, la population, le peuple. Ces richesses doivent permettre de financer la santé, l'éducation et rétablir les services publics partout sur le territoire. Nous rétablirons la présence des administrations d’État sur tout le territoire national surtout dans les territoires ruraux et dans les quartiers défavorisés des villes. Les collectivités territoriales n’auront plus à pallier au désengagement de l’État, elles doivent pouvoir se recentrer sur leurs compétences et être assurées de la présence des services de l’État à leurs côtés.

Nous pouvons assurer des transports et une distribution de l’énergie 100 % publics afin de garantir une politique tarifaire avantageuse pour les usagers.

Nous sommes capables de nous engager dans la transition énergétique grâce à la promotion de la recherche publique, l’émancipation du lobby pétrolier, l’interdiction de l'obsolescence programmée, la promotion d’une agriculture de proximité respectueuse de la nature, de l'animal et du consommateur. Nous imposerons une gestion de l'eau et du sous-sol 100 % publique et nous interdirons les délégations à des entreprises privées.

Nous devons combattre les logiques d'appropriation du vivant.

Nous entreprendrons un grand plan de construction de logements sociaux accompagné de la rénovation du parc existant.

Nous reconstruirons une Education Nationale, 100 % publique et laïque. Nous y ferons la promotion de la coopération et de la collaboration entre les élèves au travers des méthodes d'enseignement, afin de bannir peu à peu l'esprit de compétition, car l'avenir dépend du modèle de société que nous présentons aux jeunes générations. Et cet avenir, nous communistes, nous le voulons résolument tourné vers la paix et la coopération internationale.

Nous avons pour ambition de construire la paix, d’aider au développement durable des pays émergents, d’arrêter de spolier les richesses des peuples et de les aider à s'émanciper (accès à l'éducation, à la santé, à la nourriture, à l'eau).

Nous travaillerons pour stopper les ventes d'armes et l'achat du pétrole à certains Etats qui font régner la terreur et le chaos et qui ne respectent pas les Droits de l'Homme.

Quand il n'y aura plus de guerre, quand il n'y aura plus de spoliation des richesses, quand les peuples auront retrouvé leurs souverainetés respectives, quand les enfants de tous les pays auront un avenir, alors il n'y aura plus de problème de réfugiés, ni en France, ni en Europe, ni partout ailleurs !

 Jean Jaurès serait en vie aujourd'hui, c'est sans conteste la solution qu'il professerait, et non celle de la guerre.

 HARDIS CAMARADES ! LA LUTTE IDEOLOGIQUE SERA RUDE ! NE SOYONS PAS EN RETARD SUR LE TERRAIN !

 Il ne reste plus ensuite qu'à trouver au sein du PCF un-e- orateur-trice proche des gens, sincère, honnête, capable de porter notre programme avec des mots compréhensibles par tous, comme le furent Georges Marchais ou Maurice Thorez en leur temps… Nous ne doutons pas un seul instant qu'il existe de tels camarades au sein de notre parti !

Contributions au congrès - Pierre Alexandre

le 02 avril 2016

Contributions au congrès - Pierre Alexandre

 

Il y avait de quoi s'étonner que lors de sa séance du 16-17 janvier le CN n'ait pris aucune décision concernant l'appel lancé dans Libération le 10 janvier par un collectif baptisé depuis « Notre primaire ! », tant le sujet est d'actualité et relève de notre champ d'action. 

Alors que (d'après le collectif) 70 000 personnes ont déjà soutenu cet appel et qu'un sondage d'opinion (au moins) indique l'impact positif de cette démarche dans la population, il serait vraiment incompréhensible que notre parti fasse presque comme si de rien n'était. D'autant plus que dès les 3 février sont organisées des rencontre dans le pays avec l'ambition de concrétiser le processus initié par l'appel.

 

A la lecture de l'appel de « Notre primaire ! » et en regard de notre orientation (extraits joints), on s'aperçoit qu'au-delà du vocable trompeur et inadéquat de « primaire », l'initiative du collectif rejoint tout à fait notre démarche stratégique de rassemblement pour le changement de politique et l'intervention citoyenne dans une dynamique de co-élaboration. C'est à la fois très rassurant et enthousiasmant de constater que des gens qui sont, pour certains d'entre eux, éloignés de notre mouvance, participent à l'initiation d'une démarche analogue à la notre.

C'est précisément parce que cet appel n'est pas du tout à notre initiative, qu'il valide totalement, par son existence, notre choix stratégique (laquelle rencontre beaucoup de difficultés, à mon avis, à se concrétiser dans le parti lui-même).

Dans ce contexte le CN ne saurait se contenter du cycle de rencontres « Lundis de gauche », d'ailleurs décidé par le Secrétaire National, et qui ne se situe pas dans une dynamique de mise en mouvement en grand des gens qui veulent agir pour une politique de gauche avec la visée de l'échéance électorale de 2017.

Donc il me paraît incontournable que les différentes instances du parti se saisissent de ce moment pour alimenter le débat avec nos propositions (programme du 36 ème Congrès ; La France en commun ; puis réflexions pour le 37 ème Congrès ; l'Humain d'abord ) , y compris en terme de candidat-e le moment venu. Il devient urgent que pour sa part le CN se réunisse très rapidement pour prendre collectivement des initiatives relatives à l'appel de "Notre primaire !", en direction des forces politiques et citoyen-ne-s, comme en direction des membres du parti.

 La préparation du Congrès trouve là des travaux pratiques particulièrement intéressants.

A la lecture de l'appel de « Notre primaire ! » et en regard de notre orientation (extraits joints), on s'aperçoit qu'au-delà du vocable trompeur et inadéquat de « primaire », l'initiative du collectif rejoint tout à fait notre démarche stratégique de rassemblement pour le changement de politique et l'intervention citoyenne dans une dynamique de co-élaboration. C'est à la fois très rassurant et enthousiasmant de constater que des gens qui sont, pour certains d'entre eux, éloignés de notre mouvance, participent à l'initiation d'une démarche analogue à la notre.

C'est précisément parce que cet appel n'est pas du tout à notre initiative, qu'il valide totalement, par son existence, notre choix stratégique (laquelle rencontre beaucoup de difficultés, à mon avis, à se concrétiser dans le parti lui-même).

Dans ce contexte le CN ne saurait se contenter du cycle de rencontres « Lundis de gauche », d'ailleurs décidé par le Secrétaire National, et qui ne se situe pas dans une dynamique de mise en mouvement en grand des gens qui veulent agir pour une politique de gauche avec la visée de l'échéance électorale de 2017.

Donc il me paraît incontournable que les différentes instances du parti se saisissent de ce moment pour alimenter le débat avec nos propositions (programme du 36 ème Congrès ; La France en commun ; puis réflexions pour le 37 ème Congrès ; l'Humain d'abord ) , y compris en terme de candidat-e le moment venu. Il devient urgent que pour sa part le CN se réunisse très rapidement pour prendre collectivement des initiatives relatives à l'appel de "Notre primaire !", en direction des forces politiques et citoyen-ne-s, comme en direction des membres du parti.

La préparation du Congrès trouve là des travaux pratiques particulièrement intéressants.

TRANSFORMER LE PARTI

Procéder à tous les changements, adaptations et transformations nécessaires de notre Parti pour sehisser à la hauteur de la période. Ce travail spécifique pourra être sanctionné au Congrès par un relevé de décisions concrètes.

Pour que les communistes disposent d'un parti : plus populaire ; à la vie collective plus riche ; réellement démocratique ; outil pour les militant-e-s.

POPULAIRE

Rendre une place prépondérante aux classes populaires parmi les dirigeant-e-s et les élu-e-s communistes, alors que ces instances sont désormais largement constituées de collaborateurs-trices d'élu-e-s, de fonctionnaires territoriaux-territoriales, de permanent-e-s souvent élue-s de la république (voir les travaux du sociologue Julian MISCHI dans « Le communisme désarmé, le PCF et mes classes populaires depuis les années 1970 » 2014).

UN FONCTIONNEMENT COLLABORATIF

- permettre en permanence le débat collectif et transparent dans tout le parti pour enrichir réflexion commune et les pratiques : notamment au travers d'un site (réservé aux membres du parti) avec des forums par thèmes, prolongement du site de préparation du 37 ème congrès.

- diffuser un bulletin interne national (papier ou courriel) : le PCF est probablement la seule organisation nationale dont les membres n'ont pas droit à un organe d'informations. Le 4 pages CommunisteS, encarté dans l'Huma, ayant le double défaut d'être réservé aux camarades qui achètent le journal le mercredi, et de continuer à montrer au public que l'Huma est le journal du PCF (malgré la décision de ne plus en faire l'organe central en 1994

- renforcer la cohérence de l'action du parti dans les zones urbaines : au-delà des section par quartiers ou secteurs, instaurer un coordination permanente sur les grandes villes ou les agglomération, à partir des exécutifs des sections, par exemple.

- développer l'implication militante dans vie des instances et la part de la vie du parti reposant sur des permanent-e-s.

PRESSE / MEDIA

Lancer une réflexion sur les outils nécessaires pour mener la bataille des idées au service de l'ambition de la transformation sociale. Malgré des très nettes avancées dans la qualité des infos, diversité des intervenante-s, l'Huma reste prisonnière de son image de journal du parti communiste, donc sa diffusion indexée sur influence du PCF dans la population ; ce rôle d'organe officiel du PCF est confirmé publiquement par la fête de l'Huma, (de même que les fêtes locales de l'Huma qui ont souvent remplacé les fêtes du parti), ainsi que lors de la vente du journal comme initiatives du parti ; par ailleurs l'Huma figure toujours dans les statuts du PCF (chapitre VIII). Il est nécessaire de trouver les moyens de faire sortir l'Huma de cette situation antagonique pour que le journal libère ses potentialités, peut-être dans une configuration de coopérations avec divers organes sur papier et sur internet (y compris télés et radios) qui portent des voix alternatives au capitalisme. Pour sa part la fête de l'Huma (à La Courneuve), formidable événement populaire et politique, culturel, festif, devrait être sans doute pensée à part du journal.

L'Huma ne doit plus figurer dans les statuts du PCF ; le journal papier étant disponible chez les marchands de journaux, la vente militante organisée par le journal et non par le parti. Les fêtes ou rassemblements organisés ou co-organisés par le PCF localement doivent (re)trouver la signature et l'affichage du mouvement 

politique.

AVANCÉES DÉMOCRATIQUES

Des dirigeant-e-s responsables devant les communistes :

– clarifier et renforcer l'engagement des directions, qui sont élu-e-s pendant le processus de choix d'orientation du Congrès, de mettre en oeuvre la stratégie votée par le Congrès national.

– obligation pour les instances de directions (Conseil National, Conseil Départementaux) de motiver leurs décisions références aux orientations du Congrès, et aux statuts quand nécessaire ; à défaut les décisions de ces instances ne doivent pas engager les communistes de leur ressort.

– création d'un observatoire national des engagements de Congrès pour l'action du CN, et d'un observatoire par département pour l'action du CD. Ces organismes seraient composés de communistes tiré-e-s au sort parmi des volontaires pour une durée d'un an non renouvelable, avec la tache de rendre un rapport annuel pour les communistes du ressort territorial entre chaque Congrès national, sur la mise en oeuvre des décisions de Congrès par chaque instance. Les discussions dans les instances du parti pourraient déboucher, en cas de non respect des décisions du congrès ou des statuts, par la convocation de congrès extraordinaire pour élire une nouvelle direction.

Fixation dans les statuts des règles précises et communes à tout le parti concernant les prises de décisions dans toutes les instances, aux congrès et conférences :

– les modalités votes : vote direct, par correspondance, par procuration, par internet, par téléphone ?

– les décomptes des votes : décision à la majorité des suffrages exprimés, des votant-e-s, des inscrite- s ? Que retenir en cas d'égalité des suffrages exprimés ? Etc.

– les mandats donnée aux délégué-e-s (congrès, conférences) : faire part des débats et des motivations des décisions adoptées dans l'instance qui les a élu-e-s ; contribuer sur cette base au débat et prise de décision dans le congrès ou la conférence ; rendre compte de leur action auprès des communistes dont ils étaient délégué-e-s. Egalité, transparence, rotation des responsabilités :

– droit pour chaque communiste de se porter candidat-e aux différentes instances, et disparition de l'obligation de figurer sur liste pour être élu-e à l'exécutif local, le conseil départemental , le conseil national.

– fixation dans les statuts des critères que les commissions de candidatures (congrès) doivent examiner pour réaliser leurs propositions de listes au vote des délégué-e-s

– limitation dans le temps des mandats au conseil départemental et au conseil national.                                   

 – Pour les candidatures du PCF aux élections, indication obligatoire des critères examinés par les représentant-e-s ou délégué-e-s pour réaliser leurs propositions soumises au vote des communistes.

– vote des communistes sur les axes programmatiques portés par leurs candidat-e-s aux élections, en même temps et selon les mes modalités que le choix des candidat-e-s du parti.

DES ÉLU-E-S NON CARRIÉRISTES, UTILES À LEUR ÉLECTORAT.

– non cumul des mandats et limitation dans le temps des mandats exercés.

– indemnités des élu-e-s : destinées exclusivement à leur activité élective, pour leurs activités au service de l’intérêt général et de leurs concitoyens. Ces indemnités ne doivent pas être reversées au parti, mais aux groupes d'élu-e-s quand il y en a ainsi qu'aux associations locales et nationales dont les élu-e-s sont adhérent-e-s.

Il faudra donc de nouveaux statuts au 38ème Congrès .

PARTICIPER AU DEBAT PUBLIC SUR LE SOCLE DE GAUCHE

Elections de 2017, l’élection présidentielle, les législatives, sénatoriales. Le congrès, début juin, sera le moment de synthétiser  l’ensemble de nos propositions pour 2017.

Mettre nos propositions pour une société centrée sur l'humain dans le débat en participant à la dynamique novatrice pour contribuer clairement au rassemblement en gestation pour une politique de gauche, coconstruit avec celles et ceux qui veulent un changement anti-libéral pour la présidentielle et les législatives de 2017.

Parce que c'est la voie de notre choix stratégique de changement de société, nous avons tout intérêt à prendre toute notre place dans le processus naissant et à la porter le plus loin possible, en visant son aboutissement : les deux moments, d'abord celui du débat sur les orientations, et ensuite le temps du choix de celui ou celle qui portera ces orientations à la présidentielle, nécessitent d'innover sur les pratiques pour trouver les moyens de faire de la politique avec un grand nombre de gens dans des situations très variées.

Les conditions dans lesquelles ce processus aura avancé conditionnera bien sûr fortement ce qui se passera lors du moment immédiatement suivant, à savoir les législatives sur un délai extrêmement court et très rapproché de la présidentielle.

Sur le long terme participer avec nos propositions de congrès aux initiatives de mouvements politiques ou sociaux mais aussi de citoyen-ne-s qui vont dans le sens de nos orientations de rassemblements provisoires ou permanents sur un projet de transformation sociale. Prendre toutes les initiatives pour faciliter le débat public, participer aux conditions matérielles pour les lieux, la circulation des informations ...

OBJECTIFS DU 37ème CONGRÈS

Clarifier dans un texte fort et lisible le projet politique que nous portons pour la France. Il s’agit de franchir, sur la lancée de « La France en commun », une étape qualitative dans l’énoncé de ce projet, qui réponde à la question « Communistes, pourquoi combattons-nous ? », qui permette à notre peuple d’identifier la proposition communiste sur le sens de notre société et sur le chemin que nous proposons.

Le titre qui caractérise notre projet ne peut pas être « la France » en commun, tant le projet d'émancipation humaine que nous visons est de portée universelle, à l'opposé d'une communauté nationale refermée et isolée, opposée aux autres. D'ailleurs « La France en commun » débouche sur la refondattion de l'Europe et le monde.

QUESTIONS DE SOCIÉTÉ, REPONSES DE CLASSES ?

La désagrégation des liens entre individus due aux reculs sociaux imposés par le capitalisme financier a exacerbé certaines questions de société mais rendu les solutions très délicates à élaborer. Ces questions ne sont jamais abordées dans le parti, et les positions sont exprimées par une poignée de responsable-e-s au statut de personnalités qualifié-e-s.

– prostitution : l'accord avec la position abolitionniste officielle de la France signataire de conventions internationales, ne permet pas de faire l'économie de discussions sur la nature du phénomène prostitutionnel et les propositions de solutions dans une perspective d'émancipation humaine. Car visiblement n'a pas la même signification que lorsqu'il s'est agi de l'esclavage : celui-ci est interdit à l'issue du combat. S'agit-il d'interdire la prostitution ? Aucune convention, semble-t-il, ne le réclame, pas plus que les positions exprimées au nom du parti. Si la lutte contre l'exploitation du système prostitutionnel recouvre très largement le champ du combat pour les droits des femmes, est-ce qu'il s'identifie totalement ? Dans ce cas comment considérer la situation des hommes prostitués sur notre sol, et la situation des femmes clientes ici et à l'étranger ? Ou même le tourisme pédophile (pédocriminel est plus juste) à l'étranger ? Même si ces derniers phénomènes n'ont pas du tout l'ampleur de la prostitution de masse, féminine, il n'en reste pas moins que la position sur la prostitution doit être une position de principe applicable à toutes les situations. Et on ne peut se dispenser d'un examen des origines sociales des prostitué-e-s et des client-e-s (partout), car cela aboutirait à approuver des lois qui permettent aux riches de s'offrir prostitué-e-s de leur choix tandis que le commun du peuple est soumis aux sanctions pénales. La simple pénalisation systématique des client-e-s prévue parmi les mesures de la loi (bloquée au Sénat), si elle a le mérite de poser dans la société la responsabilité des client-e-s, risque fort d'avoir l'effet de précariser encore plus les prostitué-e-s en les repoussant des situations de clandestinité : l'expérience suédoise permet de constater une forte régression de la prostitution de rue mais absolument pas de savoir si le phénomène prostitutionnel a reculé. Et dans notre pays aucun combat n'est mené pour que la police et la justice aient tout de suite les moyens de faire leur travail, contre les réseaux de traite des êtres humains, alors que le caractère inadmissible de cette exploitation humaine est évoqué constamment dans les discours sur l'abolition de la prostitution.

Peut-on écarter d'un geste le discours et les revendications des travailleurs du sexe ?

– drogues : dans la campagne de la présidentielle en 2002 notre candidat, Robert HUE, a abordé le sujet dans sa campagne en proposant d'engager des politiques publiques novatrices sur les drogues ; il se prononçait pour que l'usage privé des drogues ne soit pas réprimé et pour une loi de santé publique sur la prévention. Depuis la question a disparu des champs de propositions et en tout du champ des actions de notre parti. Hors les données statistiques font apparaître que pour la consommation de cannabis par les adolescents la France se distingue clairement en ’Europe, en étant le seul pays avec un niveau largement supérieur à 15 % , tandis que sur l’ensemble des 18-64 ans, l’expérimentation de cannabis est passée de 33 % à 42 % entre 2010 et 2014, prolongeant la tendance observée depuis les années 1990, mais de manière plus marquée. Sous l'effet du chômage de masse et des inégalités grandissantes, des populations en difficultés financières et sociales se sont lancées dans la diffusion de drogues diverses, mais notamment du cannabis ; les produits qu'ils vendent sont coupés avec diverses substances pour augmenter les quantités écoulées et donc les recettes. Par ailleurs ces trafics génèrent violence et règlements de comptes.

La consommation dans les populations exclues n’est pas un phénomène marginal. Les conduites à risques et les consommations problématiques sont plus répandues dans les milieux défavorisés (OFDT , 2002). Donc les couches aisées ont accès à des drogues de bonne qualité, sans se compromettre avec les trafiquants de rue, et bénéficient de soins de qualité et d'entourage familial solide s'ils rencontrent des problèmes d'addiction. Deux poids, deux mesures !

A ce stade il est impératif de légaliser rapidement le cannabis et de placer sa production et sa vente sous contrôle public. Par ailleurs un débat national devrait être engagé sur les conditions de légalisation de l'usage privé de l'ensemble des drogues.

DEMOCRATIE

Alors que le capitalisme ne cesse de faire reculer les libertés et la démocratie, réaffirmons que la  démocratie est notre but et notre moyen.

– le pouvoir au peuple : ce sont les populations qui doivent avoir le dernier mot sur le choix politiques. Leur voix étant ignorées ou confisquées dans le fonctionnement des lieux de décisions, il faut à la fois changer les pratiques tout de suite par la démocratie participative là où nous participons aux pouvoirs, et aussi changer les règles de ce système instituions pour instaurer une VIème république à l'issue d'un processus de constituante.

– droits et libertés pour tous : diverses catégories d'habitant-e-s ne jouissent pas des mêmes droits politiques et sociaux que l'ensemble de la population. Notamment le droit de vote à toutes les élections comme l'éligibilité doivent être reconnues aux étranger-ère-s résidant sur notre sol depuis une durée à fixer.

TRANSMISSION DU CAPITAL

Clarifier dans un texte fort et lisible le projet politique que nous portons pour la France. Il s’agit defranchir, sur la lancée de « La France en commun », une étape qualitative dans l’énoncé de ce projet, qui réponde à la question « Communistes, pourquoi combattons-nous ? », qui permette à notrepeuple d’identifier la proposition communiste sur le sens de notre société et sur le chemin que nous
proposons.

CAPITAL ET ACCUMULATION
Il faut enrayer la transmission de capital, accumulé contre le reste de la société, qui induit des rentes de situation qui pèsent sur les finances des collectivités locales (urbanisation …) et reproduit les inégalités.
 

Quelques aspects :

– terre : l'avancée de civilisation que concrétise le fait de définir te protéger les biens communs, inaliénables par des individus, afin d’empêcher la constitution de patrimoines colossaux pour les uns qui génèrent des conditions de vie difficiles ou l'exclusion pour les autres. A côté de l'eau, la mer,
l'air, le ciel, cela doit concerner également le sol : le principe à poser est que la terre appartient à la communauté (nationale, ou locale). Les terres agricoles seraient louées ou prêtées à celles et ceux qui les travaillent (on peut s'appuyer sur les SAFER) , le sol des habitations familiales appartenant aux propriétaires de celles-ci, le sol des locaux d'entreprises appartenant également à celles-ci. Un grand débat national devrait permettre une transposition concrète et précise du principe dans des lois et même dans la future constitution.

– héritage : pour s'attaquer à la perpétuation des mécanismes reproduisant et élargissant les inégalités sociales, la solidarité inter-générationnelle soit être pensée à l'échelle humaine et non à l'échelle de l'individualité . En ce sens la transmission de biens par héritage doit être réservée aux habitations familiales dans des conditions bien encadrées.